Lausanne
Maintien de la détention provisoire pour "Brian"
La justice zurichoise pouvait ordonner la détention provisoire de "Brian". Le Tribunal fédéral considère aussi que le jeune homme risque de commettre de nouvelles infractions graves. Une réévaluation doit être effectuée en vue d'une prolongation de la détention.
La Cour suprême du canton de Zurich s'est fondée sur une expertise psychiatrique datant de 2019 lorsqu'elle a rejeté le recours de Brian contre son placement en détention provisoire en novembre 2022. A ce moment-là, le jeune homme était dans l'attente d'un nouveau jugement suite à un renvoi du Tribunal fédéral.
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral considère que la décision de la justice zurichoise d'ordonner une nouvelle évaluation du risque de récidive est adéquate dans la perspective d'un réexamen de la détention à l'avenir. Le jeune homme a été maintenu en détention en raison d'une série de délits commis en prison depuis 2018.
Tentatives de lésions corporelles
Âgé aujourd'hui de 28 ans, Brian répond notamment de tentatives de lésions corporelles graves. Après avoir brisé une vitre de sécurité, il a lancé un morceau de verre grand comme la main et épais de 1,2 centimètre en direction d'une porte entrouverte derrière laquelle se tenait un gardien. Celui-ci a subi des coupures légères à la tête.
Dans sa décision, la Cour suprême constate que seul le hasard a permis que le fonctionnaire ne soit pas atteint en pleine face ou aux yeux. Outre cette action, 32 autres incidents - des violences ou des menaces - sont reprochés à Brian.
Le Tribunal fédéral partage la position de la justice zurichoise qui justifie le risque de récidive par les antécédents du recourant et le trouble de la personnalité mentionné dans l'expertise psychiatrique.
Hostilité au système
Les juges cantonaux relèvent que Brian a adopté une attitude oppositionnelle persistante, sans tenir compte des conséquences. Il est sujet à des escalades fréquentes dans son comportement - que ce soit afin d'obtenir son transfert dans un autre établissement ou pour causer le plus de dommages possible à un système qu'il perçoit comme hostile.
La Cour suprême n'attribue pas autant de poids que le recourant à l'amélioration de son comportement à la prison de Zurich, dans laquelle il a été transféré il y a un an. Une partie des nouveaux délits qui lui sont reprochés y ont été commis.
La défense va à Strasbourg
Dans un communiqué, l'équipe de défense de Brian a fait part de son indignation face à la décision des juges de Mon Repos et annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Elle estime en effet que le jugement se fonde sur "de pures suppositions et insinuations" et se base en outre sur "un ancien rapport d'un expert partial".
L'équipe ne croit pas à un risque de récidive. "Tous les délits qui sont reprochés à Brian ont eu lieu (...) à l'intérieur des murs de la prison et étaient dirigés contre les gardiens. Pour quelle raison représenterait-il un danger en liberté?"
Des procédures qui se chevauchent
En mai 2021, Brian a été condamné à une peine de 6 ans et 4 mois ainsi qu'à une peine pécuniaire. La Cour suprême a renoncé à une mesure ou un internement proposé par le Ministère public. L'accusé répondait de dommages à la propriété, menaces, injures et tentative de lésions corporelles graves pour des actes commis dans divers établissements de détention. Ce jugement a été annulé en novembre 2021 par le Tribunal fédéral qui a renvoyé la cause à l'instance précédente.
En octobre 2022, la Cour suprême a ordonné la libération du jeune homme, estimant que son maintien en détention pour motifs de sûreté ne se justifiait plus au vu de la peine encourue. Avant que Brian ne puisse quitter la prison, le Ministère public a ordonné son arrestation et son placement en détention en raison des nouveaux délits qui lui sont reprochés. (arrêt 1B_22/2023 du 13 février 2023)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'actrice espagnole Marisa Paredes à Lausanne mardi prochain
La comédienne espagnole Marisa Paredes sera à la Cinémathèque suisse le mardi 17 septembre prochain à l'occasion d'une soirée spéciale en marge de la projection de "Hors saison" du cinéaste helvétique Daniel Schmid. La Madrilène y joue le rôle de l'actrice Sarah Bernhardt.
"Marisa Paredes sera présente au Capitole pour évoquer ses souvenirs de tournage et la personnalité du réalisateur suisse", écrit l'institution mardi dans un communiqué. "Hors saison", sorti en 1982, est le 8e long métrage du cinéaste disparu en 2006. Il s'agit d'une fiction qui a pour cadre un hôtel semblable à celui que les parents de Daniel Schmid tenaient à Flims dans les Grisons.
Née en 1946, Marisa Paredes a commencé comme actrice de théâtre et de cinéma dans les années 1960. Elle a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011, notamment dans "Todo sobre mi madre" (Tout sur ma mère). Elle est l'une des sept actrices à avoir reçu le Prix national de cinéma du Ministère espagnol de la culture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le groupe lausannois Be WTR commercialise l'eau de Paris
Plate ou gazeuse votre eau de Paris? Filtration optimisée, bouteille design en verre consigné: une petite entreprise vaudoise, la toute première autorisée à embouteiller l'eau de la capitale française, cible hôtels et palaces désireux de limiter le plastique et de consommer local.
