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Lausanne

Raphaël Mahaim brigue l'investiture des Verts

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Raphaël Mahaim saura le 12 novembre s'il représentera les Verts dans la course au Conseil des Etats l'an prochain (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Raphaël Mahaim se lance dans la course au Conseil des Etats. Le conseiller national vaudois brigue l'investiture des Verts après le départ d'Adèle Thorens, qui ne se représentera pas l'an prochain aux élections fédérales.

L'avocat de 38 ans a annoncé sa candidature samedi au Journal de Morges et dans une interview du Matin Dimanche, diffusée sur le site internet de 24 heures. Il est le premier Vert à se dire partant après le refus des trois autres conseillères nationales, Sophie Michaud-Gigon, Léonore Porchet et Valentine Python.

Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 septembre chez les Verts. Une assemblée générale extraordinaire de désignation se déroulera ensuite le 12 novembre à Renens.

Depuis mars au Conseil national, où il a pris le siège du retraité Daniel Brélaz, Raphaël Mahaim dit vouloir "porter les aspirations" de sa génération, particulièrement en cette période de "tournant énergétique."

Selon le citoyen de Lussy, père de trois enfants, "il ne s'agit pas que de dénoncer mais aussi de prendre ses responsabilités et mon expérience parlementaire de 16 ans, aux trois niveaux de l'Etat, me permet de le faire", affirme celui qui, avant de siéger à Berne, a été conseiller communal à Echichens (2006-2009) et député au Grand Conseil vaudois (2007-2021).

Raphaël Mahaim veut rejoindre le Conseil des Etats "parce que cette chambre est un verrou sur la voie de la transition". Il juge que les sénateurs aux commandes "ont raté leur rendez-vous avec l'histoire" avec le retard pris en matière de sobriété énergétique et d'énergies renouvelables.

Ticket complémentaire

S'il est désigné le 12 novembre par son parti, Raphaël Mahaim devrait se retrouver sur un ticket rose-vert avec le socialiste Pierre-Yves Maillard. "Nous ne serions pas concurrents mais partenaires", estime-t-il, relevant que tous deux ont des profils "très complémentaires".

Tandis que Pierre-Yves Maillard "marque la politique suisse de son empreinte dans le domaine social, je suis profilé sur d'autres sujets: agriculture, climat, transports, fiscalité ou encore politique européenne", remarque-t-il.

Raphaël Mahaim reconnaît toutefois qu'il ne part pas dans la position du favori, "mais dans celle du challenger." Cela serait le cas dans une association avec Pierre-Yves Maillard, mais aussi pour reprendre au PLR le deuxième siège vaudois au Conseil des Etats, occupé actuellement par Olivier Français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Super League: Lugano peut prendre les commandes

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Lugano peut prendre la tête de la Super League mercredi soir (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le FC Lugano a l'occasion de prendre la tête du classement de Super League mercredi soir. Les Tessinois se déplacent sur la pelouse de Lausanne-Sport (19h30) dans un match en retard.

En cas de victoire, Lugano peut passer de la 5e à la 1re place, occupée pour l'heure par Servette. Les Luganais marquent toutefois le pas en championnat: ils restent sur une défaite (2-3 face à Lucerne) et un nul (1-1 face à St-Gall) à domicile après avoir décroché trois succès d'affilée en ouverture de saison.

Lausanne-Sport est cependant également à la recherche de sa meilleure forme. Depuis sa victoire initiale contre Bâle (3-2), le club vaudois n'a obtenu qu'un seul point en quatre matches, lors de la dernière journée à Berne contre le champion Young Boys (1-1).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Grâce à Rochette, Lausanne remporte le derby lémanique

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Rochette (à droite) a inscrit le 1er but de la saison pour le LHC (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne a bien commencé la nouvelle saison de National League. Pour le premier derby lémanique à Malley, les Vaudois se sont imposés 2-1 face à Genève-Servette grâce à un doublé de Théo Rochette.

Après les émotions des victoires obtenues en finale face à Zurich, le public vaudois était forcément ravi de retrouver le théâtre des derniers exploits de ses protégés. Salués par leurs 9281 supporters au cours de la présentation d'avant-match, les Lions sont entrés dans la partie avec de bonnes intentions, comme celles qu'ils ont montrées en Coupe d'Europe jusqu'à présent.

Geoff Ward a toutefois dû se passer des services de son centre finlandais Antti Suomela, touché au visage lors du match de Champions League en Hongrie samedi dernier. Mais selon les informations transmises par le club avant la rencontre, Suomela devrait pouvoir tenir sa place pour les matches du week-end.

Pour remplacer le Finlandais, le staff a choisi de mettre Théo Rochette. Un choix judicieux puisque le jeune Lausannois s'est mis plusieurs fois en évidence, notamment à la 31e, puis sur l'ouverture du score à la 35e. Le centre aux racines québécoises a surtout signé son doublé à la 57e après une magnifique ouverture de Riat pour le goal de la victoire.

Du côté genevois, les quelques soucis aperçus en Champions League n'ont pas disparu comme par magie. Contraints de jouer leurs huit premiers matches de la saison à l'extérieur, les Aigles ont parfois eu de la peine à protéger leur portier Robert Mayer. Et sans la maladresse des Lausannois, l'écart aurait pu être un peu plus important au terme des deux premiers tiers. Le LHC a ainsi réussi 15 tirs cadrés dans le tiers médian, contre 6 pour le GSHC.

