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"SOS Communes": le Conseil d'Etat demande un an supplémentaire

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Les deux coprésidents PLR de l'initiative "SOS Communes", Pierre-André Romanens (à gauche) et Josephine Byrne Garelli (à droite), avaient déposé les signatures en juin 2021 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois propose au Grand Conseil de prolonger d'un an le délai de traitement de l'initiative "SOS Communes" pour pouvoir y opposer un contre-projet. Le texte demande que le Canton prenne en charge l'entier de la facture sociale, moyennant une bascule de 15 points d'impôt communaux à l'Etat.

Le gouvernement avait jusqu'au 29 septembre pour transmettre son préavis au Grand Conseil sur cette initiative qui avait formellement abouti le 29 juin 2021. Il a adopté le 14 septembre un exposé des motifs et projet de décret (EMPD) pour cette prolongation, possibilité prévue par la Constitution vaudoise, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

"En sollicitant un prolongement d'un an du traitement de SOS Communes, le Conseil d'Etat entend poursuivre les discussions avec les faîtières des communes vaudoises afin de proposer un nouveau système de péréquation intercommunale", explique-t-il.

L'objectif du gouvernement est que ce nouveau système réponde non seulement à la question du sort de la Participation à la cohésion sociale (PCS), mais aussi aux autres problèmes posés par l'actuel système péréquatif. "La question de cette facture sociale est indissociable de la péréquation dans son ensemble, un système qui devrait nécessairement être revu même si l'initiative était acceptée", note encore le Canton.

Reprise du dialogue cet automne

Les travaux avec les faîtières de communes reprendront début octobre et viseront à obtenir un accord de principe d'ici le premier trimestre 2023. Un projet de nouvelle péréquation sera ensuite élaboré et mis en consultation.

L'initiative et le contre-projet pourront alors être soumis au Grand Conseil au cours de l'automne 2023. Une éventuelle votation populaire pourrait dès lors se tenir dans la première moitié de l'année suivante. Le calendrier ainsi prévu permettra l'entrée en vigueur des dispositions finalement retenues le 1er janvier 2025.

L'initiative "SOS Communes" stipule que les dépenses sociales sont financées uniquement par l'impôt cantonal, et non plus par l'impôt communal. En contrepartie, les communes basculeraient quinze points d'impôts communaux au canton.

Le texte avait été présenté en septembre 2020 par deux députés PLR, coprésidents du comité d'initiative: Josephine Byrne Garelli et Pierre-André Romanens. Lors du débat budgétaire de décembre, ces élus avaient tenté de gagner à leur cause le Grand Conseil. En vain.

Satisfaction des initiants

Pour les initiants, l'accord trouvé entre le canton et l'UCV, la principale association de communes vaudoises, n'améliorera pas la situation. Signé l'été 2020, cet accord prévoit un rééquilibrage progressif de la facture sociale pour arriver au plus tard en 2028 à un montant annuel de 150 millions de francs en faveur des communes. La participation communale représentera alors 36,7% de la facture sociale.

Interrogé par Keystone-ATS, M. Romanens s'est dit "très content et satisfait" que le Conseil d'Etat "prenne en considération l'initiative et prenne le temps de proposer un contre-projet". "Le système actuel est à bout de souffle et notre initiative aura eu le mérite de secouer le cocotier et de faire bouger les choses", réagit-il. Il ne reste plus qu'à "trouver le bon chemin ensemble".

Le député PLR salue au passage le "courage et l'audace ainsi que la qualité d'écoute" de la conseillère d'Etat en charge du dossier Christelle Luisier. Il observe "une évolution et une compréhension" dans ce dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: neuf jeunes sur dix décrochent leur maturité

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En moyenne, 9 jeunes sur 10 décrochent leur maturité et leur certificat de culture générale dans les gymnases vaudois (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Dans le canton de Vaud, neuf jeunes sur dix décrochent en moyenne leur maturité et leur certificat de culture générale. Les taux de réussite des cinq dernières années pour ces deux voies sont désormais disponibles en ligne.

Dans les gymnases, 93,5% des jeunes qui se présentent aux examens réussissent à obtenir leur maturité entre 2019 et 2023 en moyenne. Pour les élèves qui se présentent aux examens de culture générale, le taux de réussite se monte 89,6%, détaille le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) mercredi dans un communiqué.

