Vaud
La rénovation du Château refusée à la Tour-de-Peilz
La population boélande a refusé à 58% dimanche l’octroi d’un crédit de dix millions de francs pour la rénovation du Château de la Tour-de-Peilz (VD) et l’aménagement d’un restaurant dans l’ancien donjon. La participation a atteint 61,68 %.
Au décompte final, 2908 non ont été glissés dans l’urne pour 2134 oui et 227 bulletins blancs. La Municipalité prend acte de cette décision. Elle se donnera le temps de la réflexion avant de revenir avec un projet correspondant davantage aux attentes des Boélands, écrit-elle dans un communiqué.
La syndique Sandra Glardon se dit satisfaite de la participation. "Un grand nombre de citoyens se sont mobilisés derrière ce sujet qui n'a pas trouvé preneur. Il est clair que nous allons remettre l'ouvrage sur le métier, le château ayant besoin de rénovations", a-t-elle déclaré à Keystone-ATS, rappelant que des échafaudages empêchaient les pierres de tomber.
Tensions autour du donjon
Le comité référendaire s'est déclaré très satisfait du résultat. Il rappelle dans un communiqué qu’il n’a jamais été opposé au principe d’une rénovation de ce site. Il se dit prêt à collaborer avec la Municipalité et le Conseil communal pour qu’un nouveau projet, plus modeste et plus équilibré, puisse rapidement voir le jour.
Les opposants, issus de tous bords politiques, dénonçaient essentiellement la création d'un restaurant sur les vestiges d'un donjon, l'impact de ce sarcophage de béton sur le patrimoine, ainsi que son coût ruineux (3,3 millions) pour les finances communales.
Retard pour le musée
Pour la Municipalité, propriétaire des lieux, les travaux proposés devaient garantir la pérennité du monument et de ses bâtiments qui ont subi l'outrage du temps. Ils devaient aussi accompagner la modernisation et le redéploiement de son locataire, le Musée suisse du jeu.
Un projet désormais retardé. "Le Conseil de fondation va se réunir prochainement pour discuter de la marche à suivre", a déclaré Suzanne Sinclair, chargée de communication du Musée suisse du jeu. En attendant les propositions de la Municipalité, les travaux de concept de la nouvelle scénographie, qui mettra l'accent sur l'expérience vécue par le visiteur, pourront se poursuivre.
Déjà des dépenses
Le législatif qui avait opté pour un référendum facultatif avait également approuvé à mi-septembre le crédit de construction de dix millions, dont deux millions ont déjà été dépensés en études et en fouilles. Fin octobre, un permis de construire avait été délivré.
Économie
Trois entreprises internationales récompensées
Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.
Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.
Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.
Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.
Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »
Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.
Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.
Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.
L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.
Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.
Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.
Lausanne
Yvan Rytz nommé directeur général de l'environnement
Le Conseil d'Etat vaudois a désigné jeudi son nouveau directeur général de l'environnement (DGE). Il s'agit d'Yvan Rytz, actuel secrétaire général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) du ministre écologiste Vassilis Venizelos. Il remplacera Cornelis Neet qui a fait valoir son droit à la retraite en date du 30 avril 2024 et entrera en fonction au plus tard le 1er juillet 2024.
"Son expertise des différentes thématiques environnementales et énergétiques, son expérience étendue dans la conduite de projets transversaux et complexes, sa fine connaissance des institutions et de l'administration cantonale vaudoise, ainsi que son style managérial et son leadership lui permettront de mettre en ½uvre une politique énergétique et environnementale cohérente et efficace", écrit le Canton dans un communiqué.
Agé de 40 ans, Yvan Rytz est titulaire d'une licence en géographie et sciences de l'environnement de l'Université de Genève, d'un master en sciences holistiques de l'Université de Plymouth - Schumacher College et d'un CAS en management et gestion du changement de la HEIG-VD, détaille le gouvernement.
Secrétaire général du DJES depuis le 1er août 2022, M. Rytz a occupé différents postes au sein du département depuis son engagement à l'Etat. Il a été collaborateur personnel de la conseillère d'Etat Béatrice Métraux de 2016 à 2020 puis délégué cantonal au Plan climat vaudois de 2020 à 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Malgré les nouvelles règles, Vaud ne tirera qu'un loup
Les conditions pour tirer le loup changent dès vendredi 1er décembre. Les modifications apportées à l’ordonnance de la loi fédérale sur la chasse autorisent à présent les tirs préventifs.
Jusqu’ici, le tir du loup n’était autorisé que de manière réactive. C’est à dire qu’il fallait attendre que l’animal ait fait des dégâts pour pouvoir éventuellement l’éliminer. À partir du 1er décembre, l’ordonnance de la loi fédérale sur la chasse change. Les tirs préventifs pourront notamment être autorisés. Les explications de Vassilis Venizelos, Chef du Département de l'environnement.
Avec ces nouvelles règles, la politique du Canton de Vaud va-t-elle changer ? Selon Vassilis Venizelos, il n’est pas question de tirer le loup à tout va.
Les demandes de tir doivent toujours être adressées à l’Office Fédéral de l'Environnement. Pour le moment, le Canton de Vaud a demandé à pouvoir tirer le mâle reproducteur de la meute du Mont Tendre, ce qui a été accepté. C’est le seul individu que les autorités avaient en vue pour le moment. Il est en effet à l’origine de la majorité des dégâts recensés. Comment expliquer ce phénomène?
Selon un communiqué, l'OFEV a autorisé le tir de douze meutes complètes dans tout le pays. Des tirs préventifs auront lieu dans lescantons des Grisons, du Valais, de Vaud, de Saint-Gall et du Tessin.
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