Lausanne
Le Grand-Pont sera rouvert le 3 décembre prochain
Le Grand-Pont à Lausanne sera rouvert le 3 décembre prochain, après 46 semaines de travaux de rénovation qui ont chamboulé les déplacements au centre-ville. Il s'agissait de pallier la dégradation de l'ouvrage, construit en 1844, notamment une étanchéité défectueuse.
"Délais et budget - 11,5 millions de francs - ont été parfaitement respectés pour ce chantier extraordinaire qui a représenté un défi fantastique", a affirmé jeudi devant les médias la municipale lausannoise des finances et de la mobilité Florence Germond. Le tout a représenté quelque 30'000 heures de travail sur le pont.
Le tablier du pont - soit la structure qui supporte le trafic - a été démoli et reconstruit, permettant notamment de régler les importants problèmes d'étanchéité. Les maçonneries ont été traitées et les garde-corps remis à neuf dans le respect de l'esprit de cet ouvrage historique, de même que les mâts de drapeaux et l'éclairage public dont la consommation d'énergie a été réduite de près de 75%.
"La rénovation du Grand-Pont est un chantier hors normes. Nous pouvons nous féliciter d'un bilan positif, autant sur le plan des travaux que des défis de mobilité que nous avons su relever, avecl'ensemble de la population lausannoise", a dit Mme Germond.
Voitures jusqu'à quand?
Le Grand-Pont voit défiler en moyenne 16'000 véhicules chaque jour, 11'000 piétons et 1600 vélos. Le 3 décembre, la Ville ouvrira le pont à toutes les mobilités: piétons, cyclistes, voitures et bus.
La réouverture pour le trafic automobile sera en revanche provisoire. Sa durée sera définie dans le cadre des discussions en cours en lien avec la procédure du tramway Lausanne Flon - Renens (T1). En raison d'oppositions à la suite d'une mise à l'enquête complémentaire en février dernier, concernant le retrait de la rampe Vigie-Gonin (pour préserver la forêt du Flon), l'entrée en service du T1 à l'horizon 2026 pourrait être retardée.
Pour rappel, le plan de mobilité lié à la mise en service de ce tram Lausanne-Renens et à l'utilisation optimale des bus à haut niveau de service (BHNS) prévoit de rendre aux piétons l'axe entre les places St-François et Chauderon. Ce printemps, des élus lausannois de gauche ont même demandé de pérenniser directement la situation actuelle à l'issue du chantier.
Mesures efficaces
Sur le plan des mobilités, différentes mesures avaient été mises en place dès janvier 2022 afin d'accompagner les usagers pendant la fermeture totale du pont. "Le monitoring effectué indique que ces mesures d'accompagnement ont fait leurs preuves. Elles ont permis à la mobilité piétonne, aux cyclistes, aux bus et au trafic individuel motorisé de continuer de façon fonctionnelle et sécuritaire pendant toute la durée des travaux", a expliqué Mme Germond.
Les aménagements cyclables sécurisés créés sur le pont Chauderon et l'avenue Jules-Gonin ont permis une augmentation du passage des vélos de 37%. Les aménagements piétons ont facilité les déplacements à pied, "avec une appropriation forte et rapide des nouvelles traversées". La passerelle provisoire rouge a par exemple permis le cheminement de près de 13'600 personnes en moyenne par jour, avec des pics à plus de 17'000 personnes sur une journée.
Les tl améliorent les connexions
La fin des travaux s'accompagne aussi d'un nouveau réseau de transports publics (tl), avec de meilleures connexions, notamment des lignes transversales entre l'ouest, le nord et l'est de l'agglomération lausannoise. Une nouvelle ligne (17) reprendra en partie le futur tracé du tramway T1. Au total, onze lignes sont concernées par des nouveautés, issues pour certaines de l'expérience "réseau Grand-Pont" mis en place durant les travaux.
Et pour celles et ceux qui s'inquiètent de ces nouveautés, les TL ont d'ores et déjà convenu d'un partenariat avec La Croix Rouge.
Les activités vont aussi peu à peu reprendre sous les arches du pont, avec plusieurs projets en discussion. Après l'été prochain, le Grand-Pont accueillera dans tous les cas deux salles de concert sous ses arches. Le club rock Le Romandie fera peau neuve pour accueillir 300 personnes au lieu de 240 et une seconde et nouvelle salle verra le jour au rez-de-chaussée avec 150 places.
Lena Vulliamy avec Keystone ATS
Climat
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.
A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.
A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.
Nombreux défis
Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".
Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.
Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.
Moins de bruit et de pollution
Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".
Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues
La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.
La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.
Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.
Renforts en vue
La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.
Lausanne
Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois
Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).
Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.
Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).
Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).
Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités
La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.
"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.
Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.
Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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