Lausanne
Un anniversaire et de nombreux défis pour la CA-RL
La Centrale alimentaire de la région lausannoise (CA-RL) fête lundi ses 20 ans. Cet anniversaire intervient alors que la structure n'a jamais été aussi sollicitée face à la multiplication des crises.
Comme beaucoup d'autres oeuvres d'entraide, la CA-RL a "changé de dimension" depuis l'arrivée du coronavirus, relève son secrétaire général Marc Huguenot, interrogé par Keystone-ATS. "Il y a eu un avant et un après", ajoute celui qui est aussi membre de la direction de Caritas Vaud, en charge de la gestion de la centrale alimentaire.
Chargée de récolter des produits alimentaires et d'hygiène, de les stocker et de les redistribuer aux 38 associations membres (Fondation Mère Sofia, Armée du Salut, Solid-ère, Eglises vaudoises, Cartons du coeur, etc), la CA-RL a redistribué pour 747 tonnes de produits l'an dernier. C'est environ 40% de plus par rapport à l'avant-Covid.
Cette demande ne devrait pas refluer ces prochains mois. Car si les effets de la pandémie se font encore ressentir, c'est désormais une "deuxième vague", liée à la crise du pouvoir d'achat, qui fait glisser de plus en plus de personnes dans la précarité, souligne Marc Huguenot. Il cite aussi la guerre en Ukraine, dont les réfugiés ont "grossi les rangs" des bénéficiaires de la CA-RL.
Nouveaux bénéficiaires
Actuellement, environ 10'000 personnes bénéficient chaque semaine des redistributions de la centrale. Son secrétaire général juge "préoccupante" l'ampleur des besoins, tout comme le fait qu'une population de plus en plus variée soit touchée. "S'il était facile auparavant d'identifier les bénéficiaires, il faut désormais composer avec de nombreux nouveaux arrivants, d'âges, de professions et d'horizons très divers", remarque-t-il.
Parmi les autres "tournants" apparus avec la pandémie, le nombre de cabas distribués a doublé par rapport à 2019, à désormais 1300 sacs par semaine. Une évolution qui s'explique notamment pour des questions de dignité, le fait de recevoir un cabas étant plus "simple" que de se rendre à la soupe populaire.
Pour répondre aux besoins, de nouveaux donateurs en aliments ont été sollicités. Avec un résultat "mitigé", reconnait Marc Huguenot. Si les entreprises sont de plus en plus "sensibilisées" au travail de la CA-RL, elles s'organisent toutefois pour réduire leurs coûts, et donc limiter des invendus qui pourraient profiter à la centrale alimentaire.
Centrale cantonale
Pour remplir ses stocks, la CA-RL a ajouté à son calendrier un nouveau Samedi du partage, qui se déroule désormais deux fois par an. Cette opération, qui consiste à recueillir des produits à l'entrée des magasins, dépend toutefois de la générosité des consommateurs. Or ceux-ci "donnent moins actuellement, car ils ont moins d'argent dans leur porte-monnaie. C'est un constat très clair sur le terrain", s'inquiète Marc Huguenot.
La CA-RL espère aussi recevoir davantage d'argent, elle qui dépend presque entièrement de la subvention de la Ville de Lausanne (580'000 francs en 2021). "Nous avons écrit aux communes de l'Ouest lausannois, sachant que nous sommes aussi actifs sur leur territoire. Nous attendons encore leur réponse", explique le responsable.
Il ajoute qu'il faudra un jour "se poser la question" d'une centrale alimentaire pour l'ensemble du territoire vaudois. Cela permettrait de couvrir les besoins de toutes les régions du canton et de faire collaborer le maximum de partenaires. Il cite en exemple la création d'une telle banque alimentaire pour le canton de Fribourg, qui vient d'être validée par le Conseil d'Etat.
Outre des denrées et de l'argent, la CA-RL cherche encore à enrôler des bénévoles. Ils sont entre 20 et 30 à oeuvrer actuellement chaque semaine aux côtés des deux salariés et des quelques apprentis engagés par l'entreprise.
Concert à Beaulieu
Même si l'avenir reste incertain, la CA-RL était bien décidée à fêter ses 20 ans d'existence. Elle a ainsi convié lundi à Beaulieu toute une série de personnes gravitant autour de la structure (bénéficiaires, bénévoles, partenaires, etc.) pour un concert de musique classique donné par l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL). Une exposition de photographies sur l'activité de la CA-RL est aussi été présentée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Makai Holdener prolonge pour trois ans au LHC
Makai Holdener se plaît à Lausanne. L'attaquant de 27 ans a prolongé son bail de trois saisons avec le LHC, comme il l'a confirmé sur le plateau de l'émission "Les Puckalistes" sur La Télé.
Arrivé en 2021 un peu sur la pointe des patins, Makai Holdener a finalement trouvé sa place dans l'effectif et grâce aux yeux de son coach Geoff Ward. Il sera donc sous contrat jusqu'en 2028.
La saison passée, il a inscrit 7 points (5 buts) en 46 parties, ainsi que 3 assists en 19 rencontres de play-off avec les Lions. Cette saison il en est à 4 points (1 but) en 35 matches.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne restaure l'étang du Bourget
L'étang lausannois du Bourget sera bientôt restauré. Situé à Vidy, dans une zone forestière aux portes de la ville, il va bénéficier de travaux de curage et de réaménagement des berges afin, notamment, de le rendre plus propice aux amphibiens, libellules et autres espèces des milieux aquatiques.
