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Lausanne

Extinction Rebellion en action à Lausanne

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La police était intervenue dès la matinée pour contenir les militants d'Extinction Rebellion à Lausanne. (©KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Jusqu'à 500 militants et sympathisants d'Extinction Rebellion ont bloqué la rue Centrale à Lausanne samedi afin de sensibiliser la population à la crise climatique. La police a interpellé 90 activistes durant l'évacuation. Ils ont été dénoncés à la justice.

Le mouvement prévoyait d'occuper la place St-François, en plein coeur de la capitale vaudoise. Face à la mobilisation policière, le comité a mis en oeuvre son plan B et s'est rabattu sur la rue Centrale située à une centaine de mètres.

A 10h10, Extinction Rebellion a mis en place un dispositif désormais bien rodé: des militants se sont couchés au milieu de la chaussée, emprisonnant leurs bras dans de lourds dispositifs de blocage. Ils étaient entourés de camarades chargés d'assurer leur sécurité et leur ravitaillement.

Au milieu des animations - chants de Noël détournés, percussions, danses, slogans -, les militants ont engagé le dialogue avec des passants plutôt bienveillants. "Les gens savent que le climat va mal, mais ils ne sont pas conscients de la gravité de la situation, en particulier des phénomènes d'emballement qui sont en train de se mettre en place", a expliqué l'un d'eux.

Crise sanitaire majeure

Extinction Rebellion a reçu aussi l'appui d'une soixantaine de professionnels de la santé, reconnaissables à leurs chasubles blanches. Selon une militante, le dérèglement climatique constitue la pire crise sanitaire dans l'histoire, en raison du réchauffement proprement dit, mais aussi du manque d'eau qui frappe nombre de pays.

Vers midi, une dizaine d'activistes ont tenté une percée vers la place St-François. Interceptés par les forces de l'ordre, ils ont été arrêtés. Par la suite, le nombre de sympathisants s'est nettement réduit. Les plus déterminés se sont installés pour rester, posant des bancs et des tables ou épluchant des légumes pour une soupe à cuire sur un fourneau à gaz amené sur place.

Evacuation forcée

Mais la police est intervenue vers 14h00, avant que le potage ne soit à point. Au son d'une fanfare de l'Armée du Salut jouant à proximité, elle a commencé à embarquer les militants dans des paniers à salade, sous les applaudissements d'une partie des badauds. Ou les rires lorsqu'un policier a appelé la cliente d'un salon de coiffure situé dans le périmètre de sécurité.

L'intervention des forces de l'ordre s'est prolongée jusque vers 16h00. Appuyés par des collègues de la police cantonale, les agents de la police lausannoise ont interpellé 90 activistes, dont cinq mineurs, qui refusaient de quitter les lieux. Le blocage de la rue Centrale a occasionné des perturbations des transports publics. Plusieurs lignes de bus ont subi des retards de 30 à 40 minutes en milieu de journée.

Des précédents

Extinction Rebellion exige du Conseil fédéral qu'il déclare l'urgence climatique, c'est-à-dire qu'il explique à la population ce qui se passe et ce qu'il faut faire. Il demande aussi que des mesures soient prises pour accroître la biodiversité et pour aboutir à l'équilibre entre les émissions et l'absorption de CO2 en 2025.

L'occupation de la rue Centrale n'est pas la première action menée par le mouvement en terre vaudoise. En septembre, ses militants ont coupé le pont Bessières et tenté de bloquer le giratoire de la Maladière. A Zurich, ils avaient aussi coloré la Limmat en vert.

A mi-novembre, la justice vaudoise a annoncé 117 condamnations par ordonnance pénale. La plupart des militants ont fait opposition et un premier procès devrait se tenir en janvier à Renens.

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Économie

La place de la Gare de Lausanne attend les boulistes

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Cet hiver, la place de la gare de Lausanne s'était transformée en patinoire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En attendant la reprise des travaux à la gare de Lausanne, la Municipalité s'applique à rouvrir les espaces du chantier au public, dans le cadre d'un programme baptisé Entracte. Après avoir hébergé une patinoire cet hiver et le festival BDFIL au mois de mai, la place de la Gare accueillera cet été un "terrain de gravier" ainsi que des spectacles ponctuels, a fait savoir la Ville de Lausanne vendredi dans un communiqué.

Ce terrain sera "idéal pour des parties de pétanque entre amies et amis ou en famille", a pointé dans le communiqué Natacha Litzistorf, conseillère municipale à la tête de la Direction du logement, de l’environnement et de l’architecture. Par ailleurs un "pavillon climatique" offrira un "îlot de fraîcheur" aux promeneurs sur la place dite des Saugettes, au sud de la gare.

