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Vaud

Le canton et la Source inaugurent une plateforme d'innovation pour les soins

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Le corps médical pourra également faire part à la plateforme de souhait pour faciliter le travail au quotidien. H4 souhaite développer des innovations qui profiteront tant aux institutions qu’au personnel soignant, aux patients ou encore aux porteurs de projets. (Image prétexte © KEYSTONE/Gaetan Bally)

L'institut de La Source et le canton de Vaud inaugurent une plateforme d’innovation collaborative sur la santé. Le canton participera à hauteur d'un million et demi de francs sur cinq ans.

H4, c’est le nom de la nouvelle plateforme collaborative dédiée aux soins dans le canton de Vaud. Issue d’un partenariat public-privé entre le canton et l'institut hospitalier, son but est de faciliter l’innovation dans ce domaine, et profiter des nombreuses ressources disponibles sur le territoire cantonal. Philippe Leuba, conseiller d’Etat en charge de l’innovation :

Philippe LeubaConseiller d'Etat en charge de l'innovation - VD

Des innovations qui devront profiter tant aux institutions qu’au personnel soignant, aux patients ou encore aux porteurs de projets. D’ailleurs, la plateforme ne veut pas se limiter, comme le confirme la Dre Dominique Truchot-Cardot. Elle est coordinatrice clinique et académique du projet H4 :

Dre Dominique Truchot-CardotCoordinatrice clinique et académique - H4

Le H4 (pour "Hands-on Human Health Hub", que l'on peut traduire par "Centre de santé humaine pratique") aura notamment pour mission de mettre en relation différents acteurs pour faciliter l'innovation vaudoise, soutenir la création de valeur et d'emplois. Elle agira également comme organe de diffusion, de partage et d'apprentissage.

Dre Dominique Truchot-CardotCoordinatrice clinique et académique - H4

Un des avantages de cette plateforme est la proximité des étudiants de l’école de la Source. Ils peuvent ainsi participer à ces projets. La Doctoresse Dominique Truchot-Cardot :

Dre Dominique Truchot-CardotCoordinatrice clinique et académique - H4

Cette plateforme H4 est donc issue d’un partenariat public-privé. Trois millions de francs seront investis dans ce projet sur cinq ans. Le canton de Vaud prend en charge la moitié, soit un million et demi. Philippe Leuba, ministre vaudois de l’innovation :

Phillipe LeubaConseiller d'Etat en charge de l'innovation

Cette plateforme ouvrira ses portes dès janvier 2022.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Lausanne

Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté

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Le ministre vaudois Frédéric Borloz a annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme à ce stade, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle, de Nyon et désormais aussi d'Yverdon (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.

Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).

L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.

Allemand renforcé

"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.

Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.

Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.

Pas d'impact pour le cursus en cours

Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.

Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud Talent Hub veut faciliter l'accueil et la rétention de talents

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La plateforme Vaud Talent hub est l'une des 16 mesures du plan d'action cantonal "Pénurie de main-d'oeuvre, employabilité, intégration 2025–2027", récemment présenté par la ministre de l'économie Isabelle Moret. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud lancent "Vaud Talent Hub", une plateforme commune dédiée à l'accueil, à l'intégration et à la rétention des talents. Les personnes hautement qualifiées y trouveront des informations pour obtenir un emploi et s'établir dans le canton.

Ce projet de partenariat public-privé s'inscrit dans le plan d'action cantonal "Pénurie de main-d'oeuvre, employabilité, intégration 2025–2027", adopté par le Conseil d'Etat à la mi-novembre. Cette nouvelle plateforme en constitue d'ailleurs l'une des 16 mesures, rappelle vendredi le gouvernement dans un communiqué.

Dans le canton de Vaud, 50'000 emplois à temps plein pourraient rester vacants d'ici à dix ans. "Dans ce contexte, attirer et fidéliser les talents - qu'ils soient diplômés des hautes écoles, professionnels qualifiés, talents internationaux ou Suisses de l'étranger - devient un facteur clé de compétitivité, explique le Conseil d'Etat.

