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Lausanne

Un Forum pour parler de droit voisin et d'éducation aux médias

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Le Conseil fédéral souhaite introduire une législation sur le droit voisin en Suisse. Une procédure de consultation devrait être lancée d'ici à la fin de l'année. Le sujet a été exposé jeudi au FMR à Lausanne par Anne Peigné de Beaucé, responsable des affaires publiques du groupe CH Media. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les responsables du Forum des médias romands (FMR) ont insisté jeudi à Lausanne sur la nécessité de collaborer au sein de la branche. Celle-ci milite notamment pour l'introduction d'un droit voisin et souhaite soutenir l'éducation des jeunes aux médias.

"Les médias doivent collaborer et réfléchir à leur avenir en tant que branche. Inventer de nouvelles formes de partenariat et d'échange devient essentiel", a souligné le directeur général du groupe ESH Stéphane Estival, par ailleurs président de Médias Suisses, l'association des éditeurs romands.

L'appel figure dans une vidéo présentée en ouverture de la 3e édition du FMR organisée au Musée olympique. Quelque 80 représentants de la presse écrite, en ligne et audiovisuelle ont répondu à l'invitation.

Christine Gabella, la déléguée de la direction pour la Suisse romande chez Tamedia, a aussi insisté sur la coopération. "Pour garder des entreprises fortes en Suisse romande et des rédactions indépendantes, nos médias romands ont certainement des projets à mener ensemble", a-t-elle relevé.

"Notre objectif est de refléter tout l'écosystème médiatique romand dans sa diversité. C'est pourquoi nous souhaitons fédérer tous les médias de Suisse romande, y compris les nouveaux arrivants sur le territoire", a insisté le directeur de la RTS Pascal Crittin.

Les géants du web à la caisse

Alors que le peuple suisse a balayé en février dernier un large paquet d'aide aux médias, ces derniers se concentrent désormais sur le dossier du droit voisin. Cette norme, comparable au droit d'auteur, permet aux éditeurs de réclamer des dédommagements aux plateformes comme Google ou Facebook pour l'utilisation de leurs contenus.

Le droit voisin a été intégré à la législation européenne en 2019 et le Conseil fédéral souhaite suivre cet exemple. Un projet est en train d'être élaboré par l'Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI). Une procédure de consultation devrait être lancée d'ici à la fin de l'année.

Le sujet a été exposé jeudi par Anne Peigné de Beaucé, responsable des affaires publiques du groupe CH Media. Pierre Petillault, le directeur de l’Alliance de la presse d’information générale (Apig), est pour sa part revenu sur les négociations qu'il a pilotées entre les éditeurs français et les géants du Web.

Ces tractations ont été couronnées de succès: en mars dernier, un accord a été annoncé entre l'Apig et Google, pour un montant non dévoilé, mais "significatif", a relevé Pierre Petillault.

Les jeunes et les médias

Cheval de bataille depuis le début du FMR, l'éducation des jeunes aux médias a également été largement évoquée jeudi. Une convention de collaboration dans ce domaine est d'ailleurs envisagée avec la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP), a annoncé Pascale Marro, secrétaire générale de la CIIP.

Ce projet s'inscrit dans la volonté de renforcer l'éducation numérique dans le Plan d'éducation romand (PER). Il couvre des activités telles que les ateliers sur les "fake news" organisés par la RTS dans plusieurs cantons romands. D'ici à fin 2022, pas moins de 27 classes auront participé à cette activité, ce qui représente un total de plus de 500 élèves.

Dans le cadre de son centenaire en 2021, l'Association de la presse valaisanne, en collaboration avec le service cantonal de l'enseignement, a également organisé une formation sur les fausses nouvelles, visitant l'ensemble des 150 classes de 10e du canton, soit pas moins de 3000 jeunes.

L'objectif est d'étendre le dispositif en Suisse romande, avec la poursuite des ateliers de la RTS et la mise à disposition de la brochure valaisanne dans toutes les classes romandes.

Un nouveau support pédagogique

Autre projet essaimant dans les cantons romands, radiobus.ch permet aux élèves de pratiquer le média radio. Quelque 2000 élèves ont profité de cette offre ces deux dernières années. Enfin, un groupe de travail au sein du FMR va produire un nouveau support pédagogique qui sera disponible sur un format numérique.

