Vaud
Le bureau d'impôt de la Vallée de Joux ferme ses portes
Le Bureau d'impôt de la Vallée de Joux ferme définitivement ses portes à la fin du mois d'octobre. Les activités du site seront déplacées vers l'Office d'impôt des districts du Jura-Nord vaudois et Broye-Vully à Yverdon-les-Bains.
L'annonce, il y a quelques mois, des départs à la retraite du responsable du bureau et de sa collègue ont entraîné une réflexion approfondie concernant l'avenir du site. Le développement des outils informatiques a conduit à une baisse constante du nombre de sollicitations au guichet, explique mercredi le canton.
Plus de la moitié des dossiers fiscaux des personnes physiques sont déjà traités en dehors de la Vallée de Joux. Dans ces conditions, il a été décidé de fermer le bureau du Sentier, qui était ouvert deux fois par semaine depuis 2013. Dès le 1er novembre, les activités de taxation et de perception sont déplacées à Yverdon-les-Bains.
Économie
Une économie vaudoise solide mais aux perspectives mitigées
Les entreprises vaudoises résistent comme elles peuvent au ralentissement de la conjoncture mondiale. De fortes disparités marquent les branches des différents secteurs, notamment en fonction des marchés dont elles dépendent.
"Après le rebond extraordinaire de 2021, qui a suivi la récession due à la pandémie, la conjoncture a de nouveau ralenti en 2022 sur l'ensemble du globe en raison de la guerre en Ukraine et des tensions sur le marché de l'énergie. Une situation incertaine a marqué 2023 et devrait perdurer en 2024", a expliqué mardi Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV) aux médias lors de la présentation des derniers indicateurs conjoncturels publiés par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).
Dans ce contexte, la croissance dans le canton de Vaud s'inscrit en baisse de un point, à 1,4% pour cette année et devrait se maintenir à 1,3% en 2024. Une tendance similaire s'observe en Suisse. La Commission parle donc de stabilité, soulignant que l'économie vaudoise ne ploie pas devant l'affaiblissement mondial. Mais pas de quoi se réjouir pour autant, selon Jean-Pascal Baechler.
Jean-Pascal Baechler de souligner tout de même que l’inflation est en baisse. Elle est repassée sous la barre des 2%. Doit-on donc s’attendre à une baisse des taux directeurs l’an prochain ? La réponse du conseiller économique de la BCV.
Baisse des exportations
Sans surprise, les exportations vaudoises ont reculé de 5,3% sur les 10 premiers mois de l'année. Leur niveau reste cependant supérieur à celui de 2019. Les différentes branches connaissent des fortunes diverses: en baisse pour la chimie et le matériel médical, en hausse pour l'horlogerie.
"Cela s'explique notamment par les marchés dont dépendent les branches", poursuit Claudio Bologna. "Les industries dépendantes de la zone euro sont impactées en raison de la cherté du franc. En revanche, l'horlogerie et la joaillerie, qui ont l'Asie comme principal marché ressentent moins ce paramètre."
Fortes disparités
Les secteurs connaissent également de fortes variations. Dans la construction, les carnets de commande du second oeuvre atteignent des valeurs record, avec 11 mois de réserves de travail. Ceux du gros oeuvres sont plus clairsemés avec des réserves de trois mois. "Les démarches administratives qui deviennent toujours plus longues et complexes ont tendance à décourager les investisseurs", analyse Nicolas Tripet de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.
Le second oeuvre ressent fortement le manque de main d'oeuvre. Ainsi, l'enquête conjoncturelle de la CVCI révèle que 64% des répondants des travaux de finition, d'installation électrique et de plomberie jugent le manque de personnel comme un obstacle à la bonne marche des affaires. Ce manque de bras empêche-t-il le secteur de se réjouir? Nicolas Tripet.
Dans le secteur de l'industrie, de grandes disparités sont également observées. Ainsi, la durée assurée de production pour la branche machines et de l'équipement est de 14 mois, et les professionnels sont 98% à juger les affaires satisfaisantes ou bonnes. En revanche la branche industrie et travail des métaux souffre de la faiblesse de la demande. Quelque 53% des professionnels jugent les affaires mauvaises.
