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Lausanne

La police empêche un nouveau match sauvage à Lausanne

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Les pompiers de la ville de Lausanne évacuent un but de football à côté de policiers et de jeunes du quartier des Boveresses lors de la crise du Coronavirus (Covid-19) le vendredi 22 mai 2020 a Lausanne. Près de 1000 jeunes ont bravé l'interdiction de rassemblement lors d'un match de football sauvage organise jeudi soir aux Boveresses, dans les quartiers nord de Lausanne. Aucune interpellation n'a eu lieu. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
La police de Lausanne est intervenue vendredi soir dans le quartier des Boveresses pour éviter la tenue d'un nouveau match de football sauvage. La veille, une partie avait réuni environ 1000 jeunes en dépit des interdictions de rassemblement.

Tous les buts se trouvant dans ce quartier, situé sur les hauts de la ville, ont été retirés vendredi soir et évacués sur des camions de pompiers, a expliqué à Keystone-ATS Antoine Golay, porte-parole de la police lausannoise. Cette opération a été menée "à titre préventif", a-t-il relevé.

Des groupes de jeunes "semblaient vouloir venir jouer", mais ils en ont été dissuadés par la police, a rapporté le porte-parole. Il a précisé que la police avait contrôlé des identités, mais que personne n'avait été interpellé.

Cette opération a été menée en coordination entre la Ville de Lausanne et le canton de Vaud. "Nous avons pris toutes les mesures pour qu'il n'y ait pas de match ce soir", avait prévenu la conseillère d'Etat en charge de la sécurité Béatrice Métraux, interrogée dans le 19h30 de la RTS.

Trop dangereux

Jeudi soir en revanche, la police a été prise de court aux Boveresses, où un match réunissant environ 1000 jeunes a pu se dérouler, selon une information de la RTS. La police n'est pas intervenue, mais elle a ouvert une enquête pour trouver les responsables.

"Vu le nombre de personnes présentes, il aurait été peut-être dangereux voire contre-productif que les policiers interviennent", a expliqué M. Golay. Il a raconté que les forces de l'ordre étaient restées à distance pour éviter d'éventuels débordements.

"Nous savions que quelque chose se préparait, mais sans connaître l'endroit exact. Il était donc difficile d'empêcher ce match en amont", a indiqué M. Golay, précisant que ce type de rencontre s'organise entre jeunes sur les réseaux sociaux.

Le match sauvage aux Boveresses n'était pas le premier du genre à se dérouler. Au moins un autre, à Chavannes-près-Renens, a été organisé ces derniers jours. "Des enquêtes vont être menées en collaboration avec le canton. Les responsables et les participants qui auront pu être identifiés seront dénoncés", a affirmé M. Golay.

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Hockey

Damien Riat: "Un incroyable travail d'équipe"

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Damien Riat a inscrit le 3-2 décisif pour Lausanne (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Buteur pour son troisième match d'affilée, Damien Riat retrouve son flair au meilleur des moments. Mais le numéro 9 du LHC refuse les louanges.

"C'est vraiment l'équipe qui a fait la différence ce soir." Auteur du 3-2 décisif, Damien Riat ne tire pas la couverture à lui. Mais il accepte de raconter son but: "On est calme, on reste dans le milieu. On récupère le puck et je vois les Zurichois à la traîne. Robin (réd: Kovacs) fait un travail magnifique et me met un puck parfait sur la palette."

Le LHC s'est finalement imposé 4-2 et a infligé à Zurich sa première défaite des play-off. Les Vaudois ont aussi su battre Simon Hrubec à quatre reprises, un bel exploit au vu des séries réalisées par le gardien tchèque. "Il est gros dans le but, il prend beaucoup de place, analyse Damien Riat. Le truc c'est d'essayer de le faire bouger de gauche à droite, on l'a vu à la vidéo."

Au-delà de l'observation du gardien adverse, on a le sentiment que les Vaudois ont bien appris de leur défaite mardi. "Le premier match, on se regardait beaucoup entre les deux équipes, raconte le Genevois. Mais on a beaucoup analysé pour gommer nos erreurs. On sait qu'ils ont des joueurs techniques. Mais si on les contient, ils peuvent perdre des pucks et on ne leur a pas laissé grand-chose à l'intérieur."

