Économie
Hôpital de Rennaz: le rapport de la CEP publié après les élections
Le rapport de la commission d'enquête parlementaire (CEP) vaudoise sur les difficultés financières de l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) de Rennaz sera publié après le 2e tour des élections cantonales. Ses 17 membres ont terminé leurs auditions et vont aborder la phase finale de leurs travaux, indiquent-ils mercredi.
Instituée par le Parlement le 30 mars 2021 et constituée en mai dernier, la CEP-HRC est "chargée d'investiguer et de rapporter au Grand Conseil sur la mise en ½uvre et le suivi de la construction ainsi que sur la gestion de l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) et de faire toute la lumière sur ce dossier". Elle a démarré ses travaux effectifs en juillet.
Dans le détail, cette CEP a dû par exemple examiner la gouvernance et la transparence dans la direction du projet de l'HRC, l'échange d'informations et les relations entre les différentes entités du management, le contrôle et la gestion des coûts de construction, le contrôle des crédits obtenus et la transparence des informations financières ou encore le dimensionnement de l'hôpital lui-même.
Vaud et Valais à la rescousse
Pour mémoire, l'HRC, qui a permis de regrouper cinq sites hospitaliers de la région, a accueilli ses premiers patients à Rennaz en novembre 2019. Ses difficultés financières ont éclaté au grand jour quelques mois plus tard, avec l'annonce d'un trou de 18 millions de francs dans les comptes 2019, soit un déficit trois fois plus élevé que prévu.
Les cantons de Vaud et du Valais ont été appelés à la rescousse pour assurer la viabilité de l'établissement. Des garanties d'emprunt supplémentaires ont été demandées pour 70 millions de francs (400 millions en tout). Au niveau de l'exploitation, un soutien financier de 125 millions de francs sur quinze ans est prévu.
Visite sur place
Les 17 membres de la commission d'enquête ont procédé à la réquisition de documents auprès des nombreuses instances concernées par son mandat. Elle a reçu 46 classeurs fédéraux, soit l'équivalent de 12'700 pages de documents papier, ainsi que 10'220 fichiers numériques (7.32 Go au total), détaille-t-elle dans un communiqué.
De novembre 2021 à février 2022, la CEP-HRC a organisé 22 auditions. Ces dernières ont engendré 255 pages de procès-verbaux d'audition, résumant 33 heures et demie d'entretien, ajoute-t-elle. Les membres de la commission se sont en outre rendus le 30 septembre à Rennaz pour une visite de l'HRC.
"A ce jour, l'engagement des députés-membres représente 1888 heures dédiées aux travaux de la commission, avec l'appui d'un secrétariat constitué de trois collaborateurs, qui a consacré à ce jour 2500 heures de travail au soutien administratif et scientifique".
Pas avant le 10 avril
La commission a désormais engagé la dernière phase de ses travaux, soit la rédaction de son rapport, qui est attendu par le Grand Conseil pour le 31 mars 2022. "Pour éviter tout risque d'instrumentalisation de son rapport à l'occasion des élections cantonales des 20 mars et 10 avril prochain, la CEP-HRC a décidé de rendre son rapport dans les semaines qui suivront la tenue du scrutin", annonce-t-elle.
"La technicité, l'ampleur et l'élargissement du périmètre de l'enquête ont également une influence sur ce calendrier", tient-elle encore à préciser.
Le recours à ce rare dispositif, dont la dernière utilisation dans le canton remonte à 2003 avec la débâcle de la BCV, avait été demandé par la droite. Le gouvernement et la gauche de l'hémicycle s'y sont opposés, eux, depuis le début. Sa création avait été acceptée de justesse, à une voix près. Les députés valaisans ont, eux, refusé d'enquêter sur l'HRC, dont le Valais est propriétaire pour un quart.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les caisses de pension toujours sous pression
La baisse des rendements des obligations d'entreprises suisses a fait reculer le taux d'escompte à son plus bas niveau en deux ans, augmentant la pression sur les caisses de pension.
L'indice de prévoyance calculé par Willis Tower Watson (WTW) a perdu 3,7% au troisième trimestre, comparé au trimestre précédent, selon un relevé publié mardi. Le taux d'escompte est quant à lui passé de 1,27% à 0,95% au cours de la même période, soit un recul de 30 points de base, aggravant la situation financière des caisses de pension, avertit WTW.
Cette diminution a contribué à une hausse de 5,6% des "Projected Benefit Obligation (PBO)", soit les ressources nécessaires pour couvrir les retraites futures.
Dans le même temps, les actifs ont affiché un rendement de 2,5% qui n'est cependant pas parvenu à compenser cette augmentation des engagements. La couverture des caisses de pension s'est par conséquent sensiblement détériorée de 3,7% par rapport au deuxième trimestre.
A fin septembre, l'indice illustratif du taux de financement, soit le rapport entre les actifs et les engagements de prévoyance, s'élevait à 121,1%, contre 124,8% à fin juin.
Dès lors, les instituts de prévoyance vont devoir ajuster l'allocation de leurs actifs afin de s'adapter aux nouvelles réalités économiques, estime le cabinet de conseil. A savoir, les baisses de taux d'intérêt, les incertitudes et les disparités de conditions économiques selon les régions.