Restaurateurs mécontents
Du côté de l'hôtellerie-restauration, les hôteliers ont le sourire tandis que les restaurateurs tirent la langue. Le résumé de Florence Wargnier, cheffe de service chez Vaud Promotion.
Bien que 51% des répondants hôteliers ont enregistré un chiffre d'affaires en baisse pour l'été 2023 par à 2022, ils ont de quoi se réjouir. L'été 2022 avait en effet constitué un record avec une augmentation de 6% du total des nuitées.
En revanche, malgré la météo favorable de l'été 2023, les restaurateurs vaudois sont 42% à mentionner un chiffre d'affaires en baisse et 40% à juger la situation des affaires mauvaises. Ils invoquent la demande insuffisante, la pénurie de personnel et la hausse des coûts, en particulier de l'énergie.
Commerçants inquiets
Le secteur des services s'est globalement maintenu en 2023, mais a souffert du manque de main d'oeuvre, en particulier dans la branche des services informatiques. Cette dernière a connu un pic historique au premier trimestre 2023. "La digitalisation, la cybersécurité et l'avènement de l'intelligence artificielle constituent des tendances particulièrement porteuses", a fait remarquer Karine Bardetscher Chamoso de l'Ordre vaudois d'Experts Suisse.
Quant au secteur du commerce de détail, en constante mutation, il se trouve dans une situation "relativement mauvaise", a déclaré Patrick Zurn de la CVCI. Les inquiétudes portent actuellement sur "le franc fort et le tourisme d'achat qui en résulte". Les commerçants étaient 30% à juger la marche des affaires mauvaise en octobre, mais s'attendaient toutefois à une embellie avec les fêtes de fin d'année.
Lausanne
Abattage d'arbres: la nouvelle loi vaudoise est jugée trop stricte
Entrée en vigueur depuis moins d'une année, la nouvelle loi vaudoise sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) doit être révisée. Le Grand Conseil en a fait mardi la demande au Conseil d'Etat, estimant qu'elle est trop contraignante pour l'abattage et l'élagage de certains arbres.
Même si son règlement d'application n'est pas encore connu, cette nouvelle loi a amené "certaines surprises aux propriétaires et aux communes", a remarqué Charles Monod (PLR), auteur de la motion visant à rectifier la loi. Il a pris l'exemple de demandes d'abattage d'arbres malades ou secs qui nécessitent, selon la nouvelle loi, une mise à l'enquête publique. Jusqu'ici, une autorisation de la municipalité suffisait.
Si la protection du patrimoine arboré peut être "saluée", une application "trop stricte" entraîne "une bureaucratie inutile", a souligné le député. Selon lui, certaines communes devront même engager du personnel pour répondre à ces demandes. Il a demandé au Conseil d'Etat de réviser la LPrPNP, afin de préciser que la mise à l'enquête publique est uniquement obligatoire lorsqu'il s'agit d'abattre ou élaguer des arbres dits "remarquables". Les autres demandes doivent rester de la compétence des municipalités.
Plusieurs députés ont abondé dans le même sens, certains affirmant que le Parlement n'avait "pas vu passer le puck" au moment de voter la loi et qu'il fallait désormais "rectifier le tir". Il ne s'agit pas "d'affaiblir" la loi mais de parvenir à "une sobriété administrative", a résumé Sébastien Humbert (Vert'libéraux).
Du côté des Vert-e-s, Rebecca Joly a reconnu qu'une publication "systématique" dans la Feuille d'avis officiel (FAO) était exagérée dans certaines situations, car "coûteuse et chronophage". Elle a toutefois prévenu que l'arrêt "complet de toute enquête publique" allait "trop loin" car un "contrôle" doit rester possible pour le grand public et les organisations environnementales.
Fausses informations
Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a aussi dit comprendre "la surcharge administrative" liée à une publication dans la FAO, qui ne devrait être maintenue que pour les arbres remarquables. Pour le reste, il a estimé possible de revenir à l'ancienne loi avec un affichage au pilier public et sur le site internet de la commune.
Le conseiller d'Etat a aussi indiqué que le règlement d'application de la nouvelle loi était "à bout touchant". En attendant, il a tenu à démentir certaines "rumeurs" et fausses informations. Comme par exemple le fait qu'un arbre "à deux doigts de s'écrouler et représentant un danger imminent" ne pourrait pas être abattu sans mise à l'enquête.
