Rejoignez-nous

Lausanne

Une motion propose de réviser la loi pour mieux débattre à l'école

Publié

,

le

Débats politiques ou non à l'école en période électorale... tout un débat! (archives). (© Keystone/FABRICE COFFRINI)

La décision d'interdire les débats politiques dans les écoles vaudoises avant les élections fédérales a refait parler d'elle mardi au Grand Conseil. Une motion de la gauche radicale demande de réviser la loi sur l'enseignement obligatoire (LEO) afin de mieux différencier la propagande politique des débats contradictoires.

L'interdiction décrétée par le ministre PLR des écoles Frédéric Borloz "contraste avec l'attitude beaucoup plus ouverte adoptée par les autorités dans de nombreux cantons suisses qui autorisent de tels événements, y compris durant les campagnes électorales. Le Plan d'études romand encourage aussi l'organisation de débats démocratiques au sein de l'école", a dit Hadrien Buclin (EP).

Le chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) avait justifié sa décision, prise cet été, il y a deux semaines devant ce même Parlement. M. Borloz expliquait vouloir empêcher la tentation "d'une pêche aux voix" en période électorale.

"Pour que les débats soient sereins", ils devraient se dérouler avant la période de dix semaines précédant une élection, ou après cette élection. "Ma décision est à la fois ferme et modérée, car seule une petite période est concernée", avait-il argué.

Recours déposé

Cette interdiction avait fait bondir la gauche de l'hémicycle. Celle-ci avait déposé une résolution pour tenter d'infléchir la décision du conseiller d'Etat, mais son texte s'était heurté à la majorité de droite du plénum.

Un recours issu des rangs de la gauche a été finalement déposé vendredi dernier auprès de la cour constitutionnelle. Il vise à obtenir un effet suspensif de la directive du Conseil d'Etat.

"Interprétation discutable"

L'auteur de la motion a rappelé que M. Borloz s'était appuyé sur l'article 11 de la LEO qui interdit "toute forme de propagande politique (...) auprès des élèves". "Cette interprétation de la loi est très discutable, dans la mesure où la propagande suppose la diffusion unilatérale d'une opinion politique, à l'exclusion des points de vue divergents", estime l'élu de la gauche radicale.

"Un débat contradictoire, pour autant qu'il garantisse une représentation équilibrée des différents points de vue politique, ne relève donc pas de la propagande, mais est au contraire propre à favoriser la formation de l'opinion des élèves, à l'éveil de leur curiosité pour la vie démocratique et contribue ainsi à leur éducation à la citoyenneté", a affirmé M. Buclin.

Sa motion demande donc au Conseil d'Etat de soumettre au Grand Conseil une révision de l'article de loi en question. Resterait inchangée cette première phrase: "Toute forme de propagande politique, religieuse et commerciale est interdite auprès des élèves".

Et serait ajouté cette modification: "L'interdiction ne s'applique pas, notamment, à l'organisation de débats politiques contradictoires au sein des établissements de formation, à condition que ceux-ci garantissent une représentation équitable des différentes forces politiques du canton". La motion a été directement renvoyée en commission pour examen.

Interpellation Vert'libérale

Mardi toujours, les Vert'libéraux ont interpellé le gouvernement sur le même sujet. Leur représentant David Vogel souhaite que le Conseil d'Etat, "plutôt que d'interdire, revienne sur le cadre dans lequel ces débats doivent avoir lieu tant en période électorale que non électorale". Il a plaidé pour une réponse plus "nuancée".

L'élu suggère notamment que les "partis jeunes" ou des personnes non-candidates soient, par exemple, autorisés à débattre. Il propose aussi de confier l'organisation des débats à un organisme extérieur reconnu et neutre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Lausanne: le projet de futur quartier de la Rasude a été remanié

Publié

le

A l'est de la gare de Lausanne (au centre), le quartier de la Rasude (au centre droit) va subir une importante transformation dans les années à venir (archives). (© Keystone/ALESSANDRO DELLA BELLA)

A l'est de la gare de Lausanne, le projet de métamorphose du quartier de la Rasude a été remanié. Il conservera finalement ses trois bâtiments emblématiques. Il prévoit la réalisation de logements, de plus de 1000 places de travail ainsi que des espaces publics végétalisés.

"Le plan d'affectation (PA) adapté a été transmis au Canton de Vaud, qui s'est engagé à finaliser l'examen préalable dans les meilleurs délais. La mise à l'enquête publique est ainsi prévue au second semestre 2025", a indiqué vendredi la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Pour rappel, le PA Rasude transmis au Canton en février 2023 pour examen préalable prévoyait initialement de conserver les anciens bâtiments numéro 41 et 43 de l'avenue de la Gare. Mais pas celui du numéro 45 situé en bas de cette même avenue.

