Lausanne
Lausanne va ouvrir un second espace d'injection, à la Riponne
La Ville de Lausanne va ouvrir un second Espace de consommation sécurisé (ECS) destiné aux toxicomanes. Alors que le lieu ouvert au Vallon en 2018 sera pérennisé, une antenne sera créée au nord de la place de la Riponne, pour une période-pilote minimale de deux ans.
"La Municipalité est convaincue de la nécessité d'offrir unaccompagnement spécialisé pour permettre aux personnes toxicodépendantes d'améliorer leur état de santé et de réduire leur consommation", a déclaré mercredi devant les médias Emilie Moeschler, municipale en charge des Sports et de la cohésion sociale.
Cette pérennisation et ces nouvelles mesures suivent l'évaluation menée par Unisanté Lausanne, dont le rapport confirme la "pertinence et l'utilité" de l'ECS dans le quartier du Vallon, après un projet-pilote de trois ans. Ouvert le 1er octobre 2018, ce premier espace a vu sa fréquentation augmenter et atteindre aujourd'hui 100 personnes en moyenne par jour. Au total, pour 2022, cela a représenté 23'000 actes de consommation.
Complémentaires
Bémol toutefois, cet espace peine à attirer les personnes les plus désinsérées. Pour celles-ci, la distance et le besoin de consommer rapidement représentent des freins importants, a résumé Mme Moeschler.
Pour se rapprocher de ces personnes, réduire la consommation sauvage et les nuisances, proposer donc une alternative à l'espace public, la Ville a décidé de créer une antenne à la Riponne, haut lieu d'achats, de ventes et de consommation de stupéfiants. Prévu pour octobre prochain, elle offrira quinze places de consommation (injection, inhalation et sniff) sur une surface d'environ 100 m2.
Quatre intervenants sociosanitaires seront présents, avec un agent d'accueil et de sécurité, six jours sur sept, de 15h30 à 21h30. L'ECS de la Riponne viendra compléter celui du Vallon et sa douzaine de places, ouvert tous les jours de 09h30 à 17h30.
L'espace de la Riponne sera "plus basique" que celui du Vallon, dans le sens où il répondra surtout à l'urgence de la consommation. "Il aura un rôle d'antenne de proximité", a souligné Matthieu Rouèche, directeur de la fondation Accueil à bas seuil (ABS) qui gère l'ECS. Il a par ailleurs rappelé que l'espace du Vallon propose plusieurs prestations.
Espace public et WC: tolérance zéro
Vu cette nouvelle offre, les autorités lausannoises ont aussi annoncé que plus aucune consommation ne sera désormais tolérée dans l'espace public et les WC.
"Nous visons une situation comparable à celle que connaissent aujourd'hui Berne, Zurich ou Bâle. Nous ne sommes pas encore satisfaits. Une amélioration de la situation à la Riponne et au Tunnel est nécessaire. Certains comportements ne sont pas admissibles sur le domaine public", a expliqué Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l'économie.
La police municipale renforcera sa présence dans six lieux-clés de la capitale vaudoise, de 06h00 à 23h00, a indiqué M. Hildbrand.
Equipe sociale de rue
Le projet-pilote de la Riponne, sur deux ans, va par ailleurs s'accompagner d'une nouvelle équipe sociale de rue, rattachée à la Ville. Elle travaillera en étroite collaboration avec la police municipale dès le mois d'août prochain.
Recommandé également par Unisanté, son rôle sera de tisser des liens avec les personnes toxicodépendantes et les inciter à fréquenter l'ECS et son antenne ainsi que de prévenir les incivilités liées aux problèmes de consommation dans l'espace public. Présente six jours par semaine, cette équipe de quatre personnes sera aussi à l'écoute des questions, des doléances ou craintes des riverains et plus généralement de la population.
1,8 million par an
Le coût annuel et global de la pérennisation et des mesures complémentaires se monte à 1,78 million de francs, financé par le budget de fonctionnement communal. Ce montant comprend la participation de l'Etat de Vaud à hauteur de 40% des frais de fonctionnement de l'ECS du Vallon.
Après la publication d'articles de presse faisant mention de potentiels dysfonctionnements à l'ECS de la fondation ABS, la Ville de Lausanne et le Conseil de fondation, associés au Canton de Vaud, avaient annoncé il y a une année vouloir procéder à une analyse de la situation. Un prestataire indépendant a été chargé d'entendre l'ensemble du personnel et d'établir un état des lieux des conditions et du climat de travail.
Interrogé sur cette question, Mme Moeschler a répondu que les conclusions de l'audit étaient "rassurantes" et qu'elles n'avaient "pas soulevé de problèmes particuliers".
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Économie
Cinq cures historiques du canton ont été rénovées
L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.
Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.
"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.
Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols
La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.
"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.
Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.
De grosses différences
Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.
Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.
"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.
Le béton coulé, lanterne rouge
Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.
Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.
"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.
Distance des transports
L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.
Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains
Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.
Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.
Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.
Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte
Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.
Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.
Bande végétalisée
La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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