Lausanne
Vaud présente sa loi interdisant les thérapies de conversion
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La loi interdisant les thérapies de conversion est prête dans le canton de Vaud. Elle doit permettre de bannir les diverses méthodes qui visent à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne.
Plusieurs parlements cantonaux - genevois, neuchâtelois ou encore bernois - ont approuvé ces derniers mois des motions en faveur d'une telle interdiction. Vaud est le premier canton à franchir une nouvelle étape et à proposer une loi, qui devra encore être validée par le Grand Conseil.
Ce nouvel article, qui sera intégré dans la loi sur la santé publique, "condamne explicitement" les thérapies de conversion, a annoncé jeudi devant la presse Rebecca Ruiz, la conseillère d'Etat en charge de la santé et de l'action sociale. "Il y a désormais un cadre clair, une ligne rouge à ne plus franchir", a-t-elle affirmé.
Avec la nouvelle loi, les personnes qui subissent ces méthodes doivent pouvoir se reconnaître en tant que victimes. Il leur sera plus facile d'engager des poursuites pénales. L'objectif consiste aussi à envoyer un "message fort et dissuasif" à toute organisation ou personne se livrant à ce type d'activité, a poursuivi la ministre.
Rebecca Ruiz a relevé que le Code pénal prévoyait de sanctionner certaines pratiques, comme par exemple l'atteinte à l'intégrité ou l'exercice illégal de la médecine. Mais il ne mentionne pas spécifiquement le cas des thérapies de conversion d'où l'importance, selon elle, d'avoir un dispositif cantonal pour empêcher ces pratiques.
Pointe de l'iceberg
Les thérapies de conversion ont émergé à la fin des années 1970 aux Etats-Unis, avant d'arriver en Europe dans les années 2000. Elles se présentent sous diverses formes, parfois accompagnées de menaces et violences physiques. "Les conséquences chez les victimes peuvent être très graves", a souligné Rebecca Ruiz, citant notamment "le dégoût de soi" ressenti par celles et ceux qui endurent un tel traitement.
Deux affaires ont particulièrement fait parler d'elles ces dernières années. Un médecin homéopathe pratiquant dans les cantons de Genève et de Vaud proposait de "guérir de l'homosexualité", tandis qu'un psychiatre dispensait de telles "thérapies" à Schwyz.
Une dizaine de situations ont aussi été identifiées dans le canton de Vaud ces dernières années, a indiqué Rebecca Ruiz. Elle a toutefois reconnu que la plupart des cas passaient "sous le radar", en raison de la difficulté des victimes à parler. Celles-ci sont généralement sous l'emprise de leur environnement, souvent une communauté religieuse, a-t-elle ajouté.
Pas d'interdiction nationale
La loi vaudoise, mise en consultation jusqu'au 30 septembre, trouve son origine dans la motion du député socialiste Julien Eggenberger. Une motion qui avait été plébiscitée en décembre dernier par ses collègues du Grand Conseil, ceux-ci dénonçant tour à tour des méthodes "dignes du Moyen-Age", "intolérables", "une torture morale" ou encore de la "manipulation" et du "charlatanisme".
Après Vaud, d'autres cantons devraient suivre ces prochains mois. Sur le plan national en revanche, le Conseil fédéral s'était prononcé en septembre 2019 contre une inscription de l'interdiction des thérapies de conversion dans la loi, tout en dénonçant ces pratiques.
Ailleurs dans le monde, ces pratiques sont interdites dans plusieurs pays, en France et en Allemagne par exemple.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: deux nouveaux membres à la Cour des comptes
La Cour des comptes du canton de Vaud est à nouveau au complet avec l'élection de deux nouveaux magistrats, Nathalie Bernheim et David Roulin. Elus mardi par le Grand Conseil pour un mandat de 6 ans, ils remplacent Nathalie Jaquerod et Guy-Philippe Bolay, lesquels n'avaient pas sollicité un nouveau mandat.
