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Un an de plus pour élaborer un congé parental vaudois

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Les députés unanimes ont accordé un délai supplémentaire au Conseil d'Etat vaudois (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois souhaite présenter un contre-projet à l'initiative socialiste pour un congé parental de 34 semaines. Il a obtenu mardi du Grand Conseil un délai supplémentaire d'un an pour lui soumettre un préavis.

L'initiative de la gauche et des syndicats prévoit un congé de 34 semaines, dont seize iraient à la femme, quatorze à l'autre parent et quatre semaines à se partager entre les deux. Déposée en juin 2022, elle avait recueilli plus de 13'000 signatures.

D'une manière générale, le gouvernement souscrit aux buts généraux de l'initiative, mais il estime que le projet entraîne des coûts trop importants. Il a besoin de temps supplémentaire pour présenter un contre-projet direct avec des coûts supportables à long terme. Le Conseil d'Etat entend notamment étudier de plus près les modèles genevois (24 semaines au total) et tessinois (18 semaines).

La prolongation du délai a été votée à l'unanimité. La députée Monique Ryf (PS), membre du comité d'initiative, a soutenu cette proposition qui permettra au Conseil d'Etat de trouver la solution "la meilleure possible".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Violences domestiques: des chiffres toujours plus préoccupants

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La police intervient en moyenne cinq fois par jour à domicile pour des cas de violence domestique et expulse la personne auteure des violences dans presque un cas sur trois (image d'illustration). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le nombre d'interventions de la police pour des violences domestiques a de nouveau augmenté l'an dernier dans le canton de Vaud. Entre 2023 et 2024, elles sont passées de 1582 à 1722, soit 9% de hausse. Le nombre d'infractions constatées lors de ces interventions est, lui aussi, en hausse de 3531 à 3943 (+12%).

La police intervient en moyenne cinq fois par jour à domicile et expulse la personne auteure des violences dans presque un cas sur trois, a résumé vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué en publiant le cinquième rapport de son Observatoire de la violence domestique. Les principales infractions enregistrées concernent les violences verbales et les voies de fait. Mais l'augmentation la plus marquée concerne les viols et les violences physiques.

S'agissant des viols, le pourcentage s'élève en 2024 à 61%, alors qu'il était de 52% en 2023, et en moyenne de 31% entre 2015 et 2022. Il est possible que ces augmentations soient en partie liées à l’entrée en vigueur du nouveau droit pénal en matière sexuelle le 1er juillet 2024, avec notamment une nouvelle définition du viol, relève le rapport publié par le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH).

Plus généralement, la hausse du nombre d'affaires peut être sinon mise en perspective avec l'augmentation de la population (+2% en moyenne entre 2022 et 2024), note aussi le rapport.

Entre partenaires et ex-partenaires

Comme chaque année, ce document rappelle qu'il s'agit de cas rapportés à la police. Il est ainsi "vraisemblable qu'un nombre indéterminé de cas de violence domestique ne soit pas annoncé à la police et n'entre ainsi pas dans cette statistique".

Près de 73% des violences domestiques surviennent entre partenaires et ex-partenaires. Ce pourcentage reste plutôt stable depuis 2015. Les femmes sont majoritairement enregistrées comme victimes des infractions reportées par la police dans le cadre de relations entre partenaires ou ex-partenaires: on y compte 1063 femmes victimes pour 399 hommes (en 2023, 1016 femmes victimes pour 353 hommes).

En 2024, quatre femmes ont perdu la vie en raison des violences exercées par leurs partenaires ou ex-partenaires. Il s'agit de la totalité des homicides commis sur le territoire cantonal.

Le rapport indique aussi que 33% des affaires donnent lieu à une expulsion, soit une augmentation 10% par rapport à 2023. Ce pourcentage augmente progressivement depuis 2015.

Centres d'aide très sollicités

Concernant la prise en charge, les consultations pour violence domestique au Centre d'aide aux victimes (LAVI) ont très légèrement augmenté pour s'établir à 1318 (1303 l'an dernier). En matière d'hébergement, 186 femmes ont pu trouver refuge et assistance l'an passé sur les deux sites gérés par le Centre d'accueil MalleyPrairie (CMP) et 974 victimes y ont bénéficié d'un accompagnement.

Un chiffre en augmentation par rapport à la moyenne de 163 femmes hébergées annuellement de 2015 à 2023, souligne le rapport. Cette tendance peut s'expliquer par une meilleure connaissance du réseau de soutien, notamment grâce aux campagnes d'information et aux actions de sensibilisation cantonales, estime pour sa part le Canton.

A noter aussi que 73% des personnes avec une ordonnance d'expulsion se rendent à l’entretien socio-éducatif obligatoire. Ce pourcentage se situe dans la moyenne des années précédentes (2019 à 2023).

