Lausanne
Feu vert pour la nouvelle gare de Lausanne
L'Office fédéral des transports (OFT) donne son aval à la transformation de la gare de Lausanne. Les travaux doivent notamment permettre de prolonger certains quais et de creuser des passages sous voie plus larges.
Chantier "très complexe"en raison de son ampleur, de son emplacement en ville et de "ses interdépendances avec d'autres projets ferroviaires", la transformation de la gare de Lausanne vient de passer une nouvelle étape. L'OFT lui octroie son permis de construire, indique-t-il mardi.
Ce dossier, déposé par les CFF en tant que maître d'ouvrage, comprend différentes mesures qui doivent contribuer à répondre au doublement de la fréquentation des trains attendu pour 2030. Parmi celles-ci, la construction de quais de 420 mètres de long.
Ce prolongement doit permettre aux trains grande ligne plus longs, capables d'accueillir davantage de voyageurs, de circuler entre Genève et la Suisse orientale. Trois passages sous voie plus larges, au lieu de deux actuellement, seront réalisés ce qui permettra aux utilisateurs de se rendre directement au métro.
70 puis 30 oppositions
Quelque septante oppositions avaient été déposées à l'issue de la première mise à l'enquête des aménagements. Après des adaptations qui ont entraîné deux modifications du projet et deux mises à l'enquête supplémentaires, 30 oppositions ont été recensées, précise l'OFT. Principal motif: l'impact du chantier sur le quartier.
Dans sa décision, l'office dit avoir fixé des charges en rapport avec la protection de l'environnement et des aspects techniques du projet. Reste qu'un recours au Tribunal administratif fédéral est toujours possible.
Détails en automne
Dans un communiqué commun, les CFF, le canton de Vaud et la Ville de Lausanne saluent cette "étape importante". L'ex-régie fédérale va maintenant analyser cette décision puis déterminer son calendrier précis. Les partenaires souhaitent présenter cet automne les détails du projet.
Le réaménagement du site se fera néanmoins étape par étape. Une partie des travaux, comme le prolongement et l'élargissement de certains quais, doit être achevée à l'horizon 2025.
Les travaux sont devisés à près de 1,3 milliard de francs, dont environ 900 millions sont financés par la Confédération. Le solde se répartit entre CFF Immobilier, le canton de Vaud et Lausanne.
Léman 2030
La transformation de la gare de Lausanne est un point central du programme Léman 2030 qui veut améliorer l'offre sur l'arc lémanique et au-delà. Ce projet vise à pouvoir accueillir les 100'000 voyageurs attendus chaque jour entre Lausanne et Genève.
(KEYSTONE-ATS)
Lausanne
Ouverture lundi du point de vente régulée de cannabis à Lausanne
Le point de vente régulée de cannabis à but non lucratif à Lausanne ouvrira lundi, à la rue du Maupas 7. Il proposera trois types d'herbe aux 250 consommateurs déjà inscrits au projet-pilote intitulé Cann-L. Les bénéfices réalisés serviront à la prévention et à la sécurité.
Le magasin à la devanture sobre et à l'intérieur épuré ne se veut pas incitatif et ne fait aucune promotion de son produit. Les trois - bientôt quatre - types de sachets de trois grammes d'herbe, baptisés Alpha, Bêta, Gamma et Delta, - allant de moins de 5% à plus de 15% de THC -, ainsi que la résine de cannabis qui complètera bientôt l'assortiment, demeureront ainsi sous le comptoir.
"L'offre pourrait évoluer, l'idée est de proposer un choix aux consommateurs", a expliqué jeudi Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse lors de la présentation du lieu aux médias. "Sur le marché noir, les gens achètent ce qu'ils trouvent. Ce sont souvent des produits très forts, mais peut-être que des produits moins forts leur conviendraient très bien", dit-il.
Peu de stocks
Le cannabis récréatif sera vendu entre neuf et douze francs le gramme, en fonction du taux de THC. Ces prix sont comparables à ceux du marché noir, sauf pour les achats en très grande quantité. Les produits sont exclusivement destinés à une consommation personnelle et dans la sphère privée.
