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Premier match du Lausanne-Sport attendu en novembre à la Tuilière

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Le stade de 12'000 places devrait être inauguré avant la fin de l'année. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
Les travaux ont repris au stade de la Tuilière à Lausanne, après une interruption due au Covid-19. Ces jours, le gazon synthétique est en train d'être posé. La future enceinte devrait accueillir un premier match du FC Lausanne-Sport en novembre prochain.

"La remise des clés était prévue en mai. On a pris du retard, car le propriétaire, la ville de Lausanne, a décidé d'arrêter le chantier pendant plusieurs mois lors de la crise du Covid-19", explique mercredi à Keystone-ATS Patrice Iseli, chef du Service des sports.

Le stade de 12'000 places, un des projets phare de "Métamorphoses", devrait être inauguré avant la fin de l'année. "On attend prochainement une planification fine de la part des architectes. On espère y tenir un premier match officiel dans le courant du mois de novembre", précise M. Iseli. Avec en principe un LS de retour en Super League, dans l'élite du football suisse.

Vert et bleu

Sur place, des employés spécialisés s'activent pour dérouler le gazon synthétique. Dans les gradins, une partie des sièges sont en place et offrent un camaïeu de bleus, aux couleurs du LS. "On va avoir un stade magnifique. Un petit bijou", promet Patrice Iseli.

Mais du travail reste à faire dans la tribune principale, notamment l'aménagement des locaux d'accueil (loges, restaurant) et ceux destinés aux sportifs (vestiaires) et à leur staff.

Naturelle ou synthétique

Au départ, Ineos, qui a racheté le LS en 2017, souhaitait équiper le stade d'une pelouse naturelle de dernière génération. Il a finalement opté pour du gazon synthétique car son projet de centre d'entraînement - qui aurait déchargé la Tuilière - avance plus lentement que prévu. Pas facile, en effet, de trouver un terrain dans la région.

"On peut utiliser davantage un terrain en gazon synthétique. On peut s'y entraîner tous les jours", explique Patrice Iseli. De plus, une pelouse artificielle supporte mieux les aléas de la météo: elle est plus facile à déneiger - le stade est situé sur les hauts de la ville - et on peut y jouer sous la pluie. Techniquement, la Tuilière pourrait toutefois être reconvertie en pelouse naturelle lorsque l'ensemble des infrastructures du club seront terminées.

Partenariat inédit

Globalement, les travaux ont coûté quelque 76,6 millions de francs aux pouvoirs publics, dont cinq millions seront payés par le canton, sous réserve de l'approbation du Grand Conseil. Ineos, qui gèrera l'ensemble du site, y a en outre investi "un montant significatif, qui n'est pas communiqué", ajoute le chef du Service des sports.

La ville de Lausanne et le groupe pétrolier britannique basé à Rolle (VD) ont conclu un partenariat public-privé inédit. "Il n'en existe pas d'autre en Suisse à ma connaissance", confie M. Iseli.

La ville est propriétaire de l'infrastructure mais a confié au club un mandat de gestion pour 15 ans. A Neuchâtel, par exemple, la ville est propriétaire du stade et s'occupe aussi de sa gestion.

Avenir de la Pontaise

Le championnat de Super League devrait reprendre à la mi-septembre. En attendant la fin des travaux, le LS jouera à la Pontaise, qu'il partagera avec le Stade Lausanne Ouchy. Quid de l'avenir de l'ancienne Pontaise qui était vouée à la démolition ? Tout reste ouvert mais il est assuré qu'elle restera en fonction jusqu'à la Fête fédérale de gymnastique en 2025.

Récemment, une commission scientifique a proposé de classer cette enceinte historique en note 1, la plus élevée. Une réflexion est en cours quant à une possible réaffectation. Reste à savoir comment l'intégrer - tout ou partie - au futur écoquartier prévu sur le site.

