Lausanne
Une nouvelle usine de production d'eau pour la région lausannoise
Une nouvelle usine de production d’eau potable. La Ville de Lausanne a présenté ce vendredi le projet « Saint-Sulpice II ».
Multibarrière, innovante et évolutive pour la région lausannoise, l’installation sera construite à côté de la station actuelle de Saint-Sulpice. Une fois la nouvelle usine en service, l’ancienne, qui date des années 70, sera détruite.
Devisée à 82 millions de francs, la station devra produire plus de 100’000 m3 par jour. Ce qui doit permettre d’assurer entre 30 et 50% de la demande en eau potable de la région lausannoise.
La nouvelle usine sera aussi beaucoup plus efficace dans le traitement de l’eau.
Le Municipal lausannois, Pierre-Antoine Hildbrand :
La construction de la nouvelle usine n’aura pas d’incidence sur le prix de l’eau en région lausannoise.
Début du chantier en 2020, pour une inauguration prévue en 2023.
L'usine actuelle, qui date de 1971 :
Économie
Lausanne: budget 2025 en amélioration, mais toujours déficitaire
La Ville de Lausanne table sur un déficit de 62,3 millions de francs dans son budget 2025. Celui-ci prévoit notamment de nouvelles dépenses en matière d'accueil de jour des enfants avec la création de 330 places.
C'est un budget "dans la moyenne" des années précédentes qui a été présenté mardi par le syndic Grégoire Junod et la municipale en charge des finances Florence Germond. Il reflète aussi une certaine "prudence", sachant que les comptes sont ensuite généralement bien meilleurs que prévu, "grosso modo à l'équilibre depuis 2013", a rappelé Grégoire Junod.
Bien que dans la continuité des années passées, ce budget 2025 présente une amélioration de 14,7 millions de francs par rapport à celui de 2024. Cela s'explique notamment par "la montée en puissance" du plan structurel d'amélioration financière. Un plan initié en 2022 et qui, pour sa troisième mouture, impacte favorablement le budget à hauteur de 10,3 millions.
Selon ce budget 2025, les charges atteignent 2,25 milliards, en hausse de 57,5 millions (+2,6%) par rapport au précédent budget. Cette croissance s'explique notamment par une hausse des amortissements (27 millions) et des indexations salariales (14 millions).
Priorité à l'accueil de jour
Les charges progressent aussi en raison de ce qui demeure une "priorité centrale", à savoir l'amélioration de l'offre pour l'accueil de jour des enfants. Cela fait plusieurs années que la Municipalité cherche à atteindre son objectif "d'une place pour chaque enfant" et cela se manifeste, à nouveau dans ce budget 2025, par des dépenses supplémentaires (+5,5 millions). Dans le détail, la capitale vaudoise prévoit de créer l'an prochain 78 places pour l'accueil préscolaire et 252 pour le parascolaire.
En matière d'effectifs, Lausanne compte 71 équivalents plein-temps (EPT) de plus dans son budget 2025, dont une grande majorité (63) sont liés au développement de l'accueil de jour.
Du côté des revenus, ils s'affichent à 2,18 milliards, soit 59,7 millions de mieux (+2,8%) qu'au précédent budget. L'évolution des recettes fiscales (+36,6 millions) s'avère particulièrement positive, preuve "d'une économie lausannoise résiliente et dynamique."
Investissements records
Avec l'accueil de jour, le climat constitue l'autre grand axe de la Municipalité. Cela se traduit par des investissements "historiquement élevés": 325 millions bruts au total, dont environ 170 millions pour le climat. Ce montant couvre des investissements programmés pour la rénovation et l'extension des réseaux (notamment le chauffage à distance), l'assainissement des bâtiments ou la mobilité douce.
Les dépenses d'investissement englobent aussi d'importantes sommes pour le domaine de l'eau (71 millions), l'informatique (20 millions), les écoquartiers du projet Métamorphose (31 millions) ainsi que les bâtiments scolaires et infrastructures sportives (27 millions).
Le budget 2025 reprend "les fondamentaux" des années précédentes, a résumé Grégoire Junod. Il permet d'accompagner "une ville en croissance" et, malgré son déficit, parvient à présenter "une gestion rigoureuse" des charges, a-t-il affirmé.