"Dans l'ensemble, les développements actuels nécessitent une approche flexible et stratégique de la politique monétaire et des stratégies d'investissement", conclut WTW.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Une alliance de gauche contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des "conséquences dramatiques" pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher.
Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne.
Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
Les deux objets s'inscrivent dans une "stratégie perfide du lobby immobilier" visant à faciliter la résiliation de baux pour augmenter les loyers, selon Carlo Sommaruga, président de l'Association des locataires (Asloca). L'alliance regroupe des associations de défense des droits des consommateurs, des retraités, des étudiants ainsi que le PS et les Vert-e-s.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS sommé de retravailler son plan d'urgence
L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) exige d'UBS une révision des plans de stabilisation et d'urgence en raison du rachat de Credit Suisse (CS).
Elle estime que l'intégration de CS rend nécessaires des adaptations afin de garantir la capacité d'assainissement et de liquidation de la banque aux trois clés.
L'approbation annuelle des plans de stabilisation et d'urgence a conséquemment été suspendue, indique mardi le gendarme des marchés financiers dans un communiqué. La Finma attend d'UBS qu'elle développe davantage sa planification de liquidation en cas de nécessité. Conformément au rapport du Conseil fédéral sur la stabilité des banques, la loi doit en outre être adaptée pour offrir davantage d'options et de flexibilité en cas de crise.
Des exigences particulières
En tant que banque d'importance systémique à l'échelle mondiale, UBS doit en effet satisfaire à des exigences particulières en matière de prévention des crises. Elle doit ainsi élaborer des plans de stabilisation et d'urgence qui sont l'un comme l'autre évalués chaque année par la Finma.
Le plan de stabilisation décrit comment l'établissement peut éviter par ses propres moyens une situation de déstabilisation ou un risque d'insolvabilité. Le plan d'urgence démontre comment les fonctions d'importance systémique peuvent être maintenues si la stabilisation ne réussit pas.
Tirer les leçons de la crise
Dans son évaluation de la capacité d'assainissement et de liquidation d'UBS du 31 décembre 2023, la Finma a constaté des problèmes du fait de l'intégration de Credit Suisse. UBS continue de répondre aux exigences, notamment en matière de capacité d'absorption des pertes. Mais son plan de liquidation doit être développé afin d'élargir les possibilités d'action en cas de risque d'insolvabilité.
Ainsi, pour la Finma, UBS devrait tenir compte dans ses hypothèses des enseignements tirés de la dernière crise, notamment en ce qui concerne la rapidité et l'ampleur des retraits de dépôts. La grande banque devrait pouvoir mettre en oeuvre plus rapidement les mesures décrites dans ses plans et de manière plus indépendante les unes des autres. Par ailleurs, UBS devrait accorder davantage d'attention aux mesures génératrices de liquidités afin de suivre la dynamique créée par la numérisation.
Dans son plan d'urgence, UBS doit notamment revoir la planification des liquidités et le refinancement de l'entité suisse. La planification d'urgence doit en particulier tenir compte des adaptations du modèle comptable en lien avec les activités allant au-delà des fonctions d'importance systémique.
"Les travaux ont déjà commencé" ___
En réaction au communiqué de la Finma, UBS a tenu à préciser qu'elle remplissait les conditions requises pour être dissoute en cas de crise, conformément à sa stratégie de restructuration privilégiée.
"UBS s'appuie sur un modèle économique durable et dispose d'une capacité d'absorption de pertes d'environ 200 milliards de dollars. L'expérience de la crise de Credit Suisse nécessite désormais de développer davantage la planification de liquidation afin d'élargir spécifiquement les plans existants. UBS a déjà commencé les travaux", indique mardi un porte-parole de la banque aux trois clés.
A l'approche de 10h30, la nominative UBS cédait 1,3% à 27,545 francs, dans un SMI en petite hausse de 0,02%.
cw/jh
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les livraisons de ciment repartent à la baisse au 3e trimestre
L'amorce d'embellie observée sur les six premiers mois de l'année par l'industrie suisse du ciment a fait long feu entre juillet et fin septembre. Les livraisons se sont contractées de 8% sur un an à 914'625 tonnes.
Cemsuisse soupçonne dans son compte-rendu périodique publié lundi la réticence persistante à investir dans la construction d'être à l'origine de cette dégradation de la marche des affaires. La faîtière perçoit toutefois des signes avant-coureurs d'une reprise, dans le domaine des infrastructures en particulier.
La ventilation de la demande n'a guère évolué, plus de 96% se concentrant sur les ciments considérés comme économes en émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Un gros tiers des livraisons ont été acheminées par le rail et le reste par la route.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
InternationalIl y a 17 heures
Israël envisage de bombarder des sites militaires iraniens
-
InternationalIl y a 18 heures
Taïwan dit avoir détecté 153 avions chinois en une journée
-
VaudIl y a 17 heures
Un député vaudois inquiet pour les dernières années de Savatan
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: entrée en vigueur début 2025 pour la loi sur la mendicité
-
InternationalIl y a 3 jours
SpaceX rattrape une partie de sa mégafusée
-
InternationalIl y a 3 jours
Le propriétaire de Stahl Gerlafingen déçu par le Conseil fédéral
-
InternationalIl y a 2 jours
La Kényane Chepngetich pulvérise le record du monde
-
InternationalIl y a 2 jours
Aryna Sabalenka se rapproche d'Iga Swiatek