Vaud
Le bébé bison Sultane restera à Suchy
Sultane, la petite bisonne née il y a tout juste quinze jours, a posé pour la première fois pour une photo de famille lundi dans la forêt de Suchy. Son père n'étant pas le mâle du troupeau, elle va pouvoir rester dans le programme de conservation de l'espèce.
Alain Maibach, biologiste et chef de projet n'a pas caché son plaisir lundi lors d'une visite avec Keystone-ATS. "C'est un fantastique encouragement, parce que jusqu'à maintenant, la mère a protégé son petit et l'a camouflé. Elle est aujourd'hui venu nous présenter son petit comme si on était à la parade", s'est-il réjoui.
"Nous avons appris que la femelle dominante était portante à son arrivée. Le papa, ce n'est donc pas notre mâle Pozel", a-t-il expliqué.
Sultane pourra donc rester dans cette forêt, atteindre sa maturité sexuelle d'ici trois à quatre ans et se reproduire avec lui. Il faudra en revanche faire attention avec les futurs descendants des autres femelles du troupeau qui pourront être renvoyés ailleurs.
En ce qui concerne la santé du bisonneau qui pèse aujourd'hui 40 kilos, "nous sommes partisans de laisser faire la nature, nous verrons ce que ça donne. Pour l'heure, tout se passe bien", a-t-il ajouté. Quant au reste du troupeau, après six mois, il semble s'être parfaitement acclimaté, estime le biologiste. Nous sommes plein d'espoir pour la suite".
Six individus
La première cellule de conservation de Suisse de l'espèce a été créée en novembre dernier. Originaires de Pologne, cinq bisons d'Europe - quatre femelles et un mâle - ont été réunis et placés l'automne dernier en semi-liberté dans un enclos de 50 hectares dans la forêt de Suchy.
Avec l'arrivée de Sultane, le troupeau a passé à six individus et devrait encore s'agrandir ces prochaines années. Selon les dernières estimations, le parc vaudois pourrait en accueillir entre douze et quinze.
Les bisons d'Europe ont presque disparu au début du 20e siècle. Grâce à des démarches menées depuis les années 1920, quelque 6000 individus vivent aujourd'hui en liberté ou semi-liberté sur le Vieux Continent. Suchy est le premier site en Suisse à contribuer à leur sauvegarde.
Économie
Un plan d'action cantonal pour accélérer la protection des sols
Vaud se dote d'un plan d'action pour protéger et valoriser ses sols afin de garantir à long terme leurs fonctions essentielles. Il a fixé huit grands objectifs stratégiques à l'horizon 2050, avec une première phase entre 2025 et 2030 reposant sur 80 actions concrètes.
"L'utilisation actuelle des sols, leur imperméabilisation par la construction, les pollutions et leur compaction par des engins contribuent à leur dégradation, ce qui compromet les services essentiels qu'ils rendent à la société", constate le gouvernement.
"En inscrivant la question de la préservation des sols au centre des politiques publiques, le Conseil d’Etat concrétise ainsi une mesure emblématique du Plan climat vaudois afin d'accroître les capacités d'adaptation et de résilience du territoire", indique-t-il jeudi.
La mise en oeuvre de ce plan s'accompagne d'une demande de crédit d'investissement total de six millions de francs au Grand Conseil, réparti en deux objets, l'un de 4,7 millions pour les mesures environnementales et l'autre de 1,3 million pour les mesures agricoles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Humour: un théâtre éphémère à Lausanne-Bellerive
Un nouveau théâtre éphémère, dédié à l'humour et à l'improvisation, s'installera de novembre à février sur la place Bellerive à Lausanne. Le Pavillon Naftule - du nom de Pierre Naftule, ancienne figure de l'humour romand -, accueillera plus de 130 représentations.
Ce pavillon disposera d'une grande salle (450 sièges) et d'un foyer (200 places en disposition "café-théâtre"). Il a été imaginé à la suite des travaux de rénovation du Centre culturel des Terreaux, qui a forcé la Revue de Lausanne à se trouver un nouveau site.
