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Genève se défend contre la prolifération des antennes 5G

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Swisscom justifiait l'une des antennes par la fréquentation de la nouvelle gare des Eaux-Vives, à Genève. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Tribunal fédéral rejette cinq recours de Swisscom contre des refus d'autorisation d'installer des antennes 5G sur des bâtiments dignes d'intérêt dans le canton de Genève. L'opérateur n'a pas démontré que la couverture 5G était à ce point lacunaire pour justifier ces atteintes aux sites.

Les recours portent sur deux demandes en vieille ville, deux dans le quartier des Eaux-Vives et une dans la commune de Bardonnex. Dans cette dernière, Swisscom souhaitait installer un mat de plus de 4 mètres sur l'ancienne douane de la Croix-de-Rozon. Or ce bâtiment de 10 mètres, datant de 1850, est inscrit au recensement architectural du canton.

En vieille ville, les demandes concernaient des immeubles au Boulevard des Philosophes et au Mont-de-Sion situés dans un périmètre figurant à l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse (ISOS).

Aux Eaux-Vives, les bâtiments concernés se trouvaient à l'avenue de Chamonix et à la rue des Vollandes. Swisscom invoquait notamment une couverture 5G insuffisante pour les usagers de la nouvelle gare des Eaux-Vives.

Dans tous ces cas, la 1ère Cour de droit public a estimé que Swisscom n'a pas suffisamment établi la nécessité de renforcer sa couverture. Les autorités genevoises pouvaient donc faire prévaloir la protection de ces sites. (arrêts 1C_308, 361, 362, 527 et 542/2023 du 8 octobre 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne pour moins de stress face à la transition école-métier

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La campagne "Après l'école, on fait quoi" vise à aider les jeunes dans leur transiton école-métier. (©Ville de Lausanne)

Et toi, tu veux faire quoi comme métier ? Une question que les jeunes entendent souvent! Et elle prend une autre dimension encore lorsque l’heure du choix approche. Elle peut même être source de stress. Pour aider les élèves, la Ville de Lausanne lance une campagne de sensibilisation, développée avec l’aide de jeunes.

Difficile de choisir une carrière. Et cette transition école-métier est une source de stress pour de nombreux jeunes. Si le Canton met plusieurs outils à disposition, il est parfois difficile de s’y retrouver. C’est une des raisons qui a poussé la Ville de Lausanne a lancé sa propre campagne de sensibilisation. Développée avec l’aide de jeunes « Après l’école, on fait quoi » met notamment un guide à disposition. Il permet d’aider les élèves à se poser des questions et à les orienter vers les outils qui leur permettront de trouver des réponses. Pour Fatema Alipoor, gymnasienne impliquée dans le projet, cette opération est plus que bienvenue. Elle aurait d’ailleurs aimé en profiter lorsqu’elle-même était assaillie par le doute.

Fatema AlipoorGymnasienne et membre du Conseil des jeunes

Dès la rentrée d’août, d’autres mesures suivront : notamment des soirées parents, la diffusion d’une vidéo créée par des élèves ou encore des interventions de jeunes directement dans les classes pour échanger autour du sujet de la transition école-métier.
Reste que normalement, la communication autour de cette étape est à la charge du Canton. Pourquoi Lausanne a voulu compléter ça avec une campagne de son cru ? Réponse de Virginie Huguet, responsable transition école métier pour la Ville.

Virginie HuguetResponsable transition école-métier pour la Ville de Lausanne

La Ville argue encore que le taux de jeunes sans perspective de formation est nettement plus élevé à Lausanne que dans le reste du Canton, selon des informations transmises par les autorités cantonales. Elle n’a toutefois pas été en mesure de transmettre des chiffres précis, un directeur de collège soulignant tout de même que les jeunes « sans solution » représentaient une proportion « marginale ».

Questionner et expliquer

Une chose est certaine pour la Ville : il est aujourd’hui crucial d’accompagner les jeunes pour leur éviter une dose trop importante de stress. Mais alors faut-il bannir de notre vocabulaire la fameuse question : « qu’est-ce que tu vas faire comme métier ? ». Réponse de Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.

Helay FatahAssistante de projet et ancienne présidente du Conseil des jeunes

Toutes les informations sur cette campagne de sensibilisation sont à retrouver sur le site internet de la Ville de Lausanne.

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Lausanne: mieux accompagner les élèves vers le monde professionnel

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La Ville de Lausanne souhaite mieux accompagner les jeunes vers le monde professionnel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/ROLAND WEIHRAUCH)

La Ville de Lausanne veut mieux guider les jeunes et leurs parents lors de l'étape cruciale entre l'école et le monde professionnel. Elle lance la campagne "Après l'école, on fait quoi ?" en partenariat avec Lausanne Région, le Conseil des jeunes de Lausanne et Unisanté.

Déployée sur deux ans, cette nouvelle campagne s'adresse aux élèves lausannois de 10e et de 11e en voies prégymnasiale (VP) et générale (VG). Elle a été conçue pour toucher au mieux son public cible: "Une jeune est à la tête de la campagne et nous avons mis plus de temps pour la déployer afin de la faire germer et mûrir", a expliqué le chef du Service quartiers, jeunesse et familles, Simone Horat, mardi devant la presse.

