Économie
PIB: la croissance ralentit mais reste dynamique
Après un fort rebond en 2021, avec une croissance de 4,5%, l'économie vaudoise perd un peu de son élan. La hausse de son produit intérieur brut (PIB) devrait s'inscrire à 3,6% en 2022, un rythme solide, mais en repli en raison de la baisse de régime de la conjoncture mondiale, des perturbations des chaînes logistiques et de la dégradation de la situation sanitaire sur le plan mondial depuis le début de l'année.
Selon les dernières prévisions de l'Institut d'économie appliquée de l'Université de Lausanne (CREA), la croissance pourrait à nouveau fléchir en 2023, à 1,9%, indique-t-il mercredi dans un communiqué, en collaboration avec l'Etat de Vaud, la Banque cantonale vaudoise (BCV) et la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).
Le degré d'incertitude reste très élevé, à court terme notamment, l'évolution de la situation en lien avec la propagation du variant Omicron étant difficile à anticiper, souligne-t-il.
Sur le plan suisse, les prévisions du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) portent sur une hausse du PIB de 3,3% en 2021, de 3% en 2022 et de 2% en 2023. Avec une croissance estimée à 4,5% l'an dernier, à 3,6% cette année et à 1,9% l'an prochain, le canton de Vaud se compare ainsi favorablement, selon le CREA.
Stagnation dans la construction
Au niveau des branches, après un rebond dynamique largement partagé en 2021, la reprise devrait se poursuivre pour la majorité d'entre elles. La chimie-pharma ainsi que les activités immobilières et les services aux entreprises devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année comme l'an prochain.
L'hôtellerie-restauration est dans la même situation, reflétant un rattrapage progressif malgré des obstacles toujours présents, après un effondrement de l'activité en 2020. Dans le commerce, dans les transports et les communications, ainsi que dans les services publics et parapublics, une activité en forte croissance est attendue en 2022, puis un fléchissement et une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2023.
Après une forte croissance cette année, un repli modéré (entre -0,5% et -2%) est possible l'an prochain dans l'industrie des machines et l'horlogerie. A l'inverse, après une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) en 2022, les services financiers pourraient connaître une croissance modérée en 2023. Dans la construction, une stagnation est attendue cette année et l'an prochain.
Le PIB vaudois est publié quatre fois par an. La BCV, l'Etat de Vaud et la CVCI ont mandaté le CREA pour le calculer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
UBS et Credit Suisse officialisent la fusion
Les conseils d'administration du groupe UBS, ainsi que d'UBS SA et de Credit Suisse SA ont officiellement octroyé leur feu vert au processus de fusion de ces deux dernières entités. La finalisation du rapprochement reste agendée à 2024.
L'assimilation de Credit Suisse (Suisse) par UBS Switzerland doit aussi survenir dans le courant de l'année prochaine, indique un communiqué de la banque aux trois clés diffusé jeudi.
UBS indique en outre avoir établi un tableau financier indicatif des contours de la future entité fusionnée, qui sera mis à disposition sur le site de la banque comme sur celui du gendarme étasunien des marchés financier, la Securities and exchange commission (SEC).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Société Générale envisage de céder ses activités en Afrique
Le groupe bancaire français Société Générale poursuit son mouvement de retrait du continent africain: il a annoncé jeudi avoir signé des accords en vue de la cession au groupe Vista de deux filiales, Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique.
"Selon les engagements pris, le Groupe Vista reprendrait la totalité des activités opérées par ces filiales, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de ces entités", précise la banque dans un communiqué.
Elle détient 52,6% de sa filiale au Burkina Faso, pour un PNB part du groupe de 61 millions d'euros l'an dernier, et 65% de sa filiale au Mozambique, pour un PNB part du groupe non communiqué.
L'acheteur, basé en Guinée, partage sur son site internet son ambition de "devenir un établissement financier panafricain de classe mondiale et de participer à l'inclusion économique et financière en Afrique".