Profiter des moments forts

Et les joueurs de Geoff Ward ont presque joué 60 minutes. "On en a joué 55, précise Riat. Parce que lors des cinq premières, ils sont venus forts."

Mais les Lions lausannois ont su marquer sur des moments forts et profiter du momentum en laissant peu de place à leurs adversaires en zone défensive. "On reste calme, on joue notre jeu et on saisit les opportunités quand elles se présentent", note encore l'ailier du LHC.

Le but va être maintenant de répéter l'opération samedi pour l'acte III après deux matches de très bonne facture. "Il n'y a pas de secret, on doit récupérer des pucks, bloquer des tirs et faire payer les petites erreurs", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Supérieur à Zurich, Lausanne égalise à 1-1

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Damien Riat (à gauche) s'est montré décisif jeudi (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quel match de Lausanne! Les Vaudois ont égalisé à 1-1 en finale des play-off de National League à la faveur de leur succès 4-2 à Malley jeudi soir.

Un succès vaudois mérité, voilà ce que l'on peut dire de cette deuxième rencontre de la finale. Les joueurs de Geoff Ward ont joué un hockey inspiré pour se donner le droit d'y croire dans ce duel des Lions. Comme mardi, les Lausannois ont été plus dangereux que leurs adversaires, mais cette fois ils ont su décrocher la victoire.

Tout avait pourtant plutôt mal commencé pour les Lausannois, puisque les Zurichois sont très bien entrés dans la partie. Et c'est le plus logiquement du monde que Sven Andrighetto a pu ouvrir la marque à la 4e. L'ailier zurichois a adressé un tir aussi puissant que précis.

Cette réussite a eu le don de réveiller les Lausannois. A la 10e, Michael Raffl a pu conclure un "tic-tac-toe" avec Tim Bozon et Ken Jäger. Quelques secondes auparavant, l'Autrichien avait récupéré le puck en effectuant une très solide mise en échec sur Mikko Lehtonen.

Raffl donne le ton

Raffl fut d'ailleurs l'homme en vue du premier tiers, car à la 11e le numéro 12 du LHC a sonné Rudolf Balcers en zone de défense vaudoise. Les arbitres ont donné cinq minutes avant de descendre la punition à deux pour le plus grand soulagement des supporters locaux.

Le tiers médian a vu les Vaudois dominer les débats, même si Connor Hughes a été sauvé par sa transversale à la 24e sur un lancer de Yannick Weber. Théo Rochette a lui aussi trouvé le métal à la 35e. Les Lions de Malley ont été récompensés de leur débauche d'énergie à la 38e lorsque Tim Bozon a pu nettoyer la lucarne adverse après une belle récupération de puck vaudoise en zone neutre.

Par moments, les Lausannois ont maintenu une pression impressionnante en zone d'attaque, empêchant les ZSC de changer de personnel. Mais le "Z" a cette capacité d'être dangereux à chaque instant et sur chaque bribe d'occasion. Et lorsqu'ils ont la possibilité d'être en supériorité numérique, les Zurichois ratent rarement la cible. A la 43e, c'est à nouveau Sven Andrighetto qui a fait mouche à la suite d'une passe sublime de Denis Malgin.

Kovacs et Riat décisifs

Seulement le LHC n'a jamais abandonné et sa résilience a payé. Les Vaudois ont repris les devants à la 51e grâce à Damien Riat, même s'il convient de mettre en lumière le très bon travail de Robin Kovacs qui s'est arraché pour aller chercher le puck sur cet but.

Déjà buteur mardi à Zurich et lors de la dernière confrontation contre Fribourg, l'attaquant genevois traverse une période faste. Peut-être que sa future paternité lui donne des ailes. Et si Kovacs a été frustré du 4-2 par le poteau, Michael Raffl n'a pas manqué son doublé à la 59e sur une belle déviation en power-play.

Les deux équipes vont se retrouver samedi à 20h à Zurich pour un acte III forcément très intéressant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Affaire Piller: recours de Migros rejeté par le Tribunal fédéral

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D'après le Tribunal fédéral, la coopérative régionale Migros Neuchâtel-Fribourg n'a pas la qualité pour recourir sur le plan pénal (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'homme d'affaires fribourgeois Damien Piller signe une victoire définitive dans le volet pénal du conflit l'opposant à Migros Neuchâtel-Fribourg (MNF), dont il a été président de 1996 à 2020. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté un recours de la coopérative régionale.