Dans son entrepôt d'à peine 300 mètres carrés dans le 18e arrondissement de Paris, qui sera inauguré mercredi, la firme lausannoise Be WTR vient tout juste de lancer la production sur sa ligne d'embouteillage automatisée où s'entrechoquent tout doucement des flacons prêts à être remplis puis fermés par une capsule.
"Alors que la Ville de Paris traite des millions et des millions de litres à une vitesse très élevée, nous avons beaucoup moins de volume et donc un temps de contact plus long avec nos filtres spécifiques qui permettent d'enlever encore plus de choses et de perfectionner le goût de l'eau", résume à l'AFP Jonathan McNicol, directeur général France de Be WTR.
Outre les "résidus de pesticides et les Pfas (polluants éternels, ndlr) dont on peut encore trouver des traces dans l'eau du réseau" - sans pour autant qu'ils dépassent les seuils réglementaires - "le chlore et les métaux polluants" sont aussi filtrés, "ce qui donne un meilleur goût, plus soyeux et doux. Il y a une vraie différence avec l'eau du robinet. On a une matière première qui est très bonne et qu'on valorise", dit-il.
Quant à la minéralité de l'eau, "elle est conservée pour avoir la spécificité locale: c'est elle qui donne son goût à l'eau, notre but n'est pas d'avoir la même eau partout", tient à souligner le fondateur de Be WTR, Mike Hecker.
L'entreprise basée à Lausanne est la première à avoir obtenu une autorisation préfectorale pour embouteiller l'eau de Paris, issue de captages d'eau souterrains.
Elle a investi un million d'euros sur son site parisien qui peut produire jusqu'à 6 millions de bouteilles par an, et compte parmi ses premiers clients plusieurs acteurs de l'hôtellerie dont le géant Accor à Paris.
Réutilisable plus de 200 fois
"Nous payons notre mètre cube d'eau comme tout le monde, et il n'y a pas de taxe supplémentaire pour le fait d'embouteiller cette eau", précise M. McNicol.
Le produit final, une bouteille épurée sans étiquette et seulement gravée des lettres de la marque, "n'est pas forcément moins chère qu'une eau minérale: les coûts de base sont là, la main d'oeuvre, les investissements... on arrive à être à peu près équivalent voire un peu moins cher" que les eaux des grands groupes minéraliers qui dominent le marché, indique-t-il.
Au-delà de l'aspect "vertueux" de la bouteille en verre consignée "réutilisable plus de 200 fois", le groupe souligne aussi l'importance d'implanter ses petits sites d'embouteillage en centre-ville (comme elle l'a fait à Lausanne et va le faire dans d'autres localités prochainement) ou carrément au sein d'un établissement (c'est le cas à Dubaï au sein d'un "resort" de trois hôtels) afin de limiter au maximum le transport pour la livraison.
Dans l'industrie des eaux minérales, "le modèle classique est une grosse usine à proximité de la source d'eau, mais ensuite il y a le transport, et on sait que c'est un élément très important dans l'empreinte carbone. On peut innover dans le secteur de l'eau en cassant les codes, tout en étant respectueux de l'environnement", estime Mike Hecker qui a été un des cofondateurs de Nespresso et d'Eden Springs (fontaines à eau).
Au Bristol, hôtel de luxe parisien, Mike Hecker indique que les bouteilles de sa marque sont présentes aussi bien dans les chambres et les salles de conférence qu'à la table des deux restaurants étoilés.
Pour l'établissement, ce choix "apporte une alternative durable aux bouteilles en plastique" tout en portant l'expérience culinaire "à de nouveaux sommets".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Exportations vaudoises: recul de 6% en 2023
Après le rebond de 2021 et 2022, les exportations vaudoises ont subi une baisse de 6% en 2023. La montée de l'inflation et le resserrement monétaire à l'échelle mondiale ont en effet pénalisé les exportations suisses et vaudoises, a indiqué mardi Statistique Vaud dans un communiqué.
Si la baisse la plus forte concerne les produits chimiques et pharmaceutiques (-13%), presque toutes les catégories de biens ont marqué le pas, mis à part l’horlogerie (+14%) qui a encore progressé, précise le Canton. Le recul touche principalement l'Europe (-10%), qui reste le principal débouché pour les produits vaudois (46% des exportations en 2023). Le recul est plus contenu sur le continent américain (-2%) et pratiquement stable pour l'Asie.
Les exportations vaudoises ont atteint 15,7 milliards de francs en 2023, soit 1 milliard de moins qu'en 2022, mais 330 millions de plus qu'en 2021. Les importations ont aussi reculé dans des proportions semblables (-8%), passant de 11,1 à 10,2 millions de francs.
Septième canton exportateur
"Septième canton exportateur en 2023 avec une part de 6%, Vaud se distingue par un niveau de diversification très élevé conférant davantage de solidité à son économie", note le Canton via Statistique Vaud. Ainsi, derrière les ventes de produits chimiques et pharmaceutiques (25% du total en 2023), l'horlogerie (19% du total) affiche une croissance positive pour la 3e année consécutive.