Société Générale a annoncé en octobre la prise de fonction au 1er novembre d'un nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer, François Bloch.
Ce dernier a pour mission "de façonner" un modèle d'affaires "simplifié, intégré et synergétique", selon la banque, dans la droite ligne de la stratégie du nouveau directeur général qui a pris ses fonctions en mai, Slawomir Krupa.
La Société Générale avait annoncé le 8 juin la conclusion d'accords avec deux groupes bancaires africains pour leur céder quatre de ses filiales, au Congo et en Guinée équatoriale au groupe Vista et en Mauritanie et au Tchad au groupe Coris.
Entre temps, la filiale au Congo a été préemptée par l'État, qui s'est substitué à l'acheteur aux mêmes conditions.
Annoncées pour la fin d'année, les trois autres cessions sont "en cours", précise une porte-parole de la banque, avec un glissement vers le début d'année prochaine pour la Guinée équatoriale.
Le groupe bancaire, qui détient par ailleurs 52,34% du capital de l'Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie, est toujours en "réflexion stratégique sur sa participation" dans l'entité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les comptes d'épargne en Suisse sont rémunérés à 0,8% en moyenne
Le secteur bancaire en Suisse rechigne toujours à relever nettement la rémunération des comptes d'épargne. Selon un calcul de Moneyland, le taux moyen est à 0,8%, ce qui ne permet même pas de compenser l'inflation.
Le taux d'intérêt moyen pour les comptes d'épargne a certes augmenté au cours de cette année, mais il reste à un niveau modeste, précise un communiqué. Parmi les offres passées en revue par le comparateur en ligne, les établissements les plus généreux présentent un taux de 2,0%, les plus pingres ne rémunèrent pas les comptes d'épargne (0%). Les petites banques sont souvent les plus avantageuses.
Les disparités se sont accentuées en 2023. Au début de l'année, le taux moyen de rémunération des comptes d'épargne adultes était de 0,19%, les offres comprises dans une fourchette entre 0 et 0,8%.
Traditionnellement mieux rémunérés, les comptes d'épargne jeunesse bénéficient d'un taux moyen de 1,16%. A ce niveau, l'inflation n'est toujours pas compensée. En octobre, le renchérissement en Suisse a atteint 1,7% en rythme annuel. Moneyland a recensé des taux pour les comptes jeunesse compris entre 0,65% et 2%.
Les comptes courants restent au niveau du plancher (taux moyen de 0%). Certaines banques continuent de percevoir des taux négatifs, la pire offre prise en considération présentant une ponction de 0,125%. Pour la prévoyance 3a, la fourchette est comprise entre 0 et 1%, pour un taux moyen de 0,1%.
Les banques suisses profitent de marges d'intérêt élevées et augmentent la rémunération des comptes d'épargne que lorsqu'elles craignent de perdre des clients, affirme Moneyland.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Italie: la production industrielle repart à la baisse en octobre
La production industrielle en Italie est repartie à la baisse en octobre, reculant de 0,2% par rapport à septembre, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).
Sur la période août-octobre, la production industrielle a également diminué en moyenne de 0,2% par rapport au trimestre précédent.
Elle avait augmenté de 0,1% en septembre et de 0,2% en août, après avoir chuté de 0,9% en juillet.
L'activité a été en hausse pour le secteur de l'énergie (+1,5%) et les biens de consommation (+0,4%), alors que les biens intermédiaires (-0,4%) et les biens d'investissement (-0,5%) ont connu une baisse.
Comparé à octobre 2022, la production industrielle a baissé de 1,1%, en données corrigées des effets de calendrier.
Après une chute du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au deuxième trimestre, l'Italie a connu une croissance de 0,1% au troisième trimestre par rapport au précédent, échappant ainsi à la récession technique.
L'Italie devrait voir son PIB augmenter de 0,7% sur l'année 2023 et en 2024, grâce à la reprise de la consommation des ménages dans un contexte de ralentissement de l'inflation, selon les dernières prévisions de l'Istat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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