Économie
Possible réaccélération de la croissance dès 2025
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Après deux années de conjoncture freinée par un environnement international morose, la croissance de l'économie vaudoise pourrait réaccélérer l’an prochain. La hausse du produit intérieur brut (PIB) du canton devrait passer de 0,9% l'an dernier et 1,4% cette année à 2,0% en 2025.
L'économie vaudoise devrait ainsi bénéficier de la normalisation attendue de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue, selon les dernières prévisions publiées jeudi par la Commission Conjoncture vaudoise, un partenariat entre l'Etat de Vaud, la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), la Banque cantonale vaudoise (BCV) et les principales associations de branches du canton.
Au niveau des branches, la chimie-pharma et le commerce devraient afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l'an prochain. L'hôtellerie-restauration est dans le même cas, ce qui reflète un rattrapage après un effondrement de l'activité en 2020, note la Commission.
Immobilier: croissance en vue en 2025
Après une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2024, les activités immobilières pourraient connaître une forte croissance en 2025. Les services publics et parapublics pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) cette année, puis une croissance modérée l'an prochain, poursuit le communiqué.
Dans les transports et les communications, ainsi que dans l'industrie des machines et l'horlogerie, une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) est attendue en 2024 et en 2025. Les services financiers pourraient pour leur part connaître une forte croissance cette année et une stagnation l'an prochain. Dans la construction, une croissance modérée en 2024 pourrait être suivie d'un repli modéré en 2025, toujours selon cette Commission Conjoncture vaudoise.
La conjoncture évolue de manière similaire sur le plan national et dans le canton, précise-t-elle encore. Le PIB vaudois est publié quatre fois par an. Les prochaines prévisions seront connues en avril.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med
Après plusieurs mois de tensions avec l'actionnaire principal, le chinois Fosun, Henri Giscard d'Estaing, 68 ans, président du Club Med depuis décembre 2002, a annoncé mercredi avoir été "révoqué de fait", mettant fin à 22 ans de présidence.
"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a-t-il déclaré lors d'une visioconférence avec la presse, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord" et dont il n'a pas donné le nom.
"J'ai informé Fosun que je prenais acte de la décision de nommer quelqu'un à ma place, sans transition et sans mon accord", a-t-il dit.
Henri Giscard d'Estaing avait réussi à maintenir sa position à la tête du Club Med en 2024 après un réaménagement de la direction du groupe de tourisme, sur fond de tensions avec Fosun, qui avait abouti au départ de Michel Wolfovski, directeur général adjoint et bras droit d'Henri Giscard d'Estaing.
"J'ai répété que je n'avais pas vocation à l'éternité, que mon ambition n'est pas de durer", a-t-il soutenu mercredi. "J'avais indiqué clairement aux dirigeants de Fosun que j'étais volontaire et désireux, si les conditions étaient réunies, d'assurer personnellement le succès de cette transition en accompagnant le futur dirigeant pendant six mois dans mon rôle de président".
Les tensions avaient toutefois persisté, notamment début juin, lorsqu'il avait plaidé pour un retour prochain du groupe à la Bourse de Paris. Fosun avait alors réagi, déclarant ne pas envisager "à ce stade" d'introduction en Bourse. Henri Giscard d'Estaing assurait le lendemain n'avoir "aucune divergence de vue" avec l'actionnaire chinois.
"Cotation nécessaire"
"J'avais soutenu ardemment depuis près de deux ans le projet de Fosun d'avoir des actionnaires minoritaires pour le Club Med. Ce projet n'ayant pas abouti (...), la clé du succès est donc désormais la +recotation+ du Club Med à Paris en 2026", a-t-il insisté mercredi.
"Aujourd'hui, cette cotation est plus nécessaire que jamais. Il faut une gouvernance internationale pour le Club Med, respectueuse de ses valeurs et de son ancrage français. Et ce n'est plus le cas aujourd'hui", a-t-il martelé.
Le groupe Club Med était sorti de la cote en mars 2015, après son rachat par Fosun au terme d'une longue offre publique d'achat (OPA).