Nathalie Bernheim (PLR) et David Roulin (sans parti) rejoignent Valérie Schwaar (PS), qui avait été réélue fin mai pour un second mandat. Avec son vote, le Grand Conseil s'est rallié à la Commission de présentation, laquelle avait sélectionné ces deux dossiers parmi les 16 candidatures reçues.
Sur 142 bulletins valables, Nathalie Bernheim a récolté 137 voix. Cela s'est, en revanche, joué sur le fil pour David Roulin qui a obtenu de justesse la majorité absolue des 72 voix au premier tour. Il a aussi devancé de deux voix l'ancien député UDC Pierre-Yves Rapaz qui, malgré le préavis négatif de la Commission de présentation, avait maintenu sa candidature.
Depuis 2013, Nathalie Bernheim est secrétaire générale et administratrice de la Fondation cantonale pour la formation professionnelle (FONRO). Auparavant, elle avait notamment travaillé à l'Union Bancaire privée à Genève. Sur le plan politique, elle conseillère communale PLR à Pully.
De son côté, David Roulin est actuellement chef d'audit juridique au Contrôle cantonal des finances. Affilié à aucun parti, il a aussi été responsable du secteur des affaires communales au Service des communes et juriste au Service pénitentiaire.
En tant que secrétaire générale de la FONPRO, Nathalie Bernheim "représente les personnes morales de droit public et apporte une grande expertise en audit". Quant à David Roulin, il "représente l'administration et apporte son expertise des aspects juridiques et financiers." Les profils des deux nouveaux élus sont donc "complémentaires" à celui de Valérie Schwaar, "qui représente la qualité d'élue et apporte son expérience de la Cour des comptes", indique le rapport de la Commission de présentation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une motion veut abolir les rentes à vie pour les anciens ministres
Au Grand Conseil vaudois, une motion principalement soutenue par l'UDC demande que les rentes à vie pour les anciens conseillers d'Etat soient abolies. Renvoyé à une commission, le texte veut passer d'une logique de rentes à vies à une approche de soutien - limité dans le temps - à la reprise d'une activité professionnelle.
Portée par le député UDC Valentin Christe, la motion est soutenue par l'ensemble du groupe UDC au Parlement, trois Vert'libéraux, un PLR et un Vert. Les signataires demandent au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil "toute modification législative utile tendant à supprimer le système des pensions pour les anciens membres du gouvernement cantonal", mais en s'appuyant sur trois principes.
Le premier concernerait le respect du principe dit des droits acquis. La modification envisagée ne devrait concerner que les personnes accédant au Conseil d'Etat postérieurement à son entrée en vigueur.
Le deuxième serait le passage d'une logique de rente à vie à une approche de soutien transitoire à la reprise d'une activité professionnelle, par exemple par le versement d'un montant unique ou d'un soutien financier limité. Le troisième serait l'affiliation des élus concernés à la Caisse de pensions de l'Etat de Vaud (CPEV) pour le surplus.
L'exemple lausannois
La motion cite l'exemple lausannois. Le nouveau régime qui a été retenu consiste à verser un montant équivalent à la moitié du dernier salaire perçu, ce pour une période correspondant à la moitié de la durée de la magistrature exercée, durant cinq ans au maximum. D'autres collectivités prévoient le versement d'une indemnité unique en fin de mandat.
Le système actuel prévoit que le membre du Conseil d'Etat qui quitte ses fonctions peut prétendre au versement d'une rente pour autant que l'un des cas de figure suivants se présente: avoir siégé au gouvernement durant cinq ans au moins et ne pas avoir été réélu, y avoir siégé durant dix ans au moins et quitter ses fonctions volontairement ou devoir renoncer à sa charge pour raison de santé.
Le montant de la rente est calculé en fonction de la durée d'exercice de la fonction et peut s'élever au maximum à 60% du dernier traitement perçu. En chiffres, cela signifie qu'un conseiller d'Etat qui quitterait ses fonctions en 2025 après trois législatures pourrait prétendre à une rente à vie s'élevant à un montant annuel de 156'000 francs environ.
