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Lausanne veut lutter contre les sacs en plastique dans les composts

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Il est recommandé de conditionner les biodéchets soit en vrac, soit dans un sac compostable (photo symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Trop de détritus non-conformes se retrouvent dans les conteneurs à biodéchets. Forte de ce constat, la Ville de Lausanne veut attirer l'attention de la population sur l'importance d'un tri de qualité des restes organiques.

La Municipalité a choisi de mettre l'accent sur cette thématique dans le cadre de sa campagne annuelle de sensibilisation sur les déchets, qui sera lancée mardi. Questionnant "avec ou sans?", elle a pour objectif de rappeler ce qui peut être déposé, ou non, dans les conteneurs à biodéchets, indique lundi un communiqué de presse.

A travers ses collectes, la Ville a constaté que des sacs en plastique, utilisés par beaucoup de privés pour protéger l'intérieur de leur bac à compost personnel, terminaient souvent leur course dans les récupérateurs au bas des immeubles ou en déchèterie, entre autres déchets non-conformes. Or cela a un impact négatif sur tout le processus de valorisation, explique la municipale de la Propreté urbaine, Florence Germond, citée dans le communiqué.

Jusqu'aux assiettes

Une fois vidés dans les conteneurs, les déchets végétaux ou restes alimentaires entament leur deuxième vie. Pelures de pommes, coquilles d'½ufs, pain sec et autres restes de repas vont servir à produire du biogaz, de l'électricité et de l'engrais.

Malgré des machines performantes, un sac en plastique ne pourra être complétement éliminé. Des microplastiques pourraient être présents jusqu'au bout du processus et se retrouver dans l'engrais utilisé pour faire pousser les légumes. "C'est la raison pour laquelle il est extrêmement important de suivre à la lettre les règles de tri et recommandé de conditionner les biodéchets soit en vrac ou dans un sac compostable (norme EN 13432)", souligne la Municipalité.

La campagne se déclinera sur les réseaux sociaux et dans les rues de la capitale vaudoise. Des affiches montreront une assiette de soupe dans laquelle nage un sac en plastique ou une brique alimentaire. Du 6 au 8 octobre, sur la place de l'Europe, il sera aussi possible de s'informer en détail sur le processus de valorisation des biodéchets, au contact de spécialistes de la Ville et d'entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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1 commentaire

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  1. Bibi Phoque

    12 septembre 2022 à 16:21

    La question que je me pose c'est: Y a-t-il encore quelque chose contre lequel Lausanne ne veut pas lutter? 🤭🤣

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Vaud va renaturer cinq de ses rivières pour un montant de 14,4 mio

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Le Canton de Vaud poursuit son programme de renaturation de ses cours d'eau (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Canton de Vaud veut renaturer cinq rivières sur son territoire. Le gouvernement demande au Grand Conseil un crédit d'investissement total de 14,4 millions de francs pour financer la part cantonale de ces travaux de renaturation.

Ceux-ci sont jugés prioritaires pour cinq cours d'eau, à savoir le Bey à Avenches, la Valleyre au Mont-sur-Lausanne, le Bruet à Ollon, le Grand-canal à Chessel et la Lutrive à Lutry, a indiqué jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions hebdomadaires.

"La réalisation de ces projets contribuera principalement à renforcer la protection contre les crues et à améliorer la qualité écologique de ces cinq rivières", écrit le gouvernement.

Ces nouveaux travaux s'inscrivent dans la stratégie du Canton de Vaud de renaturation des cours d'eau. L'objectif fixé par la planification est de renaturer 150 km de cours d'eau vaudois. Actuellement, environ 25 km ont été réaménagés. Confédération et communes participent aussi au financement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Conseil d'Etat vaudois devra fixer des priorités

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Le Conseil d'Etat vaudois au complet a présenté jeudi son bilan et ses perspectives à mi-législature. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Conseil d'Etat vaudois devra "prioriser" ses projets, a-t-il prévenu jeudi en faisant le point à mi-législature. En cause: un contexte financier "dégradé", qui pourrait l'être encore plus si l'initiative fiscale dite des 12% est acceptée par le peuple.

Se relayant devant la presse, les sept ministres ont tiré un bilan après deux ans et demi d'exercice et présenté leurs priorités jusqu'en 2027. Des défis qu'il s'agira de relever dans un cadre financier "contraint" et "détérioré", lequel nécessitera de "faire des choix" et "d'ajuster nos actions", ont-ils dit. Quels choix Le Conseil d'Etat ne le sait pas encore, expliquant notamment qu'il fallait attendre la publication des comptes 2024.

Une chose est certaine, la situation est "fragile" et l'intiative des milieux patronaux, qui exige une baisse d'impôt de 12% (revenu et fortune), apparaît comme une épée de Damoclès. Le Conseil d'Etat s'y opposera "fermement" et militera pour son contre-projet (baisse cumulée de 7% sur le revenu d'ici 2027). La date du scrutin n'est pas encore connue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Projets à Isenau: six oppositions, dont trois provenant d'ONG

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Au total, six oppositions ont été déposées contre les projets prévus pour relancer le domaine d'Isenau. Ici, les anciens oeufs rouges à l'arrêt depuis 2017 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A l'issue de la mise à l'enquête des plans d'affectation d'Isenau et de sa nouvelle télécabine aux Diablerets, six oppositions ont été déposées, dont celle de trois ONG (Pro Natura Vaud, WWF Vaud et Moutain Wilderness). Un privé, qui avait obtenu l'annulation d'un premier projet en 2020 par le Tribunal fédéral, réitère son opposition.