Viennent ensuite les aliments, boissons et tabac transformés industriellement (16% du total) et les articles et équipements à usage médical (13% du total). Vaud reste par ailleurs le principal canton exportateur pour ces deux dernières catégories, cumulant respectivement 27% et 18% des exportations suisses en 2023.
L'importance du commerce extérieur se mesure également par la balance commerciale - différence entre le total des exportations et des importations. Celle-ci est excédentaire pour le canton de Vaud. En 2023, avec 5,4 milliards de francs, elle a reculé de 1,7% par rapport à 2022 et se classe au 4e rang des cantons derrière Bâle-Ville, Neuchâtel et Genève. Plus de la moitié de la balance commerciale est réalisée par l'horlogerie (2,7 milliards de francs).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
"Un vrai rêve d'enfant" pour Albane Valenzuela
Albane Valenzuela aura l'honneur de disputer ce week-end à Gainsville en Virginie la Solheim Cup, pendant féminin de la Ryder Cup, compétition qui oppose les Etats-Unis à l'Europe.
"Un vrai rêve d'enfant" prend forme pour la Genevoise, qui s'est confiée lors d'une vidéo-conférence la semaine dernière.
"J'ai franchi un nouveau cap, affirme-t-elle. J'ai la chance d'avoir fait à peu près tout ce qu'on peut vivre dans le monde du golf. Après avoir participé à la Solheim Cup, il ne me manquera plus qu'un titre sur le Ladies PGA Tour, le but ultime."
"La Solheim c'est un tournoi très, très prestigieux, et j'en suis consciente depuis toute petite. Il n'y a pas plus grand", souligne l'une des quatre joueuses choisies par la capitaine européenne Suzann Pettersen en plus des huit retenues grâce à leur classement.
L'euphorie est donc de mise, mais elle se teinte d'un respect certain. "La Solheim Cup, cela va au-delà du golf. On m'a dit qu'on n'était jamais vraiment prête pour une telle compétition. Certaines joueuses m'ont avoué avoir été sur le point de vomir avant de frapper leur premier coup", glisse la 13e des JO de Paris.
"Pas le droit de lâcher"
Mais "je suis prête à entendre les "boo" du public ainsi que les "USA, USA", assure-t-elle. Et de toute manière, "j'adore le match-play", format utilisé dans cette épreuve faite de duels. "Mes meilleurs souvenirs chez les amateures viennent des épreuves par équipe", notamment des Européens où elle avait représenté la Suisse.
"Cela te donne de l'énergie et une motivation supplémentaire. C'est parfois dur de se motiver quand on est seule et en difficulté", concède-t-elle. "Là, tu n'as pas le droit de lâcher", poursuit celle qui était devenue l'an dernier la première Suissesse à finir dans le top 5 d'un Majeur (4e du Chevron Championship).
Albane Valenzuela (26 ans) est assurée de jouer le dimanche lors des parties de simple. "Je ne sais pas si je serai alignée le vendredi et le samedi", où huit joueuses par équipe seront alignées pour un total de huit parties de "foursomes" (coups joués en alternance) et de "fourballs" (la meilleure balle compte pour chaque duo).
"Mais j'ai aussi été sélectionnée pour la capacité d'adaptation de mon jeu", poursuit la Genevoise, qui savourera tout ce qui viendra. "Ca sera déjà incroyable de jouer un match. Je suis tellement heureuse de me retrouver simplement là. La Solheim Cup, c'est le Graal du golf féminin."
"Les larmes aux yeux"
L'émotion fut d'ailleurs immense lorsqu'elle a appris sa sélection. "J'en ai eu les larmes aux yeux. Je n'ai pas dormi pendant les trois nuits suivantes, j'étais comme une pile électrique. J'avais d'ailleurs la tête ailleurs à Boston" où elle a manqué le cut début septembre dans la foulée de sa 20e place au British Open.
Sa sélection, Albane Valenzuela la doit notamment à sa belle performance olympique, surtout à ce 4e tour de feu (-7). "Mon 4e tour des Jeux et mon 3e tour du British Open (red: -6) m'ont permis de penser qu'une sélection était possible. Mais j'y croyais sans y croire", explique-t-elle.
"Chaque carte de 65 ou 66 peut compter. La capitaine m'a d'ailleurs félicitée à St. Andrews (théâtre du British Open) pour cette carte incroyable des JO. Elle m'a aussi dit que ma sélection était méritée", précise la native de Nice, qui avoue avoir été déçue de ne pas avoir été retenue pour l'édition 2023 de la Solheim Cup.
Albane Valenzuela s'attend à vivre une semaine "chargée et forte en émotions". La 62e mondiale, qui se félicite de sa "progression constante", espère être capable de ne pas se laisser submerger par ces émotions. "Le match-play, ça se joue à la niaque. Je devrai juste jouer au golf", souhaite la seule rookie de Team Europe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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