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Économie

Réfection d'une route dangereuse sur la Côte: projet insatisfaisant

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Le projet avec un crédit de 13,048 millions de francs pour financer des travaux d'assainissement et de sécurisation des routes cantonales secondaires sur la Côte, entre Chavannes-de-Bogis et Chavannes-des-Bois, sur une longueur de 3,2 kilomètres, devra être revu et améliorer (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Une fois n'est pas coutume, le Grand Conseil vaudois a refusé mardi d'entrer en matière pour un crédit de rénovation et de sécurisation d'une route cantonale sur la Côte, à la hauteur de Coppet. Les députés ont renvoyé le projet au Conseil d'Etat pour des compléments d'informations voire de nouvelles propositions, plus abouties en matière environnementale et de mobilité douce.

Le gouvernement demandait un crédit d'ouvrage de 13,048 millions de francs pour financer des travaux d'assainissement et de sécurisation des routes cantonales secondaires entre Chavannes-de-Bogis et Chavannes-des-Bois, sur une longueur de 3,2 kilomètres, parallèles à l'autoroute A1.

Le projet de décret prévoit notamment la réhabilitation de la chaussée fortement dégradée, la correction de la géométrie routière, le renouvellement des canalisations et l'intégration de mesures environnementales telles que la création de passages à faune et de gouilles à amphibiens.

Très fréquentée et état "pitoyable"

Fait rare, la commission chargée d'étudier le dossier a rendu deux rapports, un de majorité et un de minorité. Personne n'a contesté la nécessité d'intervenir sur ce tronçon, qualifié de "route pitoyable et dangereuse" par le député PLR Pierre-André Romanens.

Très fréquentée - 11'250 véhicules dont 250 camions en moyenne par jour -, cette route très utilisée notamment par les frontaliers est trop étroite et endommagée, a rappelé le rapporteur de majorité Pierre-Alain Favrod.

Mais une partie de la commission a estimé que le projet était minimaliste s'agissant de mesures environnementales et de mobilité douce. La protection des batraciens et de manière plus générale contre les accidents entre le trafic et la faune est insuffisante, a résumé la rapporteuse de minorité, la Verte Nathalie Vez. Elle a souhaité au moins une étude d'impact plus fouillée.

Intégrer une piste cyclable

La députée écologiste a aussi relevé qu'aucune voie cyclable n'existait sur ce tronçon et qu'aucune n'était prévue dans le projet. Là aussi, elle a demandé que cette possibilité soit intégrée dans un projet plus abouti en matière de mobilité douce. Ce qui exigerait des mesures sécuritaires supplémentaires comme la réduction de la vitesse sur ce tronçon, limité actuellement à 80 km/h, a souligné Mme Vez.

La minorité de la commission a été suivie par l'ensemble des partis de gauche ainsi que par les Vert'libéraux. Ils ont tous dit qu'ils n'entreraient pas en matière sur ce projet de décret. Le PLR a cherché à désamorcer ce refus en annonçant des amendements dans le sens des préoccupations environnementales et de mobilité douce.

"Projet pas mûr"

La conseillère d'Etat en charge des infrastructures routières, Nuria Gorrite, a elle-même suggéré de suspendre le débat à ce stade. "A vous entendre, le projet n'est pas mûr pour être voté", a -t-elle dit. "Il a manqué la discussion politique, notamment autour de la stratégie vélo, en commission", a reconnu la ministre, évoquant son absence pour maladie lors des discussions.

Au vu des changements substantiels demandés par la minorité de la commission et de plusieurs parlementaires, une motion d'ordre a été largement acceptée en plénum pour renvoyer tout le projet au Conseil d'Etat. Celui-ci devra revenir avec des compléments d'informations et sans doute de nouvelles propositions.

Les travaux auraient dû commencer en 2024 et pour une durée de trois ans. A l'évidence, ils seront repoussés de plusieurs mois, mais pas de plusieurs années, ont espéré certains élus. Mme Gorrite a assuré que ce dossier ne traînerait pas, rappelant toutefois que les délais, les procédures, la planification et le coût seront modifiés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le nombre d'offres d'emploi diminue en 2024

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La baisse de la demande de travailleurs qualifiés entraîne un repli des offres d'emploi dans tous les groupes professionnels. Mais ce sont les métiers dits "Mint" (mathématiques, informatique, sciences naturelles, technologie) et de la santé qui ont enregistré le plus fort recul. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La faiblesse conjoncturelle pèse sur le marché du travail en Suisse. Le nombre de postes vacants a diminué en 2024 de 10% sur un an, selon le Swiss Job Market Index d'Adecco. Pour la première fois depuis la pandémie de coronavirus, le bilan annuel est négatif.

