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Lausanne

Feu vert pour la nouvelle gare de Lausanne

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Les travaux de la gare de Lausanne doivent notamment permettre de prolonger les quais et de créer de nouveaux passages sous voie (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Office fédéral des transports (OFT) donne son aval à la transformation de la gare de Lausanne. Les travaux doivent notamment permettre de prolonger certains quais et de creuser des passages sous voie plus larges.

Chantier "très complexe"en raison de son ampleur, de son emplacement en ville et de "ses interdépendances avec d'autres projets ferroviaires", la transformation de la gare de Lausanne vient de passer une nouvelle étape. L'OFT lui octroie son permis de construire, indique-t-il mardi.

Ce dossier, déposé par les CFF en tant que maître d'ouvrage, comprend différentes mesures qui doivent contribuer à répondre au doublement de la fréquentation des trains attendu pour 2030. Parmi celles-ci, la construction de quais de 420 mètres de long.

Ce prolongement doit permettre aux trains grande ligne plus longs, capables d'accueillir davantage de voyageurs, de circuler entre Genève et la Suisse orientale. Trois passages sous voie plus larges, au lieu de deux actuellement, seront réalisés ce qui permettra aux utilisateurs de se rendre directement au métro.

70 puis 30 oppositions

Quelque septante oppositions avaient été déposées à l'issue de la première mise à l'enquête des aménagements. Après des adaptations qui ont entraîné deux modifications du projet et deux mises à l'enquête supplémentaires, 30 oppositions ont été recensées, précise l'OFT. Principal motif: l'impact du chantier sur le quartier.

Dans sa décision, l'office dit avoir fixé des charges en rapport avec la protection de l'environnement et des aspects techniques du projet. Reste qu'un recours au Tribunal administratif fédéral est toujours possible.

Détails en automne

Dans un communiqué commun, les CFF, le canton de Vaud et la Ville de Lausanne saluent cette "étape importante". L'ex-régie fédérale va maintenant analyser cette décision puis déterminer son calendrier précis. Les partenaires souhaitent présenter cet automne les détails du projet.

Le réaménagement du site se fera néanmoins étape par étape. Une partie des travaux, comme le prolongement et l'élargissement de certains quais, doit être achevée à l'horizon 2025.

Les travaux sont devisés à près de 1,3 milliard de francs, dont environ 900 millions sont financés par la Confédération. Le solde se répartit entre CFF Immobilier, le canton de Vaud et Lausanne.

Léman 2030

La transformation de la gare de Lausanne est un point central du programme Léman 2030 qui veut améliorer l'offre sur l'arc lémanique et au-delà. Ce projet vise à pouvoir accueillir les 100'000 voyageurs attendus chaque jour entre Lausanne et Genève.

(KEYSTONE-ATS)

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Culture

Politiques culturelles: les cantons latins unissent leurs forces

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Six ministres de la culture cantonaux de Suisse romande étaient présents vendredi à Lausanne, avec en plus la ministre tessinoise qui est intervenue par vidéoconférence. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les cantons latins veulent unir leurs forces en matière de politique culturelle. Intitulée "Vers un espace culturel romand", leur stratégie commune a été présentée vendredi à Lausanne en présence de huit ministres. Objectif: améliorer les conditions-cadres du secteur.

"La crise du Covid 19 a mis en lumière le caractère essentiel de la culture pour la population, tout en révélant la précarité économique des actrices et acteurs culturels", affirment les sept conseillers et conseillères d'Etat en charge de la culture de leur canton (Vaud, Genève, Valais, Fribourg, Neuchâtel, Jura et Tessin) lors d'une conférence de presse conjointe.

La stratégie pour renforcer le secteur culturel romand s'articule en cinq axes principaux. Il s'agit de clarifier le statut juridique et économique des acteurs culturels, d'améliorer leur rémunération ainsi que leur prévoyance professionnelle, améliorer l'information et la formation, harmoniser les dispositifs de soutiens cantonaux et, enfin, mieux prendre en compte les publics dans les politiques de soutien à la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Yéniches suisses: Yverdon teste une nouvelle aire de passage

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Cela fait de nombreuses années que la communauté des Yéniches suisses fait halte à Yverdon-les-Bains (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville d'Yverdon-les-Bains ouvre à nouveau provisoirement une aire de passage pour la communauté des Yéniches suisses. Une partie d'une parcelle au stand de tir de Floreyres, dont le restaurant a fermé au début du mois de décembre 2023, accueillera dès le mois de mai un groupe de 15 à 20 caravanes au maximum. Il s'agit d'une phase-test qui fera l'objet d'une évaluation.

"Compte tenu des bonnes expériences avec les Yéniches, depuis plusieurs années et notamment l'an dernier, et de nombreux contacts entre les autorités et les représentants de cette communauté, la Ville a décidé de les accueillir à titre temporaire", a indiqué vendredi la Municipalité yverdonnoise dans un communiqué.