Une étude mandatée par le canton de Vaud et publiée récemment montre que ces efforts ne sont pas inutiles. Selon les auteurs, la grande majorité des jeunes s'informent via les réseaux sociaux, délaissant les médias traditionnels. Leur consommation de nouvelles liées à l'actualité y est passive et aléatoire et leur motivation à payer pour de l'information s'avère plutôt faible.

Une vision à long terme

Les fondateurs du FMR, lancé en 2019, veulent promouvoir une place médiatique romande diversifiée et forte. Cette plateforme a aussi l'ambition de devenir un centre de réflexion pour élaborer une vision à long terme des médias romands autour des contenus, de l'innovation, de la formation et de la recherche.

Le Forum est porté par la RTS, Médias Suisses, Communication Suisse (l'association faitière de la publicité et de la communication), Ringier Axel Springer Suisse, ainsi que par les associations des télévisions et radios régionales romandes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Swiss Loto et EuroMillions: 35 nouveaux millionnaires en 2024

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L'année dernière a été "historique" avec un gain record de 64,6 millions de francs, remporté le 2 mars 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les jeux de la Loterie Romande et de Swisslos (cantons alémaniques et Tessin) ont fait 35 nouveaux millionnaires l'an dernier en Suisse. Vingt-six personnes le sont devenues grâce au Swiss Loto, neuf avec l'EuroMillions.

Le Swiss Loto a permis en moyenne à plus de deux nouvelles personnes par mois de devenir millionnaire, souligne lundi la Loterie romande dans un communiqué. Elle rappelle aussi que l'année a été "historique" avec un gain record de 64,6 millions, remporté le 2 mars 2024. Le précédent record de 48,6 millions datait de 2014.

L'an dernier, 26 personnes ont vu leur compte crédité d'un ou plusieurs millions: 23 grâce au Swiss Loto et trois grâce au jeu additionnel Joker. Pour l'EuroMillions, neuf chanceux ont gagné un million en Suisse - dont cinq en Suisse romande - lors de la nouvelle édition de la "Pluie de Millionnaires", le 22 novembre dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: une motion veut interdire la pub pour les steaks végétaux

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Après le Valais, des députés vaudois s'inquiètent aussi de la promotion des "filet", "steak", "jambon" ou "saucisse" à toutes les sauces veggie (photo symbolique). (© Keystone/DPA/SILAS STEIN)

A l'instar du Valais, une motion vaudoise veut aussi interdire la publicité pour les steaks végétaux. Déposé juste avant Noël, le texte sera formellement présenté mardi au Grand Conseil. Signé par une soixantaine de députés, surtout de droite mais aussi un peu à gauche, il dénonce une dévalorisation de la filière animale.

"Les termes 'filet', 'steak', 'jambon' ou 'saucisse' sont aujourd'hui utilisés à toutes les sauces malgré leur signification liée aux produits d'origine animale", observent les deux motionnaires principaux, la PLR Marion Wahlen et l'UDC Nicolas Bolay. Il est important de pouvoir identifier ce que l'on mange, selon eux, en référence aux "steaks de soja", aux "burgers végétariens" ou encore aux "saucisses vegans".

"L'usage abusif de ces termes utilisés par l'industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale", expliquent les deux parlementaires. La motion est intitulée "Ce qui est viande pour l'un est végétal pour l'autre".

"Ce n'est donc en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d'éviter toute confusion publicitaire", explique à Keystone-ATS Marion Wahlen. "L'idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n'est par exemple pas produit chez nous", souligne la députée vigneronne.

Motion acceptée en Valais en décembre

Plus précise que dans le canton du Valais, la motion vaudoise demande au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil un projet de loi modifiant celle sur les procédés de réclame (LPR) afin d'interdire, notamment dans l'espace public, la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d'origine animale pour nommer des denrées sans viande, à base de protéines végétales. La modification pourrait prendre la forme d'un nouvel article.

L'adaptation législative, voulue par les motionnaires, doit également permettre d'établir une liste des dénominations dont l'usage de la publicité serait réservé uniquement aux produits d'origine animale.

En décembre dernier, le Grand Conseil valaisan a accepté une motion visant à interdire la promotion de steaks végétaux. Elle était signée par des élus de l'UDC, du Centre et du PLR. Le texte a été approuvé par 60 voix pour, 48 contre et onze abstentions. Au Conseil d'Etat de proposer désormais un projet législatif.

Quid des tomates "coeur de boeuf"?