La baisse est particulièrement marquée au quatrième trimestre 2024, où 13% d'annonces en moins ont été publiées par rapport à la même période de l'année dernière, selon l'indice compilé par la société de placement Adecco et le moniteur du marché de l'emploi de l'Université de Zurich et publié mardi.

La baisse de la demande de travailleurs qualifiés entraîne un repli des offres d'emploi dans tous les groupes professionnels. Mais ce sont les métiers dits "Mint" (mathématiques, informatique, sciences naturelles, technologie) et de la santé qui ont enregistré le plus fort recul, avec 19% de postes vacants en moins. C'est nettement plus qu'en 2023 (-3%).

Les principaux facteurs à l'origine de cette baisse ont été la contraction de la demande en développeurs de logiciels et analystes. "La baisse de la demande dans les métiers de l'informatique pourrait être une indication de mutations à long terme dus aux changements technologiques, en particulier l'intelligence artificielle", analyse Johanna Bolli-Kemper, du moniteur du marché de l'emploi de l'Université de Zurich.

En outre, le faible nombre de postes vacants parmi les spécialistes des technologies de l'information et de la communication (TIC), des bases de données et des réseaux, de médecins, d'infirmières, d'ingénieurs civils et environnementaux a également contribué au déclin en 2024.

Toutes les régions affectées

A l'opposé, les cadres, les artisans et les ouvriers non qualifiés comptent parmi les professions qui ont connu la plus faible baisse des offres d'emploi en 2024, soit -3%. Depuis 2020, les postes vacants de direction ont tendance à diminuer. Quant aux artisans et ouvriers non qualifiés, ils ont enregistré le deuxième plus grand nombre de places annoncées en Suisse.

Néanmoins, le nombre total d'offres d'emploi reste supérieur au niveau d'avant la pandémie de coronavirus et à la moyenne nationale, précise Adecco.

Au niveau géographique, l'évolution négative du marché du travail en Suisse a affecté toutes les grandes régions en 2024. Zurich est particulièrement touchée, avec un recul des postes vacants de 15%, suivie de près par l'Espace Mittelland avec -14%. La Suisse centrale et le nord-ouest de la Suisse ont enregistré des baisses légèrement plus faibles de 9%. Les régions les moins impactées sont la Suisse orientale (-3%) et le sud-ouest de la Suisse (-2%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le Canada "ripostera" si les USA imposent des droits de douane

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Le Premier ministre canadien Justin Trudeau répond à Donald Trump concernant une hausse des tarifs douaniers. (archive) (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Le Canada "ripostera" fermement et rapidement si les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% le 1er février, comme l'a annoncé Donald Trump lundi après son investiture, a indiqué mardi le Premier ministre Justin Trudeau.

"Tout est sur la table et je soutiens le principe de droits de douane équivalents au dollar près", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, précisant que cela "aura un coût pour les Canadiens".

"Nous sommes prêts à faire face à tous les scénarios" et "nous protégerons nos intérêts nationaux", a indiqué le Premier ministre, qui a présenté sa démission début janvier, mais dont le remplaçant ne sera connu que le 9 mars prochain. Il a toutefois précisé qu'il espérait toujours convaincre l'administration Trump de ne pas imposer de droits de douane.

"C'est un moment crucial pour le Canada et les Canadiens", a-t-il estimé.

Selon des économistes, l'imposition de droits de douane déclencherait une profonde récession dans le pays, dont 75% des biens et services exportés partent vers les Etats-Unis.

Des centaines de milliers d'emplois canadiens sont en jeu, et, selon un scénario pessimiste de la banque Scotia, une hausse américaine des droits de douane suivie d'une riposte du Canada sur les importations américaines pourrait faire chuter le PIB canadien de plus de 5%, augmenter le chômage considérablement et faire grimper l'inflation à plus de 4,1%.

"Nous envisageons [des droits de douane] de l'ordre de 25% sur le Mexique et le Canada, parce qu'ils laissent un grand nombre de personnes (...) entrer, et beaucoup de fentanyl (un opioïde responsable d'une immense crise sanitaire aux Etats-Unis) aussi", a déclaré depuis la Maison Blanche le président américain Donald Trump, quelques heures après son investiture lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les USA se retirent d'un accord sur la taxation des multinationales

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Les USA se retirent d'un accord sur une taxation minimale des multinationales. (archive) (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

L'Union européenne (UE) a dit mardi "regretter" la décision du nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, de retirer son pays de l'accord international introduisant une taxation minimale de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Parmi les dizaines de décisions prises au premier jour de son mandat, et au nom de la reconquête de la "souveraineté nationale" et de la "compétitivité économique", Donald Trump a décidé que l'accord signé sous l'égide de l'OCDE n'avait "aucun effet aux Etats-Unis".

