Lausanne
Pétition pour la création d'un poste de délégué aux commerces
Une pétition signée par 400 enseignes a été remise lundi matin à la Ville de Lausanne. Elle demande la création d'un poste de délégué aux commerces afin d'apaiser les relations entre la Ville et ses commerçants. Un postulat en ce sens sera également déposé mardi au Conseil communal.
Lancée il y a dix jours, la pétition réunit les paraphes de 400 enseignes, provenant de tous les quartiers de Lausanne, presque toutes indépendantes: magasins de détail, d’habits, de jeux, de cycles, de décoration, décrit l'initiatrice du texte Muriel Testuz, ex-tenancière du P'tit Bar, dans un communiqué.
Dans le collimateur des commerçants, les nouvelles directives sur les terrasses et les procédés réclames. Editées en 2019, elles ont été mises en application dès la sortie de la période Covid, rappellent-ils.
Importantes dépenses
Les pétitionnaires estiment qu'elles vont à l’encontre de leur vocation première et les contraignent à d’importantes dépenses. Selon le principe formulé par un inspecteur, le souci d’esthétisme de la Ville revient à dire que tout ce qui est visible de la rue est soumis à autorisation, rapportent-ils.
Et de dénoncer les pratiques tatillonnes du Service de l’économie qu'ils qualifient de mobbing. Tout changement de mobilier de terrasse doit être soumis au Service de l'économie. La peinture décorant les vitrines d’un établissement a même été considérée comme un sticker, donc décrétée illégale, citent-ils entre autres exemples.
Réalité du terrain
Force est de constater que Lausanne n’a pas d’instance à laquelle les commerçants peuvent s’adresser pour se faire entendre de l’administration. La Ville n’a manifestement pas conscience des conséquences économiques, écologiques, humaines et sociales engendrées par sa politique de gestion du commerce, déplorent les pétitionnaires.
Les commerçants signataires souhaitent que la Ville prenne conscience de ces effets délétères. Un délégué au commerce, à l'instar de ce qui se fait dans d'autres villes (Morges, Nyon, Montreux, notamment), serait à même de la renseigner sur les différentes réalités du terrain etde servir d’interlocuteur aux commerçants face à l’administration. Il devra disposer d’une position dans l’organigramme, ainsi que d’un cahier des charges tenant compte du caractère transversal de sa fonction.
Problème de fond
C'est la deuxième pétition lancée par les commerçants de la Ville après celle visant à abolir le city management - une taxe que la Municipalité avait imposée pour dynamiser le commerce au centre - et qui avait récolté 12'000 signatures, a rappelé Muriel Testuz. En vigueur entre 2007 et 2009, elle avait été abrogée en 2010.
Il y a une semaine, une autre pétition signée de l’association lausannoise "Les 101 Terrasses" a également été déposée au secrétariat du Conseil communal. Elle a récolté 2200 signatures auprès de la population dans le but de faire régulariser les terrasses pour les petits lieux de consommation.
Du fait de l’absence de licence café-restaurant, ces derniers n’ont pas le droit de servir plus de neuf clients assis ni de disposer d’une terrasse. Mais, selon la Ville, ces terrasses ne sont pas en règle.
La somme de ces histoires montre le mal-être des commerçants, selon Muriel Testuz. "Il s'agit d'un problème de fond et on ne peut pas continuer comme ça", conclut-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques
Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.
"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".
L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.
Drag limaces et orchestre de crayons
Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".
Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".
Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: projections géantes à Plateforme 10
Plateforme 10 à Lausanne accueillera une deuxième édition des Projections XXL du 7 au 29 décembre. Des créations d'étudiants de deuxième année du bachelor Photographie de l'Ecole cantonale d'art (ECAL) seront projetées sur les façades du bâtiment abritant Photo Elysée et le mudac.
Ces projections ont été imaginées par onze étudiantes et étudiants dans un cours consacré à la création de vidéo mapping. Leurs oeuvres "suscitent une réflexion sur la perception des échelles, des fonctions et des formes architecturales", indique Plateforme 10 dans un communiqué.
Le pôle muséal rappelle que ce projet est né grâce à l'initiative de Lausanne Lumières, qui a réuni l'ECAL et Photo Elysée pour "concrétiser cette expérience visuelle unique."
Pour mémoire, outre ces projections géantes, Plateforme 10 accueille pour la première fois Bô Noël cette année. La grande route et des chalets boutiques ont notamment été installés sur le site, qui recevra aussi la "silent party" du 31 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vevey: deux expositions hivernales sur la place du Marché
Dès la première semaine de décembre, deux expositions de photographie sont à découvrir sur les panneaux d'affichage au nord de la place du Marché à Vevey. L'une propose des photos lacustres d'Aline Paley, l'autre une série de portraits signés Julie Deleris.
Le Musée suisse de l'appareil photographique présente, en collaboration avec la Fondation Beau-Séjour, les portraits de personnes âgées et résidentes de la fondation. Transcendant les générations, les photographies de Julie Deleris sont accompagnées des récits de vie de chaque modèle.
Au bénéfice d'une carte blanche de la Ville de Vevey en 2024, Aline Paley a choisi de dépeindre le paysage lacustre en jouant avec "les sensations contrastées qu'il évoque au fil des saisons". Elle s'approprie le format monumental des panneaux pour créer des fenêtres sur ce décor familier.
"Lumières matinales ou crépusculaires, apparitions fantomatiques, mouvements de l'eau; cette série, conçue comme une parenthèse tranquille au coeur du tumulte urbain, est une invitation à la contemplation", indique la Ville de Vevey dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Crise à l'EPCL: départs du directeur et de la directrice adjointe
Changement à la tête de l'Ecole professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL): son directeur Olivier Clerc et la directrice adjointe Tanja Schaller quittent leur poste à la suite d'une enquête dévoilant un mauvais climat de travail au sein de l'établissement.
Cela fait plusieurs mois que des voix, notamment des enseignants, s'élèvent pour critiquer la situation à l'EPCL. Alerté, l'Etat de Vaud a mandaté en avril le Groupe Impact pour mener une analyse du climat de travail.
Les résultats de cette enquête, menée via un sondage anonyme et des entretiens individuels, montrent un "climat de travail insatisfaisant et une relation médiocre avec la direction pour une majorité des collaboratrices et collaborateurs", écrit vendredi le canton dans un communiqué.
La communication interne de la direction est également évaluée négativement, tant en termes de circulation que de qualité.
Directeur ad interim
Devant ces résultats, le directeur et la directrice adjointe ont décidé, en accord avec le Département de l'enseignement, de quitter leur poste pour la fin novembre. L'intérim sera assuré par Adriano Aloise, directeur actuel du gymnase pour adultes et ancien doyen de l'EPCL. Une nouvelle direction sera prochainement nommée.
Le canton précise encore que cette enquête ne visait pas à établir des faits, mais "à poser un diagnostic étayé des ressentis du personnel". Et d'ajouter que ces ressentiments ont certainement été "exacerbés" par la période difficile traversée par l'EPCL, avec notamment la réforme nationale des métiers du commerce et l'absence de longue durée de la direction pour cause d'incapacité de travail.
La Direction générale de l'enseignement postobligatoire a informé le personnel de l'école et travaille "à ce que l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs de l'EPCL puisse retrouver un environnement de travail pacifié", conclut le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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