Cette campagne vise à épauler les jeunes lors d'une période de transition particulièrement stressante: "Le choix de voies professionnelles ou d'écoles supérieures, c'est surtout une responsabilité, c'est un choix qui doit faire sens et qui est peu expérimenté", a indiqué Olivier Dezuari, directeur de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère.

"A un âge où tout change"

Ce moment clé "demande une connaissance de soi qui est énorme, surtout à un âge où tout change. En plus, les chemins ne sont pas les mêmes pour tout le monde", a ajouté Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.

Le programme "Moi, Mon réseau, Mon futur", crée par Lausanne Région en 2019 pour aider les élèves à identifier leurs compétences personnelles et sociales et à comprendre l'importance de leur réseau, a touché plus de 5000 élèves au niveau régional. Pour la nouvelle campagne "Après l'école, on fait quoi?", 61 classes seront touchées en 2025, ce qui représente plus de 1263 élèves.

L'intérêt de la Ville de Lausanne est grand dans cette campagne: "Les jeunes lausannois sont moins nombreux à s'orienter vers des voies professionnelles, notamment parce que les professions de service sont moins visibles dans les zones urbaines", a relevé David Payot, municipal en charge de l'enfance, de la jeunesse et des quartiers.

Un guide inspiré d'un plan de métro

L'outil-phare de cette campagne consiste en un guide envoyé à tous les élèves de 10e et 11e années et à leurs parents. Comprenant six thématiques, il a été conçu avec des jeunes ayant précédemment vécu cette période de transition. Ce dépliant s'inspire d'un plan de métro et doit permettre d'explorer les différentes options scolaires et professionnelles.

Parmi les autres projets à venir figurent la production d'une capsule vidéo, une sensibilisation dans les classes, des soirées parents "clés en main", une étude de terrain menée par le Groupe de recherche sur la santé des adolescents d'Unisanté, ainsi que l'installation d'un présentoir sur roulettes avec 190 cartes métier.

Une campagne de ce type représente un coût compris entre 150'000 et 200'000 francs. Une partie du financement est assurée par la Ville, tandis que le reste est couvert par des levées de fonds. Des partenaires tels que Lausanne Région contribuent également en proposant des prestations sur le terrain, notamment avec les ateliers "Moi, Mon réseau, Mon futur" dans les classes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Municipalité de Lausanne: Pierre-Antoine Hildbrand se représente

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Le PLR Pierre-Antoine Hildbrand vise un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne. (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le PLR Pierre-Antoine Hilbrand briguera un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. En charge de l'économie et de la sécurité, il souhaite "poursuivre son service à la communauté".

Dans une interview publiée mardi par 24 heures, le PLR déclare aimer "toujours autant cette ville" où il siège depuis 2016. Son autre raison pour se déclarer maintenant est de "permettre au PLR d’organiser la désignation de ses candidats et candidates dans les délais adéquats".

En vue des élections, Pierre-Antoine Hildbrand et son parti vont s'engager "sur deux sujets particulièrement importants. D’une part, le métro M3 pour lequel il faudra obtenir le financement du Canton. C’est déterminant pour Lausanne. D’autre part, la défense de la classe moyenne, en retrouvant un équilibre entre les gens qui travaillent et ceux qui sont assistés", souligne l'élu.

M. Hildbrand, 48 ans, est actuellement l'unique municipal de droite de l'Exécutif lausannois. Selon le PLR, "la plus grande difficulté est de rester collégial lorsque l’électorat de centre droit souhaiterait une rupture visible de la collégialité". Et de souligner que ses "objectifs comme directeur de la Sécurité et de l’Economie" ne lui "semblent pas marqués par une inféodation à la majorité".

Alors que les prochaines élections communales vaudoises sont programmées en mars 2026, la socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont d'ores et déjà annoncé leur départ. Depuis plusieurs années, l'Exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Deux nouveaux parlementaires ont prêté serment, dont Stéphane Balet

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Le conseiller communal socialiste d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet retrouve le Grand Conseil vaudois après deux ans et demi de parenthèse (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Deux nouveaux députés ont fait leur entrée mardi au Grand Conseil vaudois. Le socialiste yverdonnois Stéphane Balet, 57 ans, retrouve son siège, perdu lors des dernières élections. Il succède à son camarade Cédric Roten. Le vice-président des Verts vaudois et conseiller communal de Mies, Jean-Valentin de Saussure, 24 ans, remplace, lui, son collègue de parti Pierre Wahlen.

Les deux députés, élus en remplacement de leurs collègues démissionnaires, ont été assermentés en début d'après-midi par le président du Parlement Jean-François Thuillard. Cédric Roten et Pierre Wahlen ont annoncé leur départ en décembre, le premier parce qu'il prend la direction de l'Ecole technique des métiers de Lausanne (ETML), le second pour se concentrer sur ses activités à la Municipalité de Nyon (environnement et services industriels).

Le conseiller communal d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet avait été élu une première fois en 2017 au Grand Conseil. Il n'avait de justesse pas été réélu cinq ans après, mais figurait donc comme premier des viennent-ensuite.

Jean-Valentin de Saussure avait, lui aussi, échoué à quelques voix près son élection au parlement cantonal. Le jeune politicien est par ailleurs l'assistant parlementaire à Berne de la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (Verte/VD). Il devient le deuxième plus jeune député du Grand Conseil derrière Oleg Gafner, lui aussi du parti écologiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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