"La grande majorité des administrateurs est basée à Shanghai, a peu d'expérience internationale et ne parle pas anglais. Ils ne connaissent pas ou peu le Club Med dans sa dimension mondiale et ses racines françaises", a dénoncé Henri Giscard d'Estaing.
Sous son impulsion, le Club Med a amorcé une montée en gamme il y a une vingtaine d'années, ce qui lui a permis en 2024 d'afficher des résultats record dépassant les 2 milliards de vente et multipliant sa marge opérationnelle par quatre en dix ans pour approcher les 10%.
"Cette transformation réussie est le résultat de la stratégie que j'ai décidée et qui a été mise en oeuvre avec résilience et courage par les équipes du Club Med", a déclaré mercredi Henri Giscard d'Estaing.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
L'UE propose un budget en nette hausse mais pas pour la PAC
La Commission européenne a dévoilé mercredi sa proposition de budget 2028-2034, fixé à 2000 milliards d'euros, en nette hausse. Avec des moyens supplémentaires pour compétitivité et défense, tandis qu'un bras de fer démarre sur la politique agricole commune (PAC).
C'est le budget européen "le plus ambitieux jamais proposé", a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Dans ce nouveau budget, la Commission érige clairement la compétitivité en priorité, à 451 milliards d'euros, confirmant le tournant pro entreprises de l'UE en pleines tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump.
100 milliards pour Kiev
Trois ans après le déclenchement de la guerre en Ukraine, l'exécutif souligne aussi sa mobilisation en faveur de la défense, et promet une enveloppe de 100 milliards de soutien supplémentaire à Kiev de 2028 à 2034.
De quoi faire rugir le Premier ministre hongrois Viktor Orban. "L'Ukraine bénéficierait d'une aide financière massive, tandis que les agriculteurs européens seraient perdants", a fustigé le dirigeant nationaliste.
300 milliards pour les agriculteurs
Selon la Commission, 300 milliards d'euros seront consacrés aux "revenus des agriculteurs".
Dans le budget précédent, la PAC représentait 387 milliards d'euros, dont 270 milliards d'aides directes aux agriculteurs. Mais l'exécutif européen devrait proposer une nouvelle architecture budgétaire qui alarme les agriculteurs.
Le Copa-Cogeca, lobby des agriculteurs européens, a lancé les hostilités dès mercredi en organisant une marche de protestation, sans tracteurs, de quelques centaines de manifestants devant la Commission.
Casse-tête
Bruxelles donne ainsi le coup d'envoi de deux ans de négociations qui s'annoncent difficiles entre les 27. Il a fallu faire des choix tant l'équation budgétaire de l'UE relève du casse-tête.
Déjà exsangues, les Etats ne veulent pas mettre davantage dans le pot commun, à l'image de la France qui a indiqué mercredi, par la voix de l'entourage de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, qu'elle verserait moins que prévu en 2026. Ce, alors même que la liste des dépenses européennes ne cesse de s'allonger.
Le précédent budget, de 2021 à 2027, représentait 1200 milliards d'euros mais avait été complété par un plan de relance de 800 milliards pendant la crise Covid. Et l'augmentation proposée à l'avenir s'explique partiellement par le remboursement de l'emprunt européen contracté pendant la pandémie et par l'inflation.
La transformation de la politique agricole commune va être au coeur de la bataille.
"Nous reviendrons"
"Cette proposition est une provocation", "personne n'a intérêt à défier les agriculteurs européens, si ce message n'a pas été entendu, nous reviendrons", a prévenu le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, premier syndicat agricole français, lors de la manifestation à Bruxelles.
Le Parlement s'y oppose également, selon l'eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, droite), rapporteur de ce budget. C'est un "démantèlement" de la PAC, abonde sa collègue française Céline Imart. "La Commission troque le tracteur pour la calculette".
Echaudée par le mouvement de colère agricole de 2024, la Commission se veut pourtant rassurante. La PAC continuera de fonctionner avec des règles propres et de moyens financiers fléchés, assure-t-elle, en particulier pour les aides directes aux agriculteurs.
Au moins deux dispositifs sur le soutien aux régions rurales défavorisées et l'innovation agricole quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destinés à la cohésion des territoires.