"L'administration communale d'Ormont-Dessus a enregistré six oppositions, a indiqué jeudi à Keystone-ATS le syndic Christian Reber. Il se dit confiant pour discuter avec les trois ONG. Le ton est "aimable et constructif", selon lui et un compromis devrait être trouvé. Deux autres oppositions sont d'ordre technique (Romande Energie et Pro Vélo) et devraient aussi déboucher sur une solution.

Un privé, propriétaire d'un chalet à Isenau, a redéposé une opposition, indique encore M. Reber. Il s'agit de la même personne qui avait obtenu l'invalidation par le Tribunal fédéral (TF) d'un premier Plan d'affectation (PA) sur le secteur en 2020.

"Nous allons immédiatement étudier les arguments des opposants en profondeur avec nos services et partenaires, organiser ensuite des séances de conciliation avec eux afin de les entendre, de discuter et de proposer des solutions", explique le syndic. "Nous allons notamment préciser qu'il n'y aura pas de canons à neige dans notre projet".

A l'arrêt depuis 2017

"S'il reste des oppositions, nous demanderons alors au Conseil communal de les lever et chaque opposant aura alors la possibilité de recourir plus haut, au niveau cantonal", ajoute-t-il. Ce dossier est "prioritaire" pour la Municipalité d'Ormont-Dessus et le syndic souhaiterait le "régler cette année encore".

En début de semaine, Pro Natura Vaud et le WWF Vaud ont annoncé avoir analysé de manière approfondie le projet de plan d'affectation (PA) d'Isenau ainsi que celui de la future télécabine. Si les deux PA sont moins défavorables à l'environnement que le premier PA, des lacunes dans la protection des marais, de la faune et de la flore subsistent, selon les deux ONG.

Ils prennent toutefois aujourd'hui mieux compte des bas-marais et, plus généralement, des contraintes liées à la protection de l'environnement. Il s'agit en ce sens d'un pas bienvenu vers un tourisme de montagne respectueux de l'environnement, admettent-elles.

Pour mémoire, depuis 2017, la télécabine d'Isenau est à l'arrêt. Ses cabines, les "oeufs rouges", avaient été vendus aux enchères. Après l'invalidation du précédent PA par le TF, la Municipalité d'Ormont-Dessus et la Fondation Isenau 360 ont relancé l'an dernier un projet pour redonner vie à l'ancien domaine et l'ouvrir à un tourisme quatre saisons à l'horizon 2026-2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La mémoire collective revisitée à Lausanne

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Le cycle d'événements de Laboratoire Histoire et Cité à Lausanne, sur la mémoire collective, prévoit notamment une conférence autour des personnes disparues de la dictature chilienne (archives). (© Keystone/AP/SANTIAGO LLANQUIN)

Le Laboratoire Histoire et Cité à Lausanne présente de février à juin une série d'événements publics consacrés à l'influence de la mémoire collective sur notre compréhension du monde et nos représentations du passé. Ouvertes à tous, ces activités sont gratuites et se déroulent principalement au palais de Rumine.

Que ce soit par le partage de souvenirs, par l'enseignement de l'histoire à l'école ou au travers d'actions de "décommémoration", la mémoire collective influence notre compréhension du monde, soulignent les organisateurs. "Quels événements sont les plus souvent mis en avant dans les récits historiques dominants? Quels phénomènes sont au contraire occultés ou oubliés? Comment ces choix, conscients ou non, affectent-ils notre société?", s'interrogent-ils.

Claire-Lise DebluëResponsable du Laboratoire Histoire et Cité

Une conférence autour des personnes disparues de la dictature chilienne ainsi que des visites guidées sur les traces du fascisme et de l'antifascisme à Lausanne auront lieu. Le Laboratoire souhaite créer un dialogue avec des spécialistes sur certains sujets sensibles, afin d'explorer ces phénomènes et étudier leur impact.

Claire-Lise DebluëResponsable du Laboratoire Histoire et Cité

Une dizaine d'activités relatives à la mémoire collective sont mises en place. Elles sont intégrées au programme du Laboratoire, qui propose tout au long de l’année des ateliers pour lier l’histoire à l’actualité.

Claire-Lise DebluëResponsable du Laboratoire Histoire et Cité

Porté par l'Université de Lausanne (UNIL), le Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH), la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCUL), les Archives cantonales vaudoises (ACV) et la Direction générale de l'enseignement postobligatoire (DGEP), le Laboratoire Histoire et Cité fédère et mobilise les expertises en histoire des différents acteurs: universités, gymnases, institutions culturelles et patrimoniales.

Avec Keystone ats

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