Genève trop attentiste

Les Grenat ont en revanche été plus dangereux lors de la troisième période. Manninen a eu un face-à-face avec Pasche à la 44e, mais c'est le gardien vaudois, excellent, qui en est sorti victorieux. Rebelote à la 53e devant Bertaggia. Et surtout, Hartikainen a pu égaliser (1-1) à la 55e en utilisant toute sa puissance. Cela n'a cependant pas suffi. Et malgré une belle poussée en fin de match, les Genevois ont trop attendu.

A noter côté vaudois la possible blessure de Michael Raffl. Le capitaine des Lions a eu la première vraie occasion de la rencontre, mais il a été aligné durant seulement 2'49.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants

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Les députés vaudois ne veulent pas d'une interdiction de la fumée sur les terrasses des restaurants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/AXEL HEIMKEN)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas interdire la fumée sur les terrasses des restaurants du canton. Il a classé mardi une pétition allant dans ce sens et initiée par des écoliers.

Munie d'une cinquantaine de signatures d'enfants mais aussi de parents et d'enseignants, cette pétition a suscité de nombreuses réactions parmi les députés. Ses partisans ont notamment relevé qu'il fallait "continuer de lutter contre la fumée passive", trouver de "nouvelles solutions" pour limiter le tabagisme et préserver les enfants.

Dans le camp adverse, on a rétorqué que cette pétition allait "trop loin". Et notamment pour les restaurateurs, dont une telle interdiction aurait d'importantes répercussions sur le chiffre d'affaires.

Si la droite a fait quasiment bloc contre la pétition, les voix ont été plus discordantes à gauche. Par exemple avec le socialiste Denis Corboz, lui-même restaurateur. "Interdire la fumée en plein air alors qu'elle se dissipe rapidement, c'est disproportionné", a-t-il affirmé. Selon lui, la question de la fumée en terrasse relève du "savoir-vivre" et ne doit pas se régler par une loi.

Au vote, le classement de la pétition a été demandé par 81 députés, tandis qu'ils ont été 43 à la soutenir et sept à s'abstenir.

Ni en terrasse ni sur les plages

Mardi également, l'ordre du jour du Grand Conseil comportait une motion demandant l'interdiction de fumer sur les plages du canton. Son auteur, le Vert Yannick Maury, s'est toutefois vu contraint de retirer "à contrecoeur" son texte, n'ayant pas pu obtenir suffisamment de soutiens en commission.

Sa motion s'est, en effet, heurtée à plusieurs voix qui, comme pour les terrasses, ont jugé qu'une telle interdiction était exagérée. Outre une atteinte à la liberté et une "stigmatisation" des fumeurs, plusieurs membres de la commission et le Conseil d'Etat ont dit douter de l'efficacité de cette mesure pour lutter contre le tabagisme.

Relevant que plusieurs pays européens avaient déjà franchi le pas, M. Maury s'est dit "persuadé" que l'interdiction sur les plages suisses allait s'imposer dans "quelques années" et que "l'on aura l'air bête de ne pas avoir pris cette décision plus tôt".

A noter finalement que ces discussions sur la fumée ont eu lieu presque quinze ans jour pour jour - c'était le 15 septembre 2009 - après l'entrée en vigueur de la loi vaudoise interdisant la fumée à l'intérieur des lieux publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Refus d'une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis

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Le Grand Conseil vaudois a classé mardi une motion sur une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis (archives) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après le refus d'une assurance pour les soins dentaires en 2018 par une majorité de la population vaudoise, c'est cette fois-ci une majorité du Grand Conseil qui a classé une motion sur le même sujet. Le texte de la gauche radicale voulait aider les personnes au revenu modeste en proposant un remboursement des factures liées aux dépistages et aux traitements dentaires jusqu'à 500 francs par personne et par année.

La motion défendue par le député d'Ensemble à Gauche (EP) Hadrien Buclin visait en particulier les quelque 290'000 habitants du canton de Vaud au bénéfice d'un subside à l'assurance-maladie. Elle demandait aussi une action plus conséquente de l'Etat en faveur de la prévention.

La droite - UDC, PLR et Vert'libéraux - n'a rien voulu savoir des arguments de la gauche et a nettement fait pencher pour le classement de cette motion. Avec 80 votes contre, 58 oui et une abstention.

M. Buclin avait insisté sur la difficulté pour certaines personnes et certains ménages précarisés à ne pas renoncer à des soins dentaires en raison de soucis financiers, sans compter la hausse des primes maladies et de la baisse des revenus de la population. Il a aussi rappelé que "les ménages privés paient de leur poche près de 91% de la facture dentaire en Suisse, contre environ 54% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE.

"Modérée et ciblée"

Il a insisté sur le fait que sa motion était "plus modeste" que l'initiative populaire rejetée en 2018, et donc "modérée, adéquate et, qui plus est, ciblée sur les personnes qui ont en le plus besoin". Ainsi tout le contraire d'une "aide arrosoir", comme sous-entendu par quelques élus de droite.

Alors que M. Buclin a évoqué un coût de 65 millions de francs par année, des députés PLR et Vert'libéral ont avancé une fourchette de 65 à 150 millions de francs. Faux, a rétorqué le parlementaire de la gauche radicale, car toutes les personnes ciblées n'utiliseraient pas forcément cette aide. A gauche, on a aussi rappelé que la prévention permettait d'éviter l'explosion des coûts de la santé.

Pour mémoire, la population vaudoise avait refusé en mars 2018 une assurance dentaire. L'initiative populaire "Pour le remboursement des soins dentaires", lancée en 2014 par le POP et Solidarités, avait été rejetée par 57,6% des votants.

Sous forme d'un nouvel article constitutionnel, le texte prévoyait un financement s'inspirant du modèle de l'AVS, avec des employeurs et salariés mis à contribution à part égale. Le coût annuel aurait tourné autour de 350 millions de francs par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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