Mode de calcul de la PAC revu
La Commission voudrait aussi revoir le mode de calcul des versements de la PAC, afin de mieux cibler ses bénéficiaires.
Pour éviter de trop financer les plus grandes exploitations, Bruxelles voudrait plafonner à 100'000 euros les aides à l'hectare et introduire une dégressivité. Mais là encore, les négociations s'annoncent délicates.
Enjeux climatiques
Autre sujet, les enjeux climatiques, au moment où les Verts craignent que les contraintes budgétaires poussent à sacrifier les crédits consacrés à la protection de l'environnement.
Dans ce domaine comme dans d'autres, la Commission cherche de nouvelles ressources. Elle propose une taxation supplémentaire sur le tabac ou une nouvelle taxe sur les déchets électroniques non recyclés.
Quels seront les arbitrages dans deux ans ? "Comme d'habitude, tout se finira par cinq jours de négociations" lors d'un sommet entre les 27, prédit un fonctionnaire européen.
Avec en creux, la division persistante au sein de l'Union européenne entre les Etats les plus "frugaux" budgétairement et ceux comme la France qui plaident pour un nouvel emprunt commun européen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Goldman Sachs dépasse les attentes au 2e partiel
La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseil et de courtage, tandis que celles de gestion d'actifs et de fortune ont reculé, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a progressé de 15% sur un an à 14,58 milliards de dollars (environ 11,72 milliards de francs), et son bénéfice net a bondi de 20%, à 3,47 milliards. Le consensus des analystes de FactSet anticipait respectivement 13,50 et 3,06 milliards.
Rapporté par action, le bénéfice net ressort à 11,03 dollars, soit une hausse de 26% par rapport à la même période de 2024. Le consensus tablait sur 9,65 dollars.
"Nos solides résultats trimestriels reflètent les bons niveaux d'activité de nos clients à travers tous nos produits", a commenté David Solomon, patron de la banque, cité dans le communiqué.
Gestion des risques
"En ce moment, l'économie et les marchés réagissent plutôt de manière positive au contexte d'évolution réglementaire. Mais comme les développements sont rarement linéaires, nous restons très concentrés sur la gestion des risques", a-t-il poursuivi.
Les revenus nets d'intérêts (NII) se sont envolés de 56%, à 3,10 milliards de dollars, restant sur la trajectoire engagée depuis plusieurs trimestres déjà.
Les revenus nets d'intérêt sont la différence entre les intérêts perçus sur les opérations des clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers.
Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Goldman Sachs progressait de 1,39%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, est décédé
Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises qui a passé plusieurs années en prison, est décédé mercredi dans la nuit à Paris d'un cancer à 81 ans, a annoncé sa femme à l'AFP.
"Jusqu'au bout, le grand capitaine d'industrie qu'il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l'industrie française", a écrit Marlène Le Floch-Prigent dans une déclaration transmise à l'AFP.
Il a dirigé des grandes entreprises françaises comme Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993), racheté par Total en 1999, GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996).
"Loïk avait une passion pour la France qu'il a servie avec détermination aussi bien dans le monde du privé qu'en grand serviteur de l'Etat", ajoute Mme Le Floch-Prigent dans son message.
Mais il est aussi connu pour avoir passé environ deux ans en prison pour des malversations financières.
La juge Eva Joly avait mis au jour un réseau de trafic d'influences, de corruption et de détournements de fonds impliquant les dirigeants du groupe Elf, dont Loïk Le Floch-Prigent, et des ministres comme Roland Dumas et Charles Pasqua de 1989 à 1993.
M. Le Floch-Prigent a ainsi été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal de ce dossier Elf, impliquant près de 305 millions d'euros de détournements.
Il avait été libéré avec trois ans d'avance en avril 2004, invoquant des raisons de santé, mais avait dû, en septembre 2010, retrouver quelques mois cette prison qu'il ne supportait pas.
En 2012, il est arrêté en Côte d'Ivoire puis extradé au Togo, où il est placé cinq mois en détention provisoire dans une affaire d'escroquerie. Rentré en France l'année suivante, il clame son innocence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
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