Quatre manifestations, parmi lesquelles la Fête de la Musique, ainsi que des spectacles d'humour et d'improvisation, sont prévues cet été sur la place de la Gare. La liste pourrait s'allonger puisque, comme le précise la Municipalité, "ces derniers mois, l’unité Pôle Gare de la Ville a reçu plusieurs demandes de projets (plus de 30 !), actuellement à l’étude, qui laissent présager une rentrée sous les meilleurs auspices!"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: 14 nouvelles zones de recharge électrique d'ici 2024

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Il sera bientôt plus facile pour les Lausannois de trouver une borne où recharger sa voiture électrique. (Image prétexte) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Lausanne va équiper 14 quartiers de bornes de recharge pour véhicules électriques d'ici 2024. Le quartier du Maupas sera le premier à en bénéficier, avec une mise en service prévue le 19 juin.

Chaque station comprendra trois bornes de recharge standard et une borne de recharge rapide. "La priorité étant d’offrir une possibilité de recharge aux Lausannoises et Lausannois, ces places seront réservées aux porteurs de macaron A à O (sans restriction de zone) et aux véhicules 100% électriques", précise vendredi la Municipalité dans son communiqué.

Les quartiers de Valency, Sous-Gare, Ouchy, Borde, Bellevaux, Sébeillon, Malley et Montchoisi doivent être équipés entre la mi-août et la fin de l'année. Les quartiers de Montriond-Cour, Florimont-Chissiez, Vallon, Béthusy et Vinet-Pontaise disposeront de leurs bornes de recharge en 2024.

P+R et parkings d'immeubles

Les Services industriels de Lausanne proposent par ailleurs une prestation "clé-en-main" pour équiper de telles bornes les parkings d'immeubles. Ces dispositifs apparaîtront également ces prochaines années sur les parkings P+R et au sein de l'administration, indique la Municipalité.

La Ville de Lausanne entend bannir les véhicules thermiques de son territoire d'ici 2030. L'encouragement de la mobilité électrique fait partie de sa stratégie pour y arriver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne déclenche son plan canicule 2023

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Lausanne déclenche son plan canicule (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne réactive son plan canicule à partir de jeudi et jusqu'au 31 août. L'opération, menée par la Ville depuis 2010 sur mandat cantonal, prévoit des visites auprès des plus de 70 ans.

Le dispositif s'adresse plus particulièrement aux personnes vivant seules et non suivies par un centre médico-social (CMS), ainsi que celles souffrant d'une affection chronique.

Les personnes concernées, ou un membre de leur famille, peuvent contacter le numéro gratuit 0800 808 808, en service durant les jours de semaine. Lors de leur appel, leur demande sera enregistrée et elles pourront bénéficier d'une visite à domicile en cas de vague de chaleur, rappelle jeudi la Municipalité lausannoise. Elle précise que le numéro est réservé aux habitants de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un salaire minimum pour les stagiaires de l'accueil de jour

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Les stagiaires du pré et parascolaire vaudois bénéficieront d'un salaire minimum (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois a adopté un contrat-type pour les stagiaires des institutions d'accueil pré et parascolaire. Il prévoit un salaire minimum de 600 francs mensuel durant les six premiers mois de stage.

Les stagiaires étant exclus de la convention collective de travail (CCT) du secteur, "de nombreux jeunes doivent passer par de longues périodes de stages faiblement rémunérés avant d'accéder à un apprentissage. Cette situation donne lieu à une sous-enchère salariale", écrit jeudi le gouvernement vaudois dans ses décisions hebdomadaires.

Le contrat-type vise à assurer un salaire minimal durant les six premiers mois. Au-delà, c'est le salaire prévu par la CCT qui doit s'appliquer. A noter aussi que si l'employeur et le stagiaire signent un contrat d'apprentissage, le stage pourra être prolongé jusqu'au début de cet apprentissage, mais au maximum pour six mois supplémentaires.

Ces différentes mesures doivent protéger les jeunes "contre des rémunérations trop basses et des durées de stages trop longues tout en favorisant la création de réelles places d’apprentissage", poursuit le Conseil d'Etat. Il ajoute que cette décision répond aux inquiétudes "émises de longue date par les partenaires sociaux".

Le contrat-type entre en vigueur le 1er août prochain. En cas de non-respect des salaires prévus, un employeur pourra se voir sanctionné d'une amende d'un montant maximal de 30'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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