Cet étang figure parmi "les éléments les plus importants de la trame humide de l'infrastructure écologique lausannoise, notamment en matière de reproduction de batraciens", écrit lundi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Mais aujourd'hui, il est envahi par les roseaux et largement comblé par la matière organique. Si bien qu'en été, l'eau y est pratiquement absente.
Sans intervention, cet habitat naturel rare se transformera peu à peu en forêt. Les travaux visent ainsi à favoriser le retour de la biodiversité liée à l'étang, et notamment la reproduction de la faune et le développement de la flore caractéristique de cet endroit.
Les travaux sont financés grâce au Plan biodiversité de la Ville de Lausanne. Ils devraient s'achever courant février.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Swiss Loto et EuroMillions: 35 nouveaux millionnaires en 2024
Les jeux de la Loterie Romande et de Swisslos (cantons alémaniques et Tessin) ont fait 35 nouveaux millionnaires l'an dernier en Suisse. Vingt-six personnes le sont devenues grâce au Swiss Loto, neuf avec l'EuroMillions.
Le Swiss Loto a permis en moyenne à plus de deux nouvelles personnes par mois de devenir millionnaire, souligne lundi la Loterie romande dans un communiqué. Elle rappelle aussi que l'année a été "historique" avec un gain record de 64,6 millions, remporté le 2 mars 2024. Le précédent record de 48,6 millions datait de 2014.
L'an dernier, 26 personnes ont vu leur compte crédité d'un ou plusieurs millions: 23 grâce au Swiss Loto et trois grâce au jeu additionnel Joker. Pour l'EuroMillions, neuf chanceux ont gagné un million en Suisse - dont cinq en Suisse romande - lors de la nouvelle édition de la "Pluie de Millionnaires", le 22 novembre dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: une motion veut interdire la pub pour les steaks végétaux
A l'instar du Valais, une motion vaudoise veut aussi interdire la publicité pour les steaks végétaux. Déposé juste avant Noël, le texte sera formellement présenté mardi au Grand Conseil. Signé par une soixantaine de députés, surtout de droite mais aussi un peu à gauche, il dénonce une dévalorisation de la filière animale.
"Les termes 'filet', 'steak', 'jambon' ou 'saucisse' sont aujourd'hui utilisés à toutes les sauces malgré leur signification liée aux produits d'origine animale", observent les deux motionnaires principaux, la PLR Marion Wahlen et l'UDC Nicolas Bolay. Il est important de pouvoir identifier ce que l'on mange, selon eux, en référence aux "steaks de soja", aux "burgers végétariens" ou encore aux "saucisses vegans".
"L'usage abusif de ces termes utilisés par l'industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale", expliquent les deux parlementaires. La motion est intitulée "Ce qui est viande pour l'un est végétal pour l'autre".
"Ce n'est donc en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d'éviter toute confusion publicitaire", explique à Keystone-ATS Marion Wahlen. "L'idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n'est par exemple pas produit chez nous", souligne la députée vigneronne.
Motion acceptée en Valais en décembre
Plus précise que dans le canton du Valais, la motion vaudoise demande au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil un projet de loi modifiant celle sur les procédés de réclame (LPR) afin d'interdire, notamment dans l'espace public, la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d'origine animale pour nommer des denrées sans viande, à base de protéines végétales. La modification pourrait prendre la forme d'un nouvel article.
L'adaptation législative, voulue par les motionnaires, doit également permettre d'établir une liste des dénominations dont l'usage de la publicité serait réservé uniquement aux produits d'origine animale.
En décembre dernier, le Grand Conseil valaisan a accepté une motion visant à interdire la promotion de steaks végétaux. Elle était signée par des élus de l'UDC, du Centre et du PLR. Le texte a été approuvé par 60 voix pour, 48 contre et onze abstentions. Au Conseil d'Etat de proposer désormais un projet législatif.
Quid des tomates "coeur de boeuf"?
En contrepoint à ce débat, la députée écologiste vaudoise Valérie Zonca s'est exprimée jeudi dans une colonne d'opinion du 24 heures, titrée "Qui a peur des steaks végétaux?". Elle y estime que "des études récentes démontrent que les consommateurs font très bien la différence entre les produits carnés et les substituts. Ces derniers sont en effet souvent très clairement étiquetés 'végétariens' et sont présentés sur des rayons séparés dans les supermarchés".
"Les arguments brandis dans les parlements vaudois et valaisans sont en réalité plus utiles pour l'industrie de la viande afin de lutter contre le nouveau marché des substituts végétaux en pleine croissance, qui leur fait de plus en plus d'ombre", juge l'élue.
Sur une note plus légère, elle interroge: "Que fait-on des fruits de mer qui ne sont pas des fruits? Quid de la souris d’agneau qui n'est pas un plat à base de souris? Et que faire face au lait de coco, qui n'est en rien du lait? Le loup de mer est-il dangereux pour nos troupeaux? Et la liste des incohérences alimentaires pourrait être encore longue". Avant de conclure: "Il reste à espérer que la tomate 'coeur de b½uf' sera épargnée par ces interdictions d'un autre temps".
La motion vaudoise va être renvoyée en commission, avant un débat en plénum qui risque d'être animé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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