 

©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

 

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Lausanne fait la fête à la forêt samedi prochain à Sauvabelin

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Pour la 13e fois, la Fête de la forêt se tiendra samedi prochain à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La forêt sera en fête samedi prochain à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Cette 13e édition se focalisera sur les qualités des forêts urbaines et le précieux travail des forestiers pour les maintenir en pleine santé. Des stands d'information, des animations forestières et musicales ainsi qu'une offre de restauration seront proposées au public.

Les forêts jouent un rôle protecteur essentiel et constituent la colonne vertébrale de la canopée urbaine et foraine, avec une fonction-clé dans la régulation climatique, la filtration d'eau, la préservation de la biodiversité et la protection contre les dangers naturels, rappelle la Ville dans un communiqué. Leur entretien et leur maintien sont donc des priorités absolues, ajoute-t-elle.

Forêts urbaines et gestion durable, prévention des risques naturels et réchauffement climatique seront des thèmes d'actualité. Des animations ludiques viendront compléter le programme, avec notamment une projection de film dans une roulotte pour mieux connaître le Parc naturel du Jorat ou encore une initiation à la grimpe sur arbres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Recherche guides de ski pour aveugles et malvoyants

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Le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants organise chaque saison une cinquantaine de journées de ski de piste et de fond. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants (GRSA) lance un appel: il recherche une vingtaine de personnes désireuses d'entamer une formation de guide l'automne prochain. Objectif: permettre aux personnes perdant la vue de s'adonner aux joies de la glisse.

"Nous sommes à la recherche de volontaires", indique à Keystone-ATS Hervé Richoz, en charge de la communication au GRSA. Ce groupement organise chaque saison pour les personnes malvoyantes une cinquantaine de journées de ski de piste et de fond dans les stations suisses.

Les sorties se font en tandem. Un guide portant une veste rouge à bande noire accompagne une personne déficiente visuelle munie, elle, d'une veste jaune, également à bande noire.

Or, la recherche de la relève s'avère de plus en plus compliquée: bon nombre de guides arrêtent en raison de leur âge ou parce qu'ils ont fondé une famille. Certains effectuent une vingtaine de sorties par hiver, d'autres seulement trois ou quatre. D'où la nécessité de "regarnir les rangs", explique le responsable de la formation Claude Gut.

Le groupement compte environ 300 membres, dont 120 actifs, et dispose de 150 à 180 guides. La semaine dernière, 30 personnes ont participé à un camp à Grimentz (VS). "Nous avons eu besoin d'une trentaine de guides pour les encadrer, en gardant une marge de réserve pour maladie ou autre empêchement", illustre-t-il.

400'000 personnes touchées

Pour permettre aux personnes à la vue altérée de continuer, voire d'apprendre à skier, instruire de nouveaux guides s'avère d'autant plus indispensable que le nombre de personnes malvoyantes augmente. Il s'agit d'un grave problème de santé publique, souligne Hervé Richoz.

Si la Suisse ne dispose pas de chiffres précis sur les personnes malvoyantes ou aveugles, les "perdants de la vue" seraient environ 400'000, selon des estimations concordantes. Les causes principales: des pertes de vision progressives dues notamment à la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou à la rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de l'oeil, explique-t-il.

Plaisir et sécurité

Le GRSA recherche des hommes et des femmes, âgés de 18 à 60 ans et doté d'un bon niveau de ski. "Pas besoin d'être un champion", note toutefois Claude Gut. S'ils satisfont aux exigences du guidage, leur préoccupation majeure sera d'offrir un maximum de plaisir à leur binôme tout en assurant la plus stricte sécurité sur les pistes.

La prochaine session de formation se déroulera en novembre 2025. Elle débutera par une journée de sensibilisation au handicap et un test de ski. Suivront deux week-ends de formation, avant de commencer le guidage proprement dit. Au total, l'investissement représente environ dix jours pour la première saison et six jours l'année suivante.

Dans la pratique, le guide skie derrière la personne aveugle alors qu'il précède généralement un ou une malvoyante. Le ski libre est aussi proposé lorsque les conditions sont bonnes.