"Après examen des salles existantes, la production du spectacle a dû se rendre à l'évidence: ce lieu n'existait pas. Alors pourquoi ne pas le créer ?", relève dans son communiqué le Jokers Comedy, à l'origine de ce nouveau théâtre.
Affiche alléchante
Dès le 13 novembre, les organisateurs promettent une "programmation dantesque" avec plus de 130 représentations, dont des spectacles et projets inédits. Parmi eux figure "Bonne année?", un spectacle de Thomas Wiesel qui sera joué seulement au Pavillon.
La Revue de Lausanne, dont le thème cette année sera la presse romande, y prendra aussi ses quartiers. Blaise Bersinger, Benjamin Décosterd, Nathalie Devantay, Nathanaël Rochet, Julie Conti ou encore Marie-Thérèse Porchet seront aussi à l'affiche.
A noter aussi que des représentations pour le jeune public (magie et improvisation) seront programmées chaque mercredi après-midi.
Le Jokers Comedy ajoute que son Pavillon emprunte le nom de Pierre Naftule, décédé en 2022, "mais aussi ses grands principes: la qualité comme seul critère de programmation, l'accueil du public et le confort des artistes comme priorités." La structure de 1200 m2 sera ainsi insonorisée et chauffée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Vendée? "Un aboutissement" pour Justine Mettraux
Trois marins suisses prendont part au prochain Vendée Globe, dont le départ est prévu le 10 novembre aux Sables-d'Olonne. Parmi eux une femme, l'ambitieuse Justine Mettraux.
La Genevoise se prépare depuis deux ans à une course qui fait rêver tout en inspirant le respect. C'est dans son fief de Lorient qu'elle accueille Keystone-ATS, à deux mois de vivre son premier Vendée Globe, course autour du monde en solitaire, sans escale ni assistance. "Je me sens plutôt bien, glisse-t-elle d'emblée. On sort du chantier estival, on recommence tout juste à naviguer."
"On se rend compte que cela prend du temps de maintenir le niveau de fiabilité du bateau", l'Imoca TeamWork (ex-Charal), racheté à Jémémie Bayou en 2022. "On doit notamment valider les voiles du Vendée. C'est bien de solutionner les petits problèmes maintenant, avant de se concentrer sur la performance", souligne-t-elle.
"Il n'y a pas encore de gros stress. L'été sert à mettre le bateau au point, on fait des ateliers qui prennent du temps", explique Justine Mettraux, qui a repris l'entraînement fin août en compagnie d'une quinzaine de skippers préparant le Vendée Globe. Elle devra être installée aux Sables-d'Olonne au plus tard le 18 octobre.
"Un aboutissement"
Que représente le Vendée Globe à ses yeux? "C'est un aboutissement. C'est une des plus grandes compétitions dans la course au large en solitaire", répond la Genevoise de 38 ans. "J'ai la chance de me préparer dans de bonnes conditions, avec un bon bateau, de bons partenaires et une super équipe", se réjouit-elle.
"C'est super de pouvoir aborder un premier Vendée en espérant être compétitive", ajoute celle qui avait notamment terminé 4e de la Transat Jacques Vabre, transatlantique en double, au côté de Bertrand Delesne en 2017.
Cette compétitivité a évidemment un prix. "Pour toute la campagne, de 2022 à 2025, il faut compter environ 6 millions d'euros soit 2 millions par an. Les salaires constituent une grande partie: on est une dizaine à travailler sur le bateau. Il y a l'amortissement du bateau, les assurances, le matériel", précise-t-elle.
Quel résultat la satisferait? "Un top 10 serait satisfaisant. Mais c'est dur de tout anticiper, même si on a bien pu se préparer", souffle-t-elle. "Il y a des nouveaux bateaux qu'on ne connaît pas, il y a forcément une grosse concurrence, et il y a évidemment les impondérables", rappelle-t-elle.