Utilisé comme bâtiment administratif par les CFF, il a été conçu par l'architecte Alphonse Laverrière, à qui on doit la tour Bel-Air et d'autres réalisations lausannoises. Ayant subi différentes modifications, il n'était alors pas considéré par les spécialistes du patrimoine et architectes comme devant être sauvegardé.

Sauvegarde préconisée

Les experts fédéraux, consultés dans le cadre de la procédure, ont toutefois livré une analyse différente, préconisant sa sauvegarde, annonce la Municipalité lausannoise. En concertation avec la Ville de Lausanne et l'Etat de Vaud, la SV Rasude (maître d’ouvrage représentant les deux propriétaires fonciers Mobimo et CFF Immobilier) a mis en place un Collège d'experts, intégrant des spécialistes du patrimoine.

"Au terme d'un important travail, il est apparu qu'il était possible d'ajuster le PA Rasude du point de vue de sa morphologie, tout en répondant au souhait des commissions fédérales dans le domaine du patrimoine et du paysage, et de renforcer l'équilibre entre les différentes parties du projet", explique la Ville.

Artère piétonne et arborisée

Parmi les adaptations, il y aura donc le maintien du bâtiment de l'avenue de la Gare numéro 45 avec la possibilité d'une surélévation de deux niveaux ou par exemple une nouvelle morphologie qui permet d'augmenter à 30% (au lieu des 20% initialement prévus) la part de logements dans le futur quartier (dont 20% de logements d'utilité publique), assurant par la même occasion une plus forte mixité sociale.

L'avenue de la Rasude, future artère piétonne, sera par ailleurs réhabilitée après avoir été fermée au public durant 60 ans. Elle sera agrémentée de places et terrasses arborisées, "vivantes et accueillantes".

Des surfaces pour des nouvelles places de travail, parfaitement positionnées à proximité immédiate de la gare, des logements ainsi que des nouveaux services et équipements, comme une crèche ou un parking public directement connecté au futur sous-sol de la place de la Gare, seront créés sur un site qui aujourd’hui n’en propose pas, souligne encore la Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Violences domestiques: des chiffres toujours plus préoccupants

Publié

le

La police intervient en moyenne cinq fois par jour à domicile pour des cas de violence domestique et expulse la personne auteure des violences dans presque un cas sur trois (image d'illustration). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le nombre d'interventions de la police pour des violences domestiques a de nouveau augmenté l'an dernier dans le canton de Vaud. Entre 2023 et 2024, elles sont passées de 1582 à 1722, soit 9% de hausse. Le nombre d'infractions constatées lors de ces interventions est, lui aussi, en hausse de 3531 à 3943 (+12%).

La police intervient en moyenne cinq fois par jour à domicile et expulse la personne auteure des violences dans presque un cas sur trois, a résumé vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué en publiant le cinquième rapport de son Observatoire de la violence domestique. Les principales infractions enregistrées concernent les violences verbales et les voies de fait. Mais l'augmentation la plus marquée concerne les viols et les violences physiques.

S'agissant des viols, le pourcentage s'élève en 2024 à 61%, alors qu'il était de 52% en 2023, et en moyenne de 31% entre 2015 et 2022. Il est possible que ces augmentations soient en partie liées à l’entrée en vigueur du nouveau droit pénal en matière sexuelle le 1er juillet 2024, avec notamment une nouvelle définition du viol, relève le rapport publié par le Bureau de l'égalité entre les femmes et les hommes (BEFH).

Plus généralement, la hausse du nombre d'affaires peut être sinon mise en perspective avec l'augmentation de la population (+2% en moyenne entre 2022 et 2024), note aussi le rapport.

Entre partenaires et ex-partenaires

Comme chaque année, ce document rappelle qu'il s'agit de cas rapportés à la police. Il est ainsi "vraisemblable qu'un nombre indéterminé de cas de violence domestique ne soit pas annoncé à la police et n'entre ainsi pas dans cette statistique".

Près de 73% des violences domestiques surviennent entre partenaires et ex-partenaires. Ce pourcentage reste plutôt stable depuis 2015. Les femmes sont majoritairement enregistrées comme victimes des infractions reportées par la police dans le cadre de relations entre partenaires ou ex-partenaires: on y compte 1063 femmes victimes pour 399 hommes (en 2023, 1016 femmes victimes pour 353 hommes).

En 2024, quatre femmes ont perdu la vie en raison des violences exercées par leurs partenaires ou ex-partenaires. Il s'agit de la totalité des homicides commis sur le territoire cantonal.

Le rapport indique aussi que 33% des affaires donnent lieu à une expulsion, soit une augmentation 10% par rapport à 2023. Ce pourcentage augmente progressivement depuis 2015.

Centres d'aide très sollicités

Concernant la prise en charge, les consultations pour violence domestique au Centre d'aide aux victimes (LAVI) ont très légèrement augmenté pour s'établir à 1318 (1303 l'an dernier). En matière d'hébergement, 186 femmes ont pu trouver refuge et assistance l'an passé sur les deux sites gérés par le Centre d'accueil MalleyPrairie (CMP) et 974 victimes y ont bénéficié d'un accompagnement.