Des soirées d'information à destination des riverains, des membres du club de tir et de la communauté yéniche ont eu lieu ces dernières semaines.

"Dans la mesure où cette parcelle du domaine public se situe dans une zone d'activités affectée à des besoins publics, notamment liés au tourisme, une installation provisoire peut y être autorisée. Il faut relever que l'équipement de cette parcelle est parfaitement adapté, notamment en ce qui concerne les eaux usées et la mise à disposition d’eau et d'électricité", expliquent les autorités.

Cette décision est "motivée par le fait que les expériences préalables avec les Yéniches ont été positives à Yverdon-les-Bains, avec des contacts constructifs et un respect strict des conditions posées par la Ville", insistent les autorités.

En 2023 notamment, une aire de passage avait été mise à leur disposition au chemin des Polonais, dans le cadre d'une étude menée en partenariat avec l'EPFL. Celle-ci avait permis de récolter des données concernant les enjeux de société liés à la vie des communautés nomades suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: la Coges adresse 24 observations au Conseil d'Etat

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La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois a adressé 24 observations au Conseil d'Etat dans son rapport 2023 (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dysfonctionnements dans des écoles du canton (HEP, HEMU, Eracom), manque de places en EMS et en prison, sous-effectifs dans certains secteurs de l'administration, outils informatiques dépassés ou mal utilisés. Telles sont quelques-unes des grandes lignes du rapport 2023 de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges).

Dans ce rapport, "les problématiques RH reviennent très régulièrement", a reconnu Monique Ryf, présidente de la Coges, jeudi devant la presse. Et de rappeler les crises traversées ces derniers mois par la Haute école de musique (HEMU), la Haute école pédagogique (HEP) et l'Ecole romande d'arts et communication (Eracom), mais aussi par d'autres entités comme le groupe Impact, l'organe chargé d'enquêter sur les conflits de travail et le harcèlement au sein de l'administration.

Si chaque cas est spécifique, les problèmes se situent "le plus souvent au niveau des directions", a relevé Nathalie Jaccard, vice-présidente de la Coges. Elle a remarqué que si le Conseil d'Etat avait eu le mérite de "ne pas laisser pourrir" ces affaires, il lui revenait désormais de veiller à ce que la situation s'améliore.

"La marge de manoeuvre du Conseil d'Etat reste néanmoins limitée", a-t-elle ajouté, rappelant que, dans le cas des hautes écoles, c'est un conseil de fondation qui chapeautait ces institutions.

La Coges a aussi questionné "l'adéquation des moyens utiles au bon fonctionnement de l'administration". Pour Mme Ryf, si le Grand Conseil "parle beaucoup" actuellement du nombre d'employés de l'Etat, "trop élevé selon certains députés", des secteurs demeurent en "sous-effectifs". C'est le cas, par exemple, au sein des secrétariats des établissements scolaires ou encore auprès des tutelles et curatelles professionnelles, a constaté la Coges.

Prisons et EMS

Comme chaque année, le rapport de la Coges mentionne aussi des prisons surchargées. Monique Ryf a notamment mis en lumière les retards des travaux à la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay. "Une réponse urgente" du Conseil d'Etat est exigée pour connaître l'avancement de ces travaux, la situation actuelle en matière de sécurité et de conditions de détention restant "toujours problématique".

Les places continuent aussi de manquer en EMS, le programme d'investissements 2017-2021 ayant été "sous-estimé", a indiqué un autre membre de la Coges, Jacques-André Haury. Le programme 2022-2027 vise en partie à combler cette pénurie, mais toujours sans englober les EMS non reconnus d'intérêt public. "Pourquoi se priver de ces EMS privés ?", a-t-il demandé.

Pour la Coges, l'Etat de Vaud doit aussi améliorer l'accessibilité à certaines prestations de l'Etat. Sur ce volet, c'est un autre commissionnaire, Arnaud Bouverat, qui a cité en exemple le moyen d'identification électronique (MIE). Celui-ci, utile notamment pour remplir une déclaration d'impôt, devrait "être mieux expliqué et valorisé" auprès de la population, a-t-il dit.

Réponses attendues fin mai

D'autres députées membres de la Coges sont venues présenter quelques-unes des observations adressées au Conseil d'Etat. Oriane Sarrasin a appelé à "mieux anticiper" les communications au sujet des PFAS ("polluants éternels"), sachant que ce sont bientôt des normes européennes qui s'imposeront en Suisse.

Quant à Céline Misiego, elle a abordé la question des clubs sportifs amateurs, pour lesquels la Coges aimerait savoir ce que le Conseil d'Etat a prévu pour les inciter à favoriser les déplacements en transports publics.

Long de 106 pages, le rapport 2023 de la Coges recense 24 observations (ainsi que plusieurs remarques), sur lesquelles le Conseil d'Etat devra se positionner d'ici la fin mai. Ces réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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