L'entier du cannabis vendu dans le magasin est bio et provient d'un site de production dans le canton de Vaud. D'autres sites pourraient ouvrir, en fonction de la demande. Le lieu des cultures est maintenu secret pour des raisons de sécurité. De même, le magasin disposera de stocks très limités afin de minimiser les risques.
Une équipe de sept personnes, toutes issues du milieu de la vente, mais ayant reçu une formation spécifique, servira les clients. Outre le comptoir de vente, le magasin compte un lieu d'échanges informels autour d'une table basse, proposant des prospectus sélectionnés par Addiction Suisse.
Quitter le marché noir
Les participants - tous majeurs, résidant à Lausanne et déjà consommateurs de cannabis- n'ont pas le droit d'acheter plus de 10 grammes de cannabis à la fois et ne doivent pas consommer plus de 10 grammes de THC par mois. "Les 250 premiers inscrits ont entre 35 et 37 ans en moyenne et sont des hommes à 80%. Ils consomment du cannabis quotidiennement ou presque, et de longue date, et ont envie de quitter le marché noir", a précisé Frank Zobel. Le projet Cann-L entend recruter quelque 1500 participants d'ici cet été.
Les participants disposent d'une carte personnelle permettant d'acheter le cannabis. Cette carte servira également à justifier de la possession du produit en cas de contrôle par la police.
Inspiré du Québec, le projet lausannois a pour objectif de suivre l'évolution du marché noir, mais aussi d'évaluer les effets d'une vente à but non lucratif sur le comportement des consommateurs. A cet effet, les participants devront répondre à un questionnaire tous les six mois, dans le cadre d'une étude scientifique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le 117 rejoint les centrales d'urgence sur un seul site
Les quatre principales centrales d'urgence vaudoises - le 117, le 118, le 144 et le numéro des médecins de garde - sont désormais toutes regroupées sur un seul site ultra sécurisé à Lausanne. Le siège administratif de l'ECA a accueilli jeudi la dernière qui manquait, à savoir la centrale de police vaudoise et lausannoise.
La future centrale de gestion coordonnée du trafic de l'agglomération Lausanne-Morges (GCTA) doit encore suivre à fin 2024. A ces centrales viendront encore s'ajouter les infrastructures de gestion de crise de l'Etat de Vaud: le poste de commandement des opérations de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), ainsi que les locaux de conduite de la Protection civile vaudoise (PCi).
Ce grand "Alarm Receiving Center" (ARC) qui a coûté quelque 34 millions de francs sera alors à 100% au complet. Il se situe dans un même vaste espace au nouveau siège de l'Etablissement cantonal d'assurance (ECA) inauguré en 2021 près de la Blécherette (ECAvenir). Les opérateurs resteront structurés par centrales et métiers.
"Montée en puissance"
Après la centrale de traitement des alarmes (118) en avril dernier, la centrale des appels sanitaires urgents (CASU) 144 et la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG) pour Vaud et Neuchâtel, c'est donc au tour de la centrale vaudoise police (CVP) de rejoindre l'ARC. Le déménagement a été effectué avec "succès" dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le Canton dans un communiqué.
"Cette réunification permet une montée en puissance lors des prises en charge d'événements d'importance et améliore la capacité des acteurs sécuritaires à répondre de façon coordonnée", souligne-t-il.
Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes), 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP), 11 opérateurs du Bureau renseignement police (BRP) et 11 personnes pour des tâches de gestion administrative et de conduite.
Pour rappel, chaque année en moyenne, quelque 250'000 appels au 117 sont enregistrés, 135'000 appels au 118, 237'000 au 144 et plus de 250'000 à la CTMG, auxquels viennent s'ajouter 66'000 alarmes du système Sécutel. Depuis le début de cette année, la CVP a enregistré plus de 260'000 appels 117, soit en moyenne près de 800 urgences par jour, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu
Le bureau de poste de Saint-François à Lausanne sera maintenu. La filiale réintégrera l'Hôtel des postes au plein coeur de la ville une fois les travaux de transformation dans le bâtiment historique terminés, a annoncé jeudi La Poste dans un communiqué. Le chantier débutera en janvier 2024 et durera quelques années.