Pour lutter contre la course fiscale vers le bas, près de 140 Etats s'étaient engagés fin 2021 à instaurer un impôt minimal sur les sociétés à 15% sur les multinationales, ainsi qu'un mécanisme destiné à mieux répartir la taxation des géants du numérique là où ils exercent réellement leur activité.

Selon l'OCDE, cette grande réforme fiscale était supposée rapporter chaque année plus de 200 milliards de dollars de recettes fiscales.

Si le gouvernement précédent, et l'ancien président Joe Biden, avaient traîné des pieds durant les négociations et pour intégrer l'accord dans la législation américaine, il avait finalement profité de son grand plan vert (IRA), voté en 2022, pour intégrer une disposition permettant d'appliquer le premier pilier de l'accord.

La Commission européenne "regrette le contenu" de la publication de la Maison Blanche, mais "pense que cela vaut la peine de prendre le temps de discuter de ces sujets avec la nouvelle administration fiscale aux Etats-Unis afin de mieux comprendre leurs interrogations et d'expliquer notre position", a réagi le commissaire européen à l'économie Valdis Dombrovskis, lors d'une conférence de presse.

Dans le document publié par la nouvelle présidence, il est aussi demandé au département du Trésor de préparer des "mesures de protection" à l'égard des pays qui imposent, ou prévoient d'imposer, une fiscalité "extraterritoriale ou qui affecte de manière disproportionnée les entreprises américaines".

"Non seulement Trump vient de tuer la faible réforme fiscale de l'OCDE mais il menace aussi de détruire tout ce qui a été construit depuis un siècle" en matière de fiscalité des entreprises, a réagi dans un communiqué Alex Cobham, à la tête de l'ONG Tax Justice Network, qui milite pour une taxation plus équitable.

L'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis est passé de 35% à 21% lors du vote du grand programme de baisses d'impôts réalisé durant le premier mandat de Donald Trump, en 2017, que le nouveau président souhaite pérenniser et même renforcer durant ce mandat.

Mais le taux effectif, donc réellement payé par les entreprises, se situe plutôt autour de 9% depuis 2018, contre 16% en 2014, selon le Bureau de la responsabilité du gouvernement (GAO), l'organisme d'audit du Congrès américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'inflation au Canada baisse légèrement à 1,8% en décembre

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L'inflation a légèrement baissé en décembre au Canada. Ici, Montréal. (archive) (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/CHRISTINNE MUSCHI)

L'inflation a légèrement baissé en décembre au Canada pour atteindre 1,8% contre 1,9% en novembre, selon des données officielles publiées mardi.

Les coups de pouce fiscaux accordés récemment aux particuliers par le gouvernement de Justin Trudeau sur certains produits de consommation ont eu un impact sur le ralentissement de la croissance des prix en décembre, a précisé Statistique Canada dans un communiqué, en réduisant les prix de certains aliments, de l'alcool, des vêtements et des chaussures.

Les Canadiens ont payé moins pour la nourriture achetée au restaurant en décembre (-1,6%) par rapport à l'année précédente, et les prix des boissons alcoolisées achetées en magasin ont reculé de 1,3%.

Le gouvernement canadien a mis en place en décembre un allègement fiscal temporaire de deux mois, estimant que les Canadiens confrontés à un coût de la vie élevé méritaient un peu de répit.

Sur un mois, la hausse des prix a diminué de 0,4% en décembre, après avoir été stable en novembre.

Les prix des loyers et les coûts hypothécaires ont augmenté à un rythme plus lent que le mois précédent, selon Statistique Canada, mais les prix de l'essence et des frais de déplacement ont progressé.

Face à l'inflation qui reste proche de 2% depuis plusieurs mois, la Banque du Canada a de nouveau baissé son taux directeur d'un demi-point en décembre pour le fixer à 3,25% et la majorité des économistes s'attendent à une autre réduction fin janvier.

Mais "la politique commerciale américaine sera plus importante pour la trajectoire des taux que les éventuelles fluctuations des données sur l'inflation", a prévenu dans une note Tiago Figueiredo, économiste chez Desjardins.

Le président des États-Unis Donald Trump a ouvert lundi le front des guerres commerciales en confirmant sa volonté d'imposer des droits de douane de 25% aux produits venant des voisins canadien et mexicain, et ce dès le 1er février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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