Il a promis que les communes allaient être informées, en attendant que cette loi soit rectifiée et que son règlement d'application soit connu.
Dans un vote à mains levées, le Grand Conseil a accepté la motion de Charles Monod demandant la révision de LPrPNP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les écoliers vaudois pourraient apprendre le suisse allemand
Le Grand Conseil vaudois souhaiterait que le suisse allemand soit enseigné dans les écoles du canton. Il a accepté un texte ce mardi, pour demander au Conseil d'Etat d'élaborer une stratégie d'apprentissage. Le gouvernement y est opposé.
Les jeunes Vaudois maîtriseront-ils mieux le suisse allemand ? C'est en tout cas la volonté d'une majorité du Grand Conseil vaudois, qui a accepté ce mardi un texte dans ce sens. Un postulat qui demande concrètement un rapport au Conseil d'Etat, dans lequel il devra déterminer la meilleure façon et le meilleur moment de proposer des cours de suisse allemand, qui pourraient être obligatoires ou facultatifs.
Le postulat a été déposé par le Vert David Raedler. Selon lui, la maîtrise de l'allemand ne suffit pas en Suisse, le suisse allemand étant plus utilisé dans la vie sociale et professionnel. Il déplore que les jeunes Vaudois aient peu de maîtrise de cette langue.
Selon lui, il en va de la "cohésion nationale" et de la possibilité d'accéder au marché du travail, où 63% des échanges se font en suisse allemand. Il concède que l'apprentissage de l'allemand doit avoir "la primeur", mais il devrait être "complété" par celui du suisse allemand.
Il déplore que le français ou l'anglais soient les langues de communication quand un Vaudois passe le Röstigraben.
La gauche a réservé un bon accueil à ce postulat. A droite de l'hémicycle, plusieurs députés ont souligné que l'apprentissage du suisse allemand devait relever de "la responsabilité individuelle", l'école étant en charge d'enseigner la langue nationale, à savoir l'allemand.
Le député lausannois voit les choses différemment. Selon lui, il faut renforcer l'apprentissage du "Hochdeutsch" :
Grille horaire chargée
Le conseiller d'Etat en charge de l'enseignement, Frédéric Borloz, était présent pour les débats. Il s'est exprimé contre ce postulat, mentionnant plusieurs problématiques. A commencer notamment par des grilles horaires pleines
Selon le ministre, il n'y aurait actuellement aucune demande venant des élèves, des parents ou des enseignants pour introduire le suisse allemand. Il a aussi indiqué que les cours facultatifs proposés à l'époque n'avaient pas rencontré de succès.
La stratégie du Conseil d'Etat se focaliserait davantage sur les échanges linguistiques. Ce qui doit permettre de renforcer l'allemand, tout en familiarisant les jeunes Vaudois, justement, au suisse allemand. Des accords d'échanges existent déjà avec d'autres cantons suisses, comme Zurich et des discussions sont en cours avec d'autres.
Le postulat, texte non contraignant, a été envoyé au Conseil d'Etat par 71 oui contre 67 non et deux abstentions. Le gouvernement a désormais trois mois pour y répondre.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Culture
Une affiche en forme de kaléidoscope pour le Paléo 2024
Kaléidoscopes, rotations et répétitions d'images constituent l'affiche 2024 du Paléo Festival. Ce visuel coloré évoque tous les moments de la vie du festival nyonnais, du lever au camping jusqu'aux concerts du soir.
Les organisateurs ont dévoilé mardi l'affiche du prochain festival. L'oeuvre est signée Princess de La Cruz et Tae-Yun Aum, qui ont remporté un workshop de la HEAD-Genève. Elle retranscrit l'énergie, l'humour, la diversité et la vie du festival, explique un communiqué.
Les artistes ont utilisé des visuels dans lesquels chaque festivalier peut se reconnaître, à travers des objets ou des routines qui font Paléo. Instruments de musique, nourriture, chapeaux, sacs de couchage, micros, enceintes et tentes de camping se retrouvent seuls ou assemblés avec d'autres éléments pour créer des effets kaléidoscopiques ou de répétitions.
Le prochain festival se tiendra du 23 au 28 juillet 2024. La billetterie ouvre le 5 décembre pour la vente de Noël d'abonnements, de packs et de bons Flex.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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