Durant cette fermeture temporaire, les clients pourront effectuer leurs transactions postales auprès de la filiale de Lausanne 1 à l'avenue de la Gare, qui se présentera dans un environnement modernisé et celle de la Riponne, tout comme dans la filiale en libre-service en face de la gare, ajoute le géant jaune. Les bureaux de Postfinance, actuellement aussi dans la bâtisse de Saint-François, déménageront, eux, durablement au Flon dès le 20 décembre.
"La Poste est heureuse d'annoncer que la filiale de Saint-François, sise à la Place Saint-François 15, intégrera de nouvelles surfaces dans les locaux de l'Hôtel des postes, une fois la rénovation entreprise par la société propriétaire PSP Real Estate AG (PSP)", écrit-elle. Les clients pourront y effectuer leurs dernières transactions postales jusqu'au samedi 30 décembre à 11h30, précise-t-elle.
Et de rappeler que la Poste a toujours souhaité rester dans le bâtiment actuel. Cette annonce est-elle donc un soulagement? Laurent Savary, directeur politique et communication pour la Suisse romande.
La possible disparition de cet office avait pourtant fortement mobilisé à Lausanne. Plusieurs manifestations avaient été organisées et une pétition, lancée par le collectif "La Poste doit rester à Saint-François" avait recueilli plus de 3'000 signatures. La levée de boucliers de la population signifie-t-elle que le géant jaune a désormais une image de « grand méchant » ? On retrouve Laurent Savary.
Mobilisation clef
De son côté, le collectif "La Poste doit rester à Saint-François" s'est réjoui de l'annonce de maintien. Mais peu importe si la Poste a toujours souhaité rester dans le bâtiment historique, il serait faux de dire que cet office de poste n’a jamais été menacé, selon le membre du collectif et conseiller communal lausannois Benoît Gaillard.
Pour Benoît Gaillard, c'est la population qui a fait la différence.
Rappelons encore que la poste de Saint-François doit tout de même fermer durant le chantier de l’Hôtel des postes, c’est-à-dire environ deux ans. Ses clients devront se rabattre sur les bureaux de la Riponne et de la gare dès le 30 décembre.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Lausanne
A minuit, le budget finalement accepté par le Conseil communal
Il aura fallu attendre les premières minutes de la journée de mercredi pour que le Conseil communal de Lausanne accepte le budget 2024 de la Ville. Alors que la droite souhaitait continuer les débats mercredi soir, le camp rose-vert a réussi à classer le dossier.
Le budget de la Ville de Lausanne a été accepté en pleine nuit. Le Conseil communal a en effet adopté ce projet après minuit, lors d’une session ajoutée au dernier moment.
Peu avant minuit, une proposition du PLR souhaitait reporter et terminer le débat (et le vote final) ce mercredi soir lors d'une séance additionnelle déjà planifiée. Mais la gauche a réussi a ouvrir cette nouvelle session, à 00:01, pour quelques minutes.
Certains élus ont dénoncé une tentative de coup de force de la gauche pour faire voter le budget ce mardi. C'est notamment le cas du conseiller communal UDC Valentin Christe :
Faux, rétorque le conseiller communal socialiste Louis Dana :
Le résultat final était finalement de 52 oui pour 33 non. Soit donc plus que la majorité absolue.
Pour sa part, la conseillère communale Vert'libérale Virginie Cavalli dénonce une situation irresponsable :
Si les Vert's Libéraux ne remettent pas en question la question des investissements, ils dénoncent ici que le déficit est principalement lié à des frais de fonctionnement.
"Un bricolage à minuit"
L'UDC dénonce comme toutes ces dernières années un budget "irresponsable". Et Valentin Christe, lors d'une prise de parole mardi soir, a qualifié la proposition de nouvelle séance nocturne de "bricolage à minuit"
Louis Dana réfute l'ambiance "chaotique" de la fin de séance mardi soir et souligne que le dossier était quasiment clos :
Pour Virginie Cavalli, le camp rose-vert a de plus en plus de peine à justifier des exercices aussi déficitaires.
Cette nouvelle séance a donc dû être ouverte à 00h01, pour se terminer quelques minutes plus tard. Avec les indemnités des conseillers communaux, qui se montent à 80 francs par personne et par séance présente, cela représente plusieurs milliers de francs.
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