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Lausanne

Viol: des femmes manifestent à Lausanne contre le verdict bâlois

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Les militantes ont manifesté devant le Palais de justice samedi après-midi à Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une centaine de personnes, des femmes en très large majorité, ont manifesté samedi après-midi à Lausanne pour protester contre un verdict rendu par la justice bâloise. A fin juillet, la Cour d'appel avait réduit d'un tiers la sanction infligée à un violeur.

L'ambiance était au mauve sur l'esplanade de Montbenon, devant le Palais de justice. Mauves les t-shirts, mauves les masques, mauves les pancartes et mauves les banderoles accrochées aux deux lions encadrant l'entrée du tribunal.

"Ras-le-viol - Si c'est pas oh oui, c'est non", "La Suisse banalise - La Suisse minimise" ou encore "Vie violée, destins volés, alors pourquoi l'impunité?": les slogans étaient sans ambiguïté. Les manifestantes réunies par la Grève des femmes Vaud et le mouvement "Pas sans mon consentement", ont ainsi crié leur colère face à la façon dont le viol est sanctionné en Suisse.

Consentement dans la loi

"Un violeur ne risque guère plus qu'un voleur de téléphone portable", a lancé une des oratrices. Au-delà de l'affaire bâloise, les militantes ont appelé à l'introduction du consentement à l'occasion de la révision du Code pénal. Actuellement, cette loi datant de 1937 ne réprime le viol que s'il y a eu contrainte.

Par solidarité avec leur "soeur" bâloise et en réaction aux propos de la présidente de la Cour d'appel qui avait notamment justifié la clémence des juges par la courte durée du viol, les participantes ont observé 11 minutes de silence, assises sous un soleil de plomb.

Les manifestantes ont ensuite entonné une chanson en espagnol, d'origine sud-américaine, avec pour refrain "El violador eras tu" (le violeur, c'est toi). La réunion s'est terminée sur un appel vibrant d'une femme d'origine africaine: "Dans mon pays, on viole toutes les secondes - Il faut mettre fin à cela".

Protestations

Le verdict de la Cour d'appel de Bâle, qui a ramené la condamnation d'un violeur de 51 à 36 mois dont une partie avec sursis, a suscité des protestations depuis son prononcé à fin juillet. Le 8 août, quelque 500 personnes se sont rassemblées devant le tribunal. Trois jours plus tard, des manifestantes ont observé 11 minutes de silence devant la fontaine de la Justice à Neuchâtel.

Enfin, une manifestation nationale est prévue le 31 août à Berne afin de faire pression sur les parlementaires qui seront amenés à débattre de la révision du Code pénal.

Le verdict bâlois n'est pas définitif. Le Ministère public et la victime attendent les motivations écrites avant de décider s'ils feront recours au Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne

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Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) dans le palais de Rumine à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" est à découvrir du 21 novembre prochain au 7 février 2027 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.

"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.

"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.

Quelles influences des clichés?

"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.

Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".

Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe

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Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.

L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.

Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.

Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse obtient un point face à la France

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Zachary Athekame (à gauche) et la Suisse M21 ont obtenu un point face à la France (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'équipe de Suisse M21 n'est pas passée loin de l'exploit vendredi à Lausanne.

Les joueurs du coach Sascha Stauch doivent toutefois se contenter d'un match nul (1-1) face à la France, grande favorite du groupe C des qualifications de l'Euro 2027.

Les espoirs helvétiques, qui avaient égaré deux points face à l'Islande à Lucerne en octobre, ont livré une première mi-temps quasi parfaite au stade de la Tuilière devant seulement 5000 spectateurs. Mais ils regretteront leur manque d'efficacité.

La Suisse a ainsi très logiquement ouvert la marque à la 38e minute sur une réussite du co-meilleur buteur de Super League Alessandro Vogt (St-Gall), après un centre du Xamaxien Noah Streit. Elle a ensuite enchaîné les occasions franches, mais sans parvenir à doubler la mise.

Entré en jeu après sept minutes seulement à la suite de la blessure du titulaire Robin Risser, le gardien Ewen Jaouen s'est mis en évidence en fin de première période. Il a tout d'abord détourné un coup franc de Marc Giger (46e), avant d'annihiler une triple opportunité helvétique avec l'aide de ses défenseurs (48e).

Les Helvètes ont poursuivi sur leur lancée au retour des vestiaires. Mais Vogt a manqué le coche à deux reprises, ratant son duel avec Jaouen à la 54e après un une-deux avec Giger avant de manquer de quelques centimètres un centre de Zachary Athekame (58e). Et le vent a ensuite très vite tourné.