A la suite de la demande d'un média, ces chiffres sont désormais publiés en ligne avec le détail pour chaque gymnase de 2019 à 2023, précise le DEF. Ces résultats montrent des fluctuations selon les années. Ces changements peuvent être dus à des événements extérieurs comme le confinement lors de l'année scolaire 2019-2020.

Comparaison pas possible

Toutefois, des facteurs divers comme les variations de niveau des élèves, la taille des échantillons ou encore les changements du corps enseignant et des moyens d'enseignement peuvent aussi jouer un rôle. En particulier dans les établissements où un nombre d'élèves plus restreint peut fortement influencer les taux de réussite, soulignent les services du ministre Frédéric Borloz.

Il n'est cependant pas possible d'établir un classement des gymnases sur la base de ces taux de réussite ni de dire que certains établissements seraient plus sélectifs ou plus performants que d'autres, préviennent-ils. Les examens ne sont, en effet, pas les mêmes d'un gymnase à l'autre, explique-t-on.

Les procédures sont identiques, mais le contenu des épreuves écrites et orales peut varier: il n'y a pas d'épreuves cantonales communes, est-il aussi rappelé.

Un élément parmi d'autres

Autrement dit, à la fin de son cursus, l'élève doit avoir acquis un certain nombre de compétences prévues par les plans d'études nationaux. Mais la façon de les acquérir et le mode d'évaluation sont laissés au libre choix des directions et de leur corps enseignant.

Le DEF précise également que les examens ne sont qu'un élément d'évaluation parmi d'autres dans le cursus de l'élève. Leur poids dans la moyenne finale est d'un tiers (environ 35%) en Ecole de culture générale et d'un cinquième (environ 20%) en Ecole de maturité.

Les résultats concernent onze gymnases sur les quatorze que compte le canton: les établissements d'Etoy et de Bussigny n'avaient pas encore délivré de certificats pour la période considérée, tandis que le gymnase intercantonal de la Broye bénéficie d'une autonomie légale et organisationnelle.

C'est au gymnase de Nyon que la moyenne est la plus haute (96,6%), suivi des gymnases de Provence (95,5%) et d'Auguste Piccard (94,9%), selon ces données. Le gymnase d'Yverdon a la moyenne la plus faible avec 89,1%.

Gymnase en quatre ans

Ces chiffres font partie des indicateurs intégrés aux réflexions autour du projet MAT-EO qui vise à faire passer la durée de l'Ecole de maturité à quatre ans et à revoir la fin de l'école obligatoire. Ce chantier, imposé par la réforme nationale de la maturité, devrait aider les élèves à trouver leur voie et diminuer les taux d'échecs ou d'abandon dans les gymnases.

La nouvelle ordonnance fédérale sur l'Ecole de maturité exige par ailleurs que les titres délivrés soient plus comparables. Elle intègre aussi l'obligation pour les gymnases de se doter d'un concept qualité qui portera notamment sur les épreuves d'examens. Tout en conservant la liberté pédagogique du corps enseignant, le DEF visera donc une harmonisation renforcée du contenu des épreuves d'examens.

https://www.vd.ch/formation/formations-gymnasiales/taux-de-reussite-des-formations-gymnasiales

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le plan "Grand froid" est en vigueur

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KEYSTONE/Laurent Gillieron

La Ville de Lausanne a activé dimanche dernier son plan "Grand froid", jusqu'à jeudi. 255 lits sont disponibles pour accueillir les personnes dans le besoin au sein des trois structures d'hébergement de la Municipalité.

Lausanne a pris des mesures face aux températures très fraîches de ces derniers jours. La Ville a déclenché son plan "Grand froid" il y a trois jours. Celui-ci sera effectif au moins jusqu'à jeudi. Le dispositif existant pour accueillir les personnes sans domicile fixe a été renforcé. Le nombre de lits a augmenté au sein de l'une des structures. Plus de 250 places sont mises à disposition en ce moment. 

Olivier CruchonChef du Service de l’inclusion et des actions sociales de proximité à la Ville de Lausanne

Comme le dispositif actuel n'est pas saturé, aucun centre d'hébergement supplémentaire n’a ouvert pour l’instant. La protection civile n’a pas été sollicitée. 

Olivier CruchonChef du Service de l’inclusion et des actions sociales de proximité à la Ville de Lausanne

L'activation du plan "Grand froid" dépend des conditions météorologiques et de la sollicitation des personnes dans le besoin. 