"Le recours doit être rejeté dans la faible mesure où il est recevable", a noté la 2e Cour de droit pénal. La décision vient confirmer un arrêt de la Chambre pénale du Tribunal cantonal fribourgeois (TC) du 5 janvier, suite à la contestation d'une ordonnance de classement du 9 janvier 2023 du Ministère public.

Les frais judiciaires de 3000 francs sont mis à la charge de la recourante, à savoir MNF, selon l'arrêt du 26 mars. La coopérative n'a pas la qualité pour recourir, sachant qu'elle a cédé à la Fédération des coopératives Migros (FCM) les prétentions civiles relatives aux versements litigieux du dossier, estiment les juges.

La partie plaignante n'est pas habilitée en conséquence à recourir en matière pénale lorsque ces prétentions sont traitées dans une procédure civile parallèle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Révocation du syndic de Perroy: à la population de trancher

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La commune vaudoise de Perroy et son syndic font parler d'eux depuis bientôt trois ans (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le sort du syndic controversé de la petite commune vaudoise de Perroy, sur la Côte, sera remis entre les mains de la population. Le Conseil d'Etat a en effet décidé de convoquer le corps électoral perrolan afin que celui-ci se prononce sur la révocation du syndic Didier Haldimann, mis en cause par une enquête administrative, sur fond de conflit d'intérêts. La date du scrutin doit encore être déterminée.

"Cette décision fait suite aux requêtes adressées au gouvernement par la Municipalité et le Conseil communal de Perroy en juillet 2023. La date du scrutin sera fixée d’entente avec les autorités communales une fois la décision entrée en force", a indiqué jeudi le Conseil d'Etat vaudois. Les requêtes de l'exécutif et du législatif perrolan se fondaient sur deux motifs essentiels, rappelle le Canton.

Tout d'abord, dans un rapport d'enquête administrative d'octobre 2021, établi à la suite de deux dénonciations de sociétés actives dans la commune, la préfète du district de l'Ouest lausannois avait conclu que M. Haldimann avait à plusieurs reprises enfreint les règles sur la récusation. Ces faits, contestés par M. Haldimann, ressortent des procès-verbaux de la Municipalité durant la période considérée.

L'élu a, lui, toujours dénoncé des dysfonctionnements au sein de l'administration. S'agissant du second motif, Didier Haldimann n'accomplit plus ses tâches de syndic et n'assiste plus aux séances de Municipalité depuis juin 2022.

Recours possibles

"Ces deux motifs étant établis et remplissant les conditions posées par l'article 139b, alinéa 3 de la loi sur les communes, le Conseil d'Etat a décidé d'ordonner la convocation du corps électoral perrolan afin que celui-ci puisse se prononcer sur la révocation du syndic de Perroy", écrit le gouvernement dans son communiqué.

"Il appartient en effet à la population de Perroy, qui a élu M. Haldimann, de décider si elle lui maintient sa confiance, en dépit des éléments mentionnés", souligne-t-il.

La décision du Conseil d'Etat peut faire l'objet d'un recours au Tribunal cantonal, puis le cas échéant au Tribunal fédéral. Si ces instances la confirment, la date du scrutin sera fixée d’entente avec les autorités de la commune de Perroy.

Réactions des avocats du syndic

Dans un communiqué de presse, les avocats de M. Haldimann affirment que la décision cantonale "semble affectée de plusieurs vices juridiques". Elle se base sur "un rapport d'enquête établi le 29 octobre 2021 par la préfète de l'Ouest lausannois et la procédure y relative, dans le cadre de laquelle Didier Haldimann n'a pas pu faire valoir ses moyens, la qualité de partie lui ayant été refusée".

"Il lui avait à l'époque été assuré que l'enquête n'était pas dirigée contre lui et que celle-ci n'aboutirait à aucune décision administrative. Or, aujourd'hui, le Conseil d'Etat se base précisément sur ce même rapport pour prendre sa décision. Dans ces conditions, nous estimons que les droits de procédure de notre mandant n'ont pas été respectés".

Les avocats du syndic ne font pas mention d'un éventuel recours dans leur communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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