Enfin, pour les enfants exposés à la violence dans un couple parental, les chiffres restent toujours importants. La Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) a recensé 689 signalements en 2024. C'est en augmentation par rapport à la moyenne annuelle de 591 signalements pour les années précédentes (2019 à 2023).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un 800 m messieurs qui promet beaucoup

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Emmanuel Wanyonyi avait ébloui la Pontaise en 2024 (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'une des grandes courses de la 50e édition d'Athletissima le 20 août sera le 800 m messieurs. Avec les trois hommes les plus rapides du moment, dont le champion olympique kényan Emmanuel Wanyonyi.

Ceux qui étaient présents à la Pontaise l'an dernier se souviennent de l'incroyable course et du duel entre Wanyonyi et le Canadien Marco Arop, son dauphin aux JO de Paris pour un centième!

Aérien et poussé par le public lausannois, Wanyonyi (20 ans seulement) avait effectué ses deux tours de piste en 1'41''11 pour devenir le deuxième homme le plus rapide du monde sur la distance, derrière l'immense David Rudisha, recordman du monde en 1'40''91.

Avec les Mondiaux de Tokyo en septembre, il y a fort à parier que les athlètes seront tous dans une excellente forme sur le tartan magique de la Pontaise. Et Marco Arop, champion du monde il y a deux ans à Budapest devant Wanyonyi, aura à coeur de défendre son titre face à celui qui est devenu très rapidement l'héritier de Wilson Kipketer et Rudisha. Le champion d'Europe français Gabriel Tual essaiera lui aussi de se battre pour la victoire.

Le concours de la longueur sera l'un des points forts du meeting avec les suspects usuels que sont le double champion olympique Miltiadis Tentoglou et l'Appenzellois Simon Ehammer qui a bondi à 8m34 à Götzis. Les deux hommes se méfieront de l'Italien Mattia Furlani, auteur lui de 8m37 plus tôt dans la saison.

Les spectateurs vaudois auront également la chance de voir la championne olympique du 100 m, Julien Alfred. La sprinteuse de Sainte-Lucie s'alignera sur 200 m, une distance où elle détient la meilleure performance de l'année en 21''88.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Solidarité fiscale entre ex-époux: recours dans le canton de Vaud

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La fin de la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours dans le canton de Vaud, en raison de la non-rétroactivité du changement de loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La décision du Grand Conseil vaudois de supprimer la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours. En cause: le fait que la modification de la loi concerne uniquement les couples qui vont se séparer dès 2026.

Pour tous les couples qui se sont séparés avant 2026, le nouvel article de la loi "maintient une pratique discriminatoire à l'égard des femmes", soulignent jeudi l'Association vaudoise des familles monoparentales et recomposées ainsi que l'Association vaudoise pour les droits des femmes.

Toutes deux ont déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle du canton de Vaud, comme elles l'avaient laissé entendre fin avril à l'issue des débats au Grand Conseil. Un Parlement qui avait longuement discuté sur la rétroactivité ou non de la suppression de la solidarité fiscale. La majorité de droite avait fini par avoir gain de cause en s'opposant à la rétroactivité.

Pour les deux associations, la modification de la loi maintient "sans justification une discrimination indirecte avérée et grave." Leur recours vise ainsi à suspendre "toutes les procédures actuellement en cours (taxation, poursuite ou recouvrement) et à ouvrir la voie de la révision pour les victimes", dont 97% sont des femmes.

Pour mémoire, la fin de la solidarité fiscale entre ex-époux était réclamée de longue date dans le canton de Vaud, le dernier en Suisse romande à conserver cette pratique. Ailleurs, mais aussi en matière d'impôt fédéral, la solidarité fiscale s'arrête dès que les époux ne vivent plus en ménage commun.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: la nouvelle loi sur la mendicité entre en vigueur en juillet

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La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité entre en vigueur en juillet (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Le Conseil d'Etat l'a confirmé jeudi dans la liste de ses décisions hebdomadaires.

Les opposants à cette nouvelle loi, déboutés en avril par la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal, avaient renoncé fin mai à recourir auprès du Tribunal fédéral. Une décision qui permettait la mise en pratique de la loi, dont il restait toutefois encore à fixer la date d'entrée en vigueur.

La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Elle prévoit "une interdiction de la mendicité agressive, trompeuse et passive dans plusieurs lieux", rappelle jeudi le Conseil d'Etat. Un renforcement des sanctions contre l'exploitation de la mendicité est également prévu.

Le texte avait été attaqué en justice par un groupe de neuf personnes, dont cinq mendiants, au motif qu'il ne respecterait pas les droits fondamentaux. La Cour constitutionnelle a toutefois estimé que cette loi constituait "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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