Ce budget, concocté par une Municipalité largement dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP, 1 PLR), n'est pas du goût du PLR. Dans un communiqué, les libéraux-radicaux lausannois regrettent que les revenus supplémentaires "ne servent pas à réduire le déficit ou résorber la dette". Selon eux, l'exécutif suit la logique du "prélever plus, dépenser plus... et continuer à faire des déficits."
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Le Canton a mis sur pied une "task force" sur le deal de rue
Le Canton de Vaud a mis en place une "task force" sur le deal de rue, a annoncé mardi le ministre en charge de la sécurité Vassilis Venizelos devant le Grand Conseil. Plus grande présence dans la rue de la police, opérations "coups de poing", interdictions de périmètre et intensification des renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine font partie des nouvelles mesures du volet répressif.
Le conseiller d'Etat répondait à une question orale sur le deal de rue qui rebondissait sur l'appel récent des communes sur ce sujet. Particulièrement concernées par cette problématique, Lausanne, Yverdon et Vevey ont, en effet, écrit une lettre au Conseil d'Etat vaudois pour demander la tenue d'assises de la chaîne pénale et de la santé publique.
M. Venizelos a tenu à rappeler que le Canton n'avait pas attendu ce courrier des villes pour agir, décrivant d'ailleurs la situation "d'inacceptable" dans certains lieux et quartiers urbains. Il a rassuré ces communes en annonçant une prochaine rencontre "extraordinaire" sur le deal de rue avec notamment leurs syndics respectifs. Avec en ligne de mire, la tenue d'assises sur le sujet.
Montée en puissance
Dans la foulée, le ministre a annoncé de nouvelles mesures du Canton pour adapter et renforcer son plan d'action présenté en 2021. Point fort: une "task force deal de rue" mise sur pied depuis la rentrée politique d'août. "Elle va monter en puissance ses prochains mois", a-t-il affirmé.
Concrètement, une plus forte présence policière permanente sera déployée dans les rues des villes en question et des opérations "coup de poing" auront lieu parallèlement ces prochains mois. "Ces actions répressives seront ciblées et coordonnées pour perturber les réseaux de trafiquants de drogue et remonter les filières de la drogue", a précisé M. Venizelos.
Des interdictions de périmètres seront en outre prononcées. Le Canton compte aussi intensifier les renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine. Une collaboration plus étroite est aussi prévue avec les autres cantons et même avec la Confédération. En clair, selon le chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES), "le dispositif répressif va augmenter".
Volet socio-sanitaire aussi
Mais pas seulement. La ministre de la santé Rebecca Ruiz a aussi annoncé que le volet socio-sanitaire sera également renforcé, alors qu'il l'a déjà été depuis ce printemps. Elle a indiqué que l'Office du médecin cantonal (OMC) va venir en soutien des villes d'Yverdon-les-Bains et de Vevey pour améliorer la prise en charge sociale et sanitaire.
A ce titre, la conseillère d'Etat a évoqué un gros travail "d'alignement du secteur social et sanitaire dans le domaine de la drogue et du deal de rue". Dans leur appel au gouvernement, les trois villes signataires demandaient d'ailleurs "une meilleure prise en charge des personnes toxicodépendantes, en particulier s'agissant de la réduction des risques et des programmes d'intégration".
Les structures actuelles pour les consommateurs de drogue sont "surchargées" et seule Lausanne compte des locaux de consommation sécurisés pour un canton de 900'000 habitants. "Les possibilités de prise en charge médicale des personnes toxicodépendantes, qui présentent souvent des pathologies plus larges, mériteraient aussi d'être améliorées", poursuivait leur lettre.
Face à l'évolution du marché, l'arrivée en Europe de cocaïne pure à très bas prix, la hausse du crack et l'évolution des modes de consommation, Mme Ruiz s'est par ailleurs demandé si la politique des quatre piliers, qui comprend la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression, "est encore en mesure de répondre" aux enjeux actuels de la drogue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vaud attribue trois nouvelles résidences d'artistes pour 2025
L’Etat de Vaud a attribué trois nouvelles résidences d'artistes pour 2025. D'une durée de six mois, elles sont toutes assorties d'une participation aux frais. L’atelier parisien est attribué à Stefania Carlotti (1er semestre) et à Julie Monot (2e semestre). La résidence de Berlin revient à Elodie Gerum durant le deuxième semestre.