"C'est difficile de se projeter pour un Vendée, il y a tellement d'aléas. On sait que tous les marins ne vont pas terminer la course, peut-être que ce sera mon cas. Il faut admettre qu'un abandon peut toujours se produire. On part pour deux mois et demi, pas pour deux semaines comme on en a l'habitude", lâche-t-elle.
Si elle vise le top 10, Justine Mettraux espère aussi remporter le classement helvétique. Oliver Heer étant peu ambitieux, c'est entre elle et Alan Roura (31 ans), 17e du dernier Vendée Globe, que cela se jouera. "La plupart du temps j'ai fini devant lui lorsque nous avons été opposés", rigole-t-elle.
Un travail minutieux
Une épreuve de deux mois et demi nécessite forcément une préparation minutieuse à tous les niveaux. Justine Mettraux travaille beaucoup sur le plan physique, aussi en dehors du bateau. La gestion du sommeil est également importante, même si "je n'a pas fait récemment de travail spécifique sur le sommeil. Mais j'ai amélioré l'ergonomie du bateau pour mieux pouvoir m'y reposer", précise-t-elle.
La Genevoise travaille aussi avec une nutritionniste. "Elle m'aide à mieux me nourrir à terre et aussi à préparer mon ravitaillement afin que j'aie tous les apports nécessaires, qu'il fasse chaud ou froid. Elle m'aide aussi à varier, c'est mieux lorsqu'on passe plus de 80 jours en mer", s'amuse-t-elle.
La préparation mentale est également primordiale pour une épreuve aussi longue dans la durée. "Je travaille avec le même psychologue du sport depuis une douzaine d'années. On a fait récemment un travail plus spécifique: il est venu à Lorient avec l'équipe, pour mieux voir ce dont j'aurais besoin pendant la course."
La navigatrice, qui emporte toujours avec elle un petit oeuf porte-bonheur, est en tout cas extrêmement détendue: "J'essaie de rester relax, j'apprécie que mon équipe le soit. Il y a beaucoup d'engagement physique, il faut être concentré, mais il faut agir dans le calme." Le calme avant la tempête...? Réponse dès le 10 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les arnaques aux faux policiers se multiplient
Les cas d'arnaques aux faux policiers se multiplient en Suisse romande et dans le canton de Vaud. Appels téléphoniques ou visites au domicile sont certains des modes opératoires de ces escrocs, qui espèrent obtenir des détails bancaires.
Des escrocs qui se font passer pour un faux policier, on appelle cela une arnaque à la fausse qualité. Et cette dernière connaît une augmentation dans le canton de Vaud récemment. Appels téléphoniques ou visites au domicile, le but est le même : obtenir des détails bancaires de la victime.
Une situation qui n'est pas nouvelle, selon le Lieutenant David Guisolan. Mais il y a actuellement une hausse des cas :
Selon les chiffres de la police vaudoise, 274 cas d'escroqueries de ce type ont été recensés depuis le début de l'année, pour un préjudice de plus d'un million et demi de francs. Le préjudice moyen par cas est d'environ 10'000 francs. Quels sont les bons conseils pour éviter de se faire avoir ?
Que faire, si nous nous sommes fait malgré tout avoir ?
En cas de doutes, il faut donc raccrocher avec son interlocuteur et se renseigner auprès de la police vaudoise, par exemple au 117. Mais s'il s'agit d'un vrai policier à l'autre bout du fil, risque-t-on quelque chose à lui raccrocher au nez ?
Des conseils sont d'ailleurs à retrouver sur les plateformes de la police. Cette dernière recommande également de se désinscrire des annuaires en ligne. Il semblerait que de nombreux escrocs repèrent leurs victimes par ce biais.
En plus de la vidéo de l'E-cop François ci-dessous, d'autres informations et conseils sont à trouver sur le site votrepolice.
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