Dangereuse jusqu'au bout

Les changements opérés par le coach français Gérald Baticle ont fini par payer. A la 66e, Eli Junior Kroupi égalisait sur le premier tir cadré de son équipe, grâce à un assist involontaire - un tacle manqué - de Liam Chipperfield. A la 68e, le portier suisse Silas Huber était sauvé par son poteau sur un tir de Wilson Odobert.

La France a dominé les trente dernières minutes, multipliant les tirs. Mais l'équipe de Suisse est restée dangereuse jusqu'au bout, Ethan Meichtry manquant ainsi de peu le cadre sur son tir lointain de la 89e. Elle saura se satisfaire d'un point, et cherchera à confirmer cette excellente prestation mardi au Luxembourg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Granit Xhaka, l'ambition insatiable du patron de l'équipe de Suisse

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Granit Xhaka toujours et encore la patron (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Partout où il passe, il laisse une trace indélébile. A 33 ans, que ce soit en équipe de Suisse ou à Sunderland, Granit Xhaka s'est trouvé de nouveaux défis pour assouvir son insatiable ambition.

Il faut voir à quel point le Bâlois fait l'unanimité depuis son retour en Premier League anglaise, au sein d'un club promu qui ne cesse de surprendre. Son entraîneur Régis Le Bris n'a d'ailleurs pas tardé à lui confier le brassard. "Après 10 minutes sur le terrain j'ai su qu'il serait notre capitaine", avait déclaré le technicien français en préambule de la saison de Premier League.

Trois mois plus tard, les étonnants Black Cats flirtent avec le podium alors que la plupart des observateurs les voyaient plutôt lutter contre la relégation du début à la fin de l'exercice. Dernièrement, ils se sont imposés contre Chelsea à Stamford Bridge (2-1) et ont arraché un nul face au leader Arsenal (2-2), l'ancien club de Xhaka (2016-2023).

Encensé par Rooney

Enzo Le Fée, le milieu de terrain français qui a participé à la promotion de Sunderland dans l'élite, est sous le charme: "Granit est le meilleur capitaine que j'ai eu dans ma vie." Même les anciennes légendes s'inclinent. Pour l'ancien international anglais Wayne Rooney, le Suisse est tout simplement "la meilleure recrue de la saison de Premier League."

Son arrivée à l'embouchure du Wear en avait pourtant surpris plus d'un, alors que certaines rumeurs l'envoyaient en Italie voire même en Arabie saoudite, dans la ville futuriste de Neom. Mais il a été convaincu par le projet du Franco-Suisse Kyril Louis-Dreyfus (28 ans), fils des anciens propriétaires de l'Olympique de Marseille et qui dirige désormais le club du Stadium of Light.

A Sunderland, Granit Xhaka relève "le plus grand défi de sa carrière", comme il l'a expliqué au Blick. Poussé par la ferveur des fidèles supporters des Black Cats - "des vrais fans, pas des touristes" - le milieu de terrain n'a jamais semblé aussi en forme, alors qu'il est bien plus proche de la fin que du début de sa carrière. Un seul chiffre suffit à le prouver: aucun joueur n'a parcouru plus de kilomètres que lui sur les pelouses de l'élite anglaise cette saison, selon les statistiques de Sky Sports.

Jusqu'en 2030?

Dans le meilleur championnat du monde comme avec la Suisse, le Bâlois est en mission. Avec la sélection, il s'agit pour lui de disputer une quatrième Coupe du monde consécutive, peut-être la dernière de sa carrière, même s'il n'écarte pas totalement la possibilité d'être encore compétitif en 2030. Et lorsqu'on voit un Luka Modric encore indispensable à la Croatie et l'AC Milan à 40 ans et près de 200 sélections, on peut bien imaginer Xhaka (141 capes) rester le patron de l'équipe de Suisse encore quelques années...

Ces quelques années, l'ancien joueur du Bayer Leverkusen (2023-2025) veut les mettre à profit pour s'assurer que l'exigence qu'il incarne depuis 2011 perdure après sa retraite internationale. "C'est sans aucun doute le plus grand défi que j'ai eu à relever depuis mes débuts en équipe nationale", avait-il confié lors de la tournée américaine de juin.

Il sera un "grand coach"

S'il parvenait à atteindre les derniers objectifs de son immense carrière, Granit Xhaka cimenterait un peu plus son statut de plus grand joueur suisse de l'histoire. Avant de poursuivre sur le banc son histoire d'amour avec le ballon rond, lui qui a toujours été le relais de ses entraîneurs sur le pré.

Tout indique en effet qu'il suivra un jour les traces de Mikel Arteta et Xabi Alonso, ses mentors à Arsenal et Leverkusen, qui ont, comme lui, brillé par leur intelligence de jeu au milieu du terrain. Ce n'est pas pour rien que le premier nommé, disciple de Pep Guardiola et l'un des meilleurs techniciens de la planète football, a récemment déclaré que Granit Xhaka serait un jour un "grand coach".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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