En contrepoint à ce débat, la députée écologiste vaudoise Valérie Zonca s'est exprimée jeudi dans une colonne d'opinion du 24 heures, titrée "Qui a peur des steaks végétaux?". Elle y estime que "des études récentes démontrent que les consommateurs font très bien la différence entre les produits carnés et les substituts. Ces derniers sont en effet souvent très clairement étiquetés 'végétariens' et sont présentés sur des rayons séparés dans les supermarchés".

"Les arguments brandis dans les parlements vaudois et valaisans sont en réalité plus utiles pour l'industrie de la viande afin de lutter contre le nouveau marché des substituts végétaux en pleine croissance, qui leur fait de plus en plus d'ombre", juge l'élue.

Sur une note plus légère, elle interroge: "Que fait-on des fruits de mer qui ne sont pas des fruits? Quid de la souris d’agneau qui n'est pas un plat à base de souris? Et que faire face au lait de coco, qui n'est en rien du lait? Le loup de mer est-il dangereux pour nos troupeaux? Et la liste des incohérences alimentaires pourrait être encore longue". Avant de conclure: "Il reste à espérer que la tomate 'coeur de b½uf' sera épargnée par ces interdictions d'un autre temps".

La motion vaudoise va être renvoyée en commission, avant un débat en plénum qui risque d'être animé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'affaire Sinner examinée mi-avril par le TAS

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Jannik Sinner passera devant le TAS en avril (© KEYSTONE/EPA/ROLEX DELA PENA)

Le no 1 mondial Jannik Sinner comparaîtra les 16 et 17 avril devant le TAS après avoir été testé positif à une substance interdite sans être suspendu. Le TAS l'a annoncé vendredi.

"Aucune des parties n'a demandé une audience publique et les débats se tiendront à huis clos", au siège de la juridiction sportive à Lausanne, poursuit la même source. Aucune date n'est fixée pour la sentence, habituellement rendue quelques semaines à quelques mois après.

A deux reprises, en mars 2024, d'infimes traces de costébol (un anabolisant) avaient été détectées dans l'organisme de l'Italien, mais le tribunal indépendant sollicité par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) avait estimé fin août qu'il n'avait "commis aucune faute ou négligence".

Le vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open soutient qu'il a été contaminé par un membre de son équipe médicale, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol avant de masser Sinner et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans son organisme.

Mais l'Agence mondiale antidopage a saisi le TAS en septembre et réclame une suspension d'un à deux ans à l'encontre du no 1 mondial, âgé de 23 ans. L'Itia et la Fédération internationale de tennis se sont jointes à l'appel et seront également parties à l'audience.

"Il a été considéré dans la décision qu'il n'y avait pas de faute de Sinner. Notre position, c'est qu'il y a quand même une responsabilité de l'athlète par rapport à son entourage", expliquait mi-décembre Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA.

"On ne conteste pas le fait que ça a pu être une contamination. Mais on estime que l'application des règles ne correspond pas à la jurisprudence", ajoutait-il.

Vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open en 2024, Jannick Sinner affrontera le Chilien Nicolas Jarry au premier tour du majeur de Melbourne, qui débute dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Sauvetage de Télé-Dôle: il n'y aura pas de votation populaire

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Le sauvetage de Télé-Dôle peut aller de l'avant. Il ne passera pas par une votation populaire. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a échoué. Le comité référendaire n'a pas réussi à réunir les 5892 signatures nécessaires, a-t-il indiqué vendredi. La population ne sera donc pas amenée à s'exprimer en votation sur ce dossier.

"Malheureusement, les signatures nécessaires n'ont pas pu être rassemblées, a dit à Keystone-ATS le coprésident du Parti pirate vaudois (PPVD) Nils Schaetti, membre du comité référendaire et dont la formation politique soutenait le référendum. Le décompte final du nombre de paraphes n'était pas encore connu à ce stade.

La récolte avait démarré le 6 décembre dernier. Le comité avait jusqu'à ce 10 janvier pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes était une première dans le canton.

L'Etat apporte aussi son aide

La décision de le lancer faisait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", critiquait le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".

"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", avait argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", expliquait-il encore.

Le temps pressait

Pour rappel, réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.

Le feu est désormais au vert pour ces différents crédits. Ce qui tombe à pic. Le temps pressait en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle restait toujours menacée d'une faillite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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