C'est donc pour répondre à cet enjeu que la CVCI et l'Etat de Vaud ont développé ensemble Vaud Talent Hub. Bilingue, la plateforme est dédiée aux personnes qui "souhaitent s'installer, travailler et faire carrière dans le canton". Elle dispose d'un assistant conversationnel fournissant aux utilisateurs des réponses instantanées, basées sur les sources officielles référencées sur le site, complétées par des informations d'autres sources externes.

Meilleure visibilité

Elle rassemble les informations essentielles pour les talents: marché du travail vaudois, démarches pour travailler ou créer une entreprise, obtention d'un permis, installation dans le canton, intégration familiale, sociale et culturelle.

"Une attention particulière est portée aux diplômées et diplômés des hautes écoles vaudoises, aux talents internationaux qualifiés, aux personnes hautement qualifiées déjà installées en Suisse et aux Suisses de l'étranger envisageant un retour", est-il souligné.

"Les personnes hautement qualifiées constituent un pilier-clé de notre écosystème d'innovation, composé de PME, de groupes internationaux et d'industries à forte valeur ajoutée. Vaud Talent Hub vise à renforcer les liens entre les entreprises et les réseaux d'alumni des hautes écoles et des institutions académiques et de recherche du Canton", explique Raphaël Conz, directeur du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage

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Un collaborateur du LAD, le Laboratoire suisse d'Analyse du Dopage, analyse des echantillons A et B contenant de l'urine dans le laboratoire antidopage (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.

Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.

Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.

Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.

"Oeuvrer à l'équité sportive"

A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.

Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."

La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.

Une analyse rigoureuse

Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.

Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.

2% d'échantillons positifs

Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.

C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.

Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".

Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des vestiges d'une porte médiévale découverts à Payerne

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Les vestiges de la Porte de Berne, un ouvrage médiéval qui marquait l'entrée de la ville de Payerne, ont été découverts au coeur de la Grand'Rue. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges de la Porte de Berne, un ouvrage médiéval qui marquait l'entrée de la ville de Payerne. Cette porte fortifiée d'envergure avait disparu au 19e siècle.

Ces fondations ont été découvertes au coeur de la Grand'Rue. Elles sont apparues dans le cadre des travaux d'installation du chauffage à distance communal, indiquent jeudi le Canton de Vaud et la commune de Payerne dans un communiqué conjoint.

Les premiers relevés indiquent que la porte se présentait sous la forme d'un ensemble défensif constitué de trois seuils successifs. Cette entrée faisait partie de la dernière enceinte fortifiée de Payerne, dont le tracé est particulièrement bien conservé. Elle s'étendait apparemment sur une longueur d'environ douze mètres et était précédée d'un pont enjambant le fossé défensif.

Volumétrie mieux connue

La mise au jour de ces fondations permet d'appréhender concrètement la volumétrie de cet ouvrage monumental, explique Jordan Anastassov, nouvel archéologue cantonal vaudois, cité dans le communiqué. D'autres éléments suggèrent la présence d'un éventuel pont-levis. Ces caractéristiques pourront être comparées avec d'autres exemples conservés dans la région, à Morat, Estavayer-le-Lac ou Fribourg.

Les blocs mis en évidence correspondent aux fondations d'une porte haute d'environ quinze mètres et large d'une dizaine de mètres, dont l'aspect est connu grâce à quelques représentations anciennes. Cette découverte, unique pour Payerne, permet de documenter un élément majeur de notre histoire, a relevé le municipal Jacques Henchoz.

Conservés sur place

L'intervention archéologique, enclenchée dès la découverte, a nécessité un ralentissement temporaire du chantier, qui ne devrait être prolongé que d'une quinzaine de jours. Les travaux ont été adaptés pour conserver in situ le maximum de ce patrimoine, même si une partie devra être démontée pour laisser la place aux conduites du chauffage à distance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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