Un chiffre en augmentation par rapport à la moyenne de 163 femmes hébergées annuellement de 2015 à 2023, souligne le rapport. Cette tendance peut s'expliquer par une meilleure connaissance du réseau de soutien, notamment grâce aux campagnes d'information et aux actions de sensibilisation cantonales, estime pour sa part le Canton.

A noter aussi que 73% des personnes avec une ordonnance d'expulsion se rendent à l’entretien socio-éducatif obligatoire. Ce pourcentage se situe dans la moyenne des années précédentes (2019 à 2023).

Enfin, pour les enfants exposés à la violence dans un couple parental, les chiffres restent toujours importants. La Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) a recensé 689 signalements en 2024. C'est en augmentation par rapport à la moyenne annuelle de 591 signalements pour les années précédentes (2019 à 2023).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Un 800 m messieurs qui promet beaucoup

Publié

le

Emmanuel Wanyonyi avait ébloui la Pontaise en 2024 (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'une des grandes courses de la 50e édition d'Athletissima le 20 août sera le 800 m messieurs. Avec les trois hommes les plus rapides du moment, dont le champion olympique kényan Emmanuel Wanyonyi.

Ceux qui étaient présents à la Pontaise l'an dernier se souviennent de l'incroyable course et du duel entre Wanyonyi et le Canadien Marco Arop, son dauphin aux JO de Paris pour un centième!

Aérien et poussé par le public lausannois, Wanyonyi (20 ans seulement) avait effectué ses deux tours de piste en 1'41''11 pour devenir le deuxième homme le plus rapide du monde sur la distance, derrière l'immense David Rudisha, recordman du monde en 1'40''91.

Avec les Mondiaux de Tokyo en septembre, il y a fort à parier que les athlètes seront tous dans une excellente forme sur le tartan magique de la Pontaise. Et Marco Arop, champion du monde il y a deux ans à Budapest devant Wanyonyi, aura à coeur de défendre son titre face à celui qui est devenu très rapidement l'héritier de Wilson Kipketer et Rudisha. Le champion d'Europe français Gabriel Tual essaiera lui aussi de se battre pour la victoire.

Le concours de la longueur sera l'un des points forts du meeting avec les suspects usuels que sont le double champion olympique Miltiadis Tentoglou et l'Appenzellois Simon Ehammer qui a bondi à 8m34 à Götzis. Les deux hommes se méfieront de l'Italien Mattia Furlani, auteur lui de 8m37 plus tôt dans la saison.

Les spectateurs vaudois auront également la chance de voir la championne olympique du 100 m, Julien Alfred. La sprinteuse de Sainte-Lucie s'alignera sur 200 m, une distance où elle détient la meilleure performance de l'année en 21''88.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Solidarité fiscale entre ex-époux: recours dans le canton de Vaud

Publié

le

La fin de la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours dans le canton de Vaud, en raison de la non-rétroactivité du changement de loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La décision du Grand Conseil vaudois de supprimer la solidarité fiscale entre ex-époux fait l'objet d'un recours. En cause: le fait que la modification de la loi concerne uniquement les couples qui vont se séparer dès 2026.

Pour tous les couples qui se sont séparés avant 2026, le nouvel article de la loi "maintient une pratique discriminatoire à l'égard des femmes", soulignent jeudi l'Association vaudoise des familles monoparentales et recomposées ainsi que l'Association vaudoise pour les droits des femmes.

Toutes deux ont déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle du canton de Vaud, comme elles l'avaient laissé entendre fin avril à l'issue des débats au Grand Conseil. Un Parlement qui avait longuement discuté sur la rétroactivité ou non de la suppression de la solidarité fiscale. La majorité de droite avait fini par avoir gain de cause en s'opposant à la rétroactivité.

Pour les deux associations, la modification de la loi maintient "sans justification une discrimination indirecte avérée et grave." Leur recours vise ainsi à suspendre "toutes les procédures actuellement en cours (taxation, poursuite ou recouvrement) et à ouvrir la voie de la révision pour les victimes", dont 97% sont des femmes.

Pour mémoire, la fin de la solidarité fiscale entre ex-époux était réclamée de longue date dans le canton de Vaud, le dernier en Suisse romande à conserver cette pratique. Ailleurs, mais aussi en matière d'impôt fédéral, la solidarité fiscale s'arrête dès que les époux ne vivent plus en ménage commun.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

SORRY I'M HERE FOR SOMEONE

BENSON BOONE

13:04

Les 2 derniers titres

A VIEW TO A KILL

DURAN DURAN

13:00

NO WOMAN NO CRY

THE FUGEES

12:55

Votre Horoscope

Lion

Envie irrésistible de prendre des initiatives et d’imposer votre vision ? Prenez, quand même, le temps d’évaluer les risques avant de foncer !

Les Sujets à la Une