A la suite de la mise au concours intervenue ce printemps, le Service des affaires culturelles (SERAC) a réceptionné treize candidatures pour la résidence de Paris et deux pour celle de Berlin. Les trois projets susmentionnés ont été validés par la ministre chargée de la culture Nuria Gorrite, indique le canton mardi dans un communiqué.
Stefania Carlotti, née en 1994, vit et travaille à Lausanne. Détentrice d'un master en arts visuels de l'ECAL, elle a précédemment bénéficié d'une résidence cantonale à Berlin. Son projet a comme thématique principale la gastronomie comme forme de pouvoir.
Julie Monot, née en en 1978, vit et travaille à Lausanne. Diplômée d'un bachelor en arts visuels de la HEAD et d'un master de l'ECAL, elle a reçu de nombreux prix et obtenu plusieurs résidences artistiques. Sa démarche explore les frontières entre science-fiction et vie extraterrestre à travers diverses techniques, telles que la céramique, la peinture et les fibres textiles.
Elodie Gerum, née en 1989, vit et travaille aux Pays-Bas tout en résidant plusieurs mois par an dans le canton. Titulaire d'un master ès lettres de l'Université de Lausanne et d'un Research Master de l'Université d’Amsterdam, elle a signé le roman "La constellation des naufrages" en 2018. Son projet est lié à la Deuxième Guerre mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Hôpital de Rennaz: retour à l'équilibre financier repoussé à 2028
L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) n'atteindra pas son équilibre financier d'ici 2026. La direction de l'établissement a demandé aux deux départements de la santé concernés, du canton de Vaud et de celui du Valais, de repousser la date du retour à l'équilibre financier de deux ans, soit à 2028, ce qu'ils ont accepté.
C'est ce qu'il ressort du rapport annuel de la commission interparlementaire valdo-valaisanne - qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal - présenté mardi devant le Grand Conseil vaudois par le député PLR Aurélien Clerc. Le document fait notamment le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).
Le programme de retour à l'équilibre du HRC a permis de dégager des économies importantes, notamment en 2021 (perte inférieure de 6,2 millions de francs à ce qui était prévu) et 2022 (perte inférieure de 1,5 mio). Mais la situation s'est péjorée depuis 2023, avec une perte supérieure de 4,2 millions de francs, soit 12,4 millions de déficit alors que la cible était de 8,2 millions, montre le rapport.
Facteurs exogènes
Le budget 2024 prévoit également une perte supérieure qui compromet ainsi le retour à l'équilibre pour 2026, avec un écart prévu de 2,1 millions (soit 7,4 millions au lieu de 5,3 millions). "Cette situation est due à des facteurs exogènes difficilement prévisibles, en particulier l'inflation, la hausse des taux d'intérêt, les lits en attente de placement en réadaptation et en EMS", note le rapport.
"Restant optimiste", la commission estime que "les outils de gestion au sein de l'HRC sont appropriés et que les informations de suivi financier ont été transmises rapidement aux cantons afin de pouvoir fixer ce nouveau délai" à 2028. Elle recommande cependant à sa direction de "renforcer son programme d'économies afin d'intégrer les impacts externes ayant des conséquences sur ses finances".
Fonds propres négatifs
Tenant compte de la situation actuelle, l'HRC ne pourra vraisemblablement pas générer des bénéfices suffisants pour constituer ses fonds propres, indique la commission. "Néanmoins, les deux Conseils d'Etat considèrent que la question de la couverture des pertes cumulées reste secondaire dans la mesure où l'HRC ne souffre actuellement pas de problème de liquidités. La pérennité de l'HRC est assurée grâce à l'octroi des garanties cantonales pour le financement du fonds de roulement", assure-t-on.
La commission relève malgré tout "une problématique structurelle" due à l'absence de fonds propres mis à disposition de l'HRC, ce qui le contraint à se financer entièrement par l'emprunt, soit 80 millions de francs de dettes d'exploitation et 360 millions de francs de dettes de construction. Elle restera donc attentive à la problématique des fonds propres négatifs de l'hôpital et aux conséquences éventuelles de son surendettement.
Sans grandes discussions ou questions, les députés vaudois ont approuvé à l'unanimité ce rapport annuel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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