Confiance aveugle

"En avant, droite, gauche, halte": le guidage se fait par la voix, de plus en plus avec des mini-oreillettes, explique Claude Gut. Mais l'apprentissage de base se fait uniquement avec la voix, une nécessité en cas de problème technique. Chaque mot est précis et réfléchi, permettant de réagir instantanément. La modulation est extrêmement importante, décrit-il.

"Le tandem est une entité fusionnelle, complice et qui s'éclate. Si le ski se fait un peu différemment, les sensations sont retrouvées", s'enthousiasme Hervé Richoz, lui-même malvoyant.

Pistes noires

"Cela peut paraître surprenant, mais les aveugles adorent les pistes noires et s'embêtent un peu sur les longueurs plates des pistes bleues. Notre mission, c'est de partager le plaisir du ski, mais également de faire progresser, d'augmenter le savoir et les compétences", souligne-t-il.

Le GRSA a été fondé en 1969 à Lausanne. A l'époque, la plupart des déficients visuels avaient tout à apprendre du ski. L'esprit des précurseurs a été préservé. Les membres sont avant tout des amis qui partagent la même envie: skier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Prémices festival de retour pour une 8e édition les 21 et 22 mars

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Désormais bien implanté à Lausanne, le Prémices festival se déploie sur plusieurs salles et sites de la capitale vaudoise, dès le premier week-end du printemps (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Prémices festival est de retour les 21 et 22 mars prochains à Lausanne. Cette 8e édition se déroulera dans plusieurs clubs de la ville, La Datcha, Les Jumeaux Jazz Club, La Brèche, Le Romandie et Le Bourg. Le festival des artistes émergents accueillera 44 artistes suisses et internationaux.

"Pour 2025, la programmation du Prémices festival se distingue par l'expérimentation sonore, à travers de nombreux styles. Du rap au rock, en passant par le folk, l'électro, ou encore la pop, difficile de ne pas remarquer l'envie d'exploration et le brin de folie qui animent les artistes de cette édition", écrivent les organisateurs dans un communiqué.

Comme à chaque édition, la manifestation musicale sera partagée entre des concerts gratuits en fin de journée ou début de soirée (off) et une partie payante en soirée (in). Les quatre lieux "off" sont le Bruxelles Café, MSBWB, Les Arches et Disc-à-Brac. Le Bourg accueillera en particulier des "afters" sur les deux soirs du festival entre 01h00 et 05h00 du matin.

Morceaux en romanche

Parmi les quelques noms à retenir, on trouve le groupe anglais indie Soft Launch, l'inclassable rappeuse française OSO, la dream-pop de l'Italienne Coca Puma, le post-rock intense des Gallois de Slate, la folk douce des Allemands de So Soon ou encore l'hyperpop de la Britannique TWST.

Pour la scène helvétique, le public pourra notamment découvrir le duo féminin et romanche Ladunna, le rappeur genevois Shorty7G, le groupe veveysan de punk industriel Eckhart ainsi que la pop tropicale et déjantée de Palme Cadelli.

L'an dernier, près de 2300 personnes avaient fréquenté les différents concerts proposés.

www.premices.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'Abbatiale de Payerne (VD) joue avec ses objets archéologiques

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Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site de l'Abbatiale de Payerne (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour" (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

L'Abbatiale de Payerne (VD) continue de faire découvrir au public des oeuvres de sa propre collection. Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour", avec un focus archéologique sur l'histoire et les civilisations.

L'exposition "illustre les enjeux liés aux fouilles archéologiques et à la documentation. Elle met en lumière le rôle des objets dans notre interprétation du passé, à travers une confrontation entre objets anciens et objets de notre quotidien", écrit l'ASAP dans un communiqué.

L'idée est de pouvoir comprendre la trajectoire de l'objet archéologique depuis sa sortie de terre - sa mise au jour - jusqu'à sa présentation dans un musée, ajoutent-ils. Une démarche participative prolonge ce parallèle entre passé et présent: chaque mois, le public est invité à identifier un nouvel objet et son utilisation, via une "devinette archéologique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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