"Substantielles économies"
A l'heure actuelle, l'Etat de Vaud verse chaque année environ 2,8 millions de francs au titre de ces rentes, y compris les prestations dues à des conjoints survivants ou à des enfants. "Ce sont donc de substantielles économies que l'abolition de ce système permettra - à terme - de réaliser", affirme Valentin Christe dans sa motion.
"Dans un contexte où l'exemplarité est attendue de la part des autorités, l'abrogation de ce régime, qui s'apparente de plus en plus à ce que l'on ne peut guère qualifier autrement que de privilège, devient incontournable", argumente-t-il.
Les cantons du Valais en 2014, du Jura en 2017, de Genève en 2021 ou encore de Neuchâtel en 2024 ont abrogé ces rentes à vies des ministres cantonaux. Le sujet a déjà été plusieurs fois soumis au Grand Conseil vaudois ces dernières années, sans succès.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: les enseignantes des 1-2P manifestent à Lausanne
Des maîtresses des classes 1-2P vaudoises se sont mobilisées lundi pour réclamer davantage de moyens pour mener à bien leur travail. Près de 500 personnes se sont notamment rassemblées en début de soirée devant les bureaux du Département de l'enseignement, rue de la Barre à Lausanne.
Membres du corps enseignants, familles, sympathisants et autres syndicalistes se sont réunis pour une manifestation placée sous le signe des crapauds. Une référence aux propos jugés méprisants d'un député qui, devant le Grand Conseil, avait traité certains enfants de "crapauds".
La plupart habillées en vert, les enseignantes ont exigé du Canton, et plus particulièrement du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, qu'il "donne les moyens à l'école publique de remplir sa mission."
"Borloz, occupe-toi de tes crapauds !", ont notamment scandé les personnes présentes. Sur les différentes pancartes, on pouvait aussi lire "L'école n'est pas une mare" ou "L'école en crise, l'Etat minimise". Le rassemblement s'est achevé avec un lancer d'origamis en forme de crapauds.
Co-enseignement
Concrètement, les maîtresses des classes enfantines (des femmes dans leur écrasante majorité) demandent la généralisation du co-enseignement - à savoir deux enseignantes par classe - les quatre matins où les élèves de 1-2P (4 à 6 ans) sont réunis. Elles souhaitent ainsi garantir un enseignement serein, tout en faisant face aux comportements problématiques de certains élèves.
Parmi leurs autres revendications, elles réclament un effectif maximum de 16 élèves par classe ou encore davantage d'aides à l'intégration.
Négociations exigées
Ces maîtresses avaient déjà essayé de se faire entendre via une pétition, mais celle-ci a été classée en mars dernier par le Grand Conseil, essentiellement pour des motifs financiers.
Les députés opposés à cette pétition avaient notamment relevé que plusieurs mesures avaient déjà été prises. Le co-enseignement, par exemple, se pratique déjà dans plusieurs classes. Toutefois, sa généralisation (estimée à 64 millions de francs par année) a été jugée trop onéreuse.
Les maîtresses des 1-2P espèrent désormais pouvoir entamer des négociations avec le Département de l'enseignement. Des discussions doivent avoir lieu dès mardi. En cas d'échec, elles ont déjà promis qu'elles poursuivraient leur mobilisation après les vacances d'été.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Rob Cookson assistant de Geoff Ward au LHC
Comme attendu, Rob Cookson est bien le nouvel entraîneur-assistant du LHC. Le Canadien remplace Peter Andersson.
A 64 ans, Cookson se lance dans un nouveau challenge après deux nouveaux titres gagnés avec Zurich, ainsi que la Champions League.
Arrivé en Suisse en 2012, il formait un duo quasi inséparable avec Marc Crawford. Ils ont été ensemble à Zurich, puis à Ottawa pendant trois saisons. Cookson est ensuite revenu en Suisse à Lugano avant de repartir en NHL à Chicago pour aider Crawford. Il le suivra à nouveau quand le duo reviendra sur les bords de la Limmat début 2023.
Le Canadien a signé pour deux saisons et remplace le Suédois Peter Andersson qui a décidé de reprendre les rênes de Västeras en deuxième division suédoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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