Olivier CruchonChef du Service de l’inclusion et des actions sociales de proximité à la Ville de Lausanne

 

 

 

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Le poste de police du Flon rouvre après onze mois

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Le quartier du Flon à Lausanne retrouve son poste de police, qui accueille notamment les dépôts de plainte (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Fermé temporairement depuis près de onze mois en raison des travaux du futur tramway sur la rue de Genève, le poste de police du Flon à Lausanne ouvre à nouveau ses portes dès jeudi. Prévu notamment pour accueillir les dépôts de plainte, ce poste fait partie du dispositif d'accueil au public et vise à renforcer le lien de proximité avec la population.

Dans le même temps, la police municipale indique mercredi dans un communiqué que l'Office de recherches, de notifications et des objets trouvés déménage, lui, à l'Hôtel de police dès vendredi. Il se situait jusqu'ici à la rue du Petit-Chêne, proche de la gare de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'avenir papier de la FAO est en jeu au parlement

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Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont pas procédé à un basculement numérique de leur Feuille des avis officiels (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'avenir en format papier de la Feuille des avis officiels (FAO) se joue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat souhaiterait basculer en version numérique, une majorité de députés aimerait garder ou du moins prolonger d'ici 2029 ou 2030 le journal institutionnel en papier, qui paraît deux fois par semaine.

Le gouvernement a annoncé fin juin dernier vouloir opter pour une transition numérique et un accès gratuit aux publications de la FAO. Son projet a été mis en discussion mardi au parlement, mais après un premier débat, aucune décision définitive n'a été prise.

Les élus veulent se donner le temps de réfléchir aux amendements de la commission qui a examiné l'exposé des motifs du projet de décret (EMPD). Celle-ci propose de garder la version papier encore quatre ans jusqu'au 31 décembre 2028 et de lancer d'ici là un appel d'offres pour une version papier indépendante (entreprise privée et financée par les abonnements et la publicité), mais avec une aide au démarrage de l'Etat.

Une motion en arrière-garde

Ces modifications ont, dans l'ensemble, été bien accueillies, mais d'autres solutions pourraient être envisagées. Ce d'autant plus qu'une motion interparti du PLR Sergei Aschwanden demande au Conseil d'Etat de revenir sur sa décision et exige ainsi un moratoire sur la version papier jusqu'à fin 2030.

Ce texte n'a pas été discuté mardi, en accord avec le motionnaire, car la tenue d'un deuxième débat immédiat sur l'EMPD n'a pas remporté la majorité des deux tiers des députés. La discussion reprendra prochainement.

La présidente du gouvernement Christelle Luisier a rappelé qu'une version numérique de la FAO permettrait des économies de près d'un million de francs par année, assurerait un accès gratuit au site et coûterait aussi moins cher pour les communes. La ministre s'est dite favorable à une aide étatique au démarrage d'une future publication papier privée.

Dans l'hémicycle, plusieurs parlementaires ont défendu la survie d'une édition papier de la FAO, alors que d'autres ont estimé dans le même temps que le compromis trouvé par la commission était plutôt bon, surtout à droite (PLR, UDC, Vert'libéraux). A gauche les avis étaient plus partagés. Le deuxième débat en plénum pourrait sans doute amener de nouveaux amendements.

Plateforme du SECO

Pour le Canton de Vaud, il s'agirait de rejoindre la plateforme exploitée par la Confédération. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a en effet développé une plateforme qu'il met à disposition des cantons pour publier leurs avis officiels. Dix cantons, bientôt onze avec Nidwald, ont déjà opté pour cette solution, dont, en Suisse romande, le Valais, et plus de soixante communes.

Pour les différentes autorités qui publient dans la FAO, la nouvelle plateforme offre la possibilité d'informer plus rapidement la population puisqu'il sera possible de publier des avis quotidiennement. Cette solution nécessiterait un coût unique pour la mise en oeuvre du projet à hauteur d'environ 130'000 francs, imputé au budget de fonctionnement de la Chancellerie, selon l'Etat.

Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont par ailleurs pas procédé à un basculement numérique de leur FAO. Certes, une version numérique, hébergée sur un serveur vaudois, existe depuis 2012, mais elle n'est pas en libre accès. Actuellement, c'est Print Conseil Logistique (PCL) à Renens qui a le mandat de prestation pour la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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