Coronavirus
Pass sanitaire: des clients déjà refoulés à Lausanne
Le recours au certificat Covid a été relativement rare lundi matin et à midi dans les cafés et restaurants de Lausanne, le soleil incitant les clients à profiter des terrasses. A l'intérieur, la mesure semblait plutôt bien acceptée, même si certains consommateurs ont dû être refoulés.
"Nous avons dû refuser l'entrée à trois-quatre habitués qui n'avaient pas le certificat. Ils sont repartis en faisant la tête. C'est malheureux, mais nous n'avons pas le choix", raconte une serveuse d'un tea-room du centre-ville. La scène s'est reproduite dans d'autres établissements, a constaté Keystone-ATS.
Au restaurant du grand magasin Manor, les entrées sont canalisées et il faut montrer son certificat. Des clients sans pass sanitaire repartent en haussant les épaules. Une femme non vaccinée, venue avec son nouveau-né dans les bras, veut aller s'installer sur la terrasse, mais elle se fait refouler. "Nous sommes obligés de faire un contrôle strict", explique une responsable.
Problèmes techniques
Selon le restaurant ou café, il n'est pas rare que seul le certificat soit exigé, alors que le client est aussi censé montrer une pièce d'identité. La validation du certificat pose aussi parfois des problèmes du point de vue technique, surtout pour les personnes qui présentent leur QR code sur un support papier.
Malgré tout, la grande majorité des clients installés à l'intérieur semblaient se plier de bonne grâce aux nouvelles règles. Dans un restaurant sous-gare, certains habitués ont toutefois remarqué qu'ils espéraient ne pas devoir ressortir leur pass tous les jours. "Une fois, ça suffit", estime l'un d'eux.
Tout comme pour les restaurants, l'obligation de montrer patte blanche n'a pas provoqué de file d'attente lundi devant la bibliothèque municipale de Lausanne. "On était dans l'expectative. Nous sommes surpris, car il y a moins de monde", explique Mélanie Kohler, responsable de l'accueil du public. Durant la première heure d'ouverture, tous les lecteurs ont pu présenter leur certificat. A l'intérieur, le masque n'est plus obligatoire, mais nombreux sont ceux qui le portent encore.
Pas plus de contrôles
Du côté des autorités, le nombre d'établissements à contrôler - 238 la semaine dernière - n'a pas été revu à la hausse avec l'extension du certificat Covid. "Nous en faisons déjà beaucoup et nous ne pouvons pas en faire davantage", explique Jean-Christophe Sauterel, responsable de la communication à l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC).
Les contrôles des dernières semaines ont montré que les directives sanitaires sont appliquées dans 98% des cas. M. Sauterel ne s'attend pas à "de grosses différences" avec le renforcement des mesures. Il précise que les contrôles seront toujours ciblés, en fonction notamment de l'affluence. Un bar en début de soirée a ainsi plus de chance de se faire contrôler qu'un salon de thé en pleine journée, illustre-t-il.
Le porte-parole de l'EMCC souligne qu'il s'agit avant tout "d'accompagner" les établissements et, quand cela est nécessaire, de leur demander de corriger leur pratique. Une sanction n'interviendra que pour ceux qui persistent à ne pas se plier aux nouvelles règles.
Comme jusqu'ici, les contrôles sont effectués par la task force Covid, formée des différentes polices du canton (polices du commerce, communales et cantonale). La coordination est toujours du ressort de l'EMCC.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Jerome Lambert
15 septembre 2021 à 13:07
Bonjour, je ne comprends pourquoi les supermarchés Migros,Coop et Manor ne soit pas aussi penalisés par les restrictions sanitaire par le pass, la propagation du Delta est 3 fois importante aujourd'hui.😡 de plus des millions de personnes touches les caisses electronique sans quel soit desinfecté ...
Jerome Lambert
15 septembre 2021 à 13:12
Il est connu a notre 4eme vagues de pandémie que c est ou il y le plus de monde dans les locaux que c est justement là que le delta se development....😡