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Vaud

Le "NON" de Daillens à une décharge cantonale

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Crédit photo : PRA

C’est un résultat sans équivoque : le village de Daillens ne veut pas de décharge cantonale sur son territoire.

La population de Daillens a dit non ce dimanche 17 mars à 91,9% au projet de décharge de la Vernette. Un projet prévu sur un terrain situé à cheval sur les communes de Daillens et d’Oulens-sous-Echallens. Deux tiers des électeurs ont participé à ce vote consultatif.

Le Syndic de Daillens, Jean-Yves Thévoz, nous explique les raisons qui ont poussé les Daillenais à dire non :

Jean-Yves ThévozSyndic, Daillens

Les promoteurs de la décharge prévoient principalement d’y stocker dès 2021 et pendant 30 ans les scories – ou mâchefers – des usines d’incinération Tridel et Satom. Pas au goût des habitants de Daillens qui ont donc fait part de leur désapprobation lors du vote consultatif. Un vote qui va permettre à la Municipalité locale de retourner négocier avec l’Etat de Vaud avec de nouveaux arguments.

Le Syndic de Daillens, Jean-Yves Thévoz :

Jean-Yves ThévozSyndic, Daillens

Selon un communiqué de l’Etat de Vaud, ce vote de Daillens « interroge la mise en œuvre du Plan de gestion des déchets du canton, et plus particulièrement le stockage de certains types de déchets produits sur le territoire cantonal ».

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Économie

Albert Rösti vient parler mobilité à Orbe

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Le ministre de l'environnement et des transports, Albert Rösti, interviendra lors du Forum de l'économie du Nord vaudois ce mardi. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La cinquième édition du Forum de l'économie du Nord vaudois se tient ce mardi à Orbe. 180 personnes sont attendues pour parler des enjeux autour de la mobilité. Parmi eux: le conseiller fédéral de l'environnement et des transports, Albert Rösti.

Un Conseiller fédéral en visite dans le canton de Vaud. Albert Rösti, ministre chargé de l'environnement et des transports, participe ce mardi au Forum de l’économie du Nord vaudois à Orbe. Il y prononce un discours. Car la 5ème édition de ce Forum a justement la mobilité pour thème. L’occasion notamment de parler des perspectives pour les 15 prochaines années. Et ce thème tombe à pic puisque les Suisses se prononceront le 24 novembre sur l’aménagement des routes nationales. Il s’agit toutefois d’un hasard, selon les organisateurs. Remy Jaquier, co-fondateur de ce forum de l’économie du Nord vaudois.

Rémy JaquierCo-fondateur du Forum de l'économie du Nord vaudois

Tradition aussi au forum: la remise du prix PEPS. On retrouve Rémy Jaquier.

Rémy JaquierCo-fondateur du Forum de l'économie du Nord vaudois

Le forum réunira, de 13h à 18h, un peu moins de 200 acteurs, issus d’entreprises, ainsi que des secteurs public et parapublic.

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Lausanne

Hôpital de Rennaz: retour à l'équilibre financier repoussé à 2028

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Le retour à l'équilibre financier de l'Hopital Riviera Chablais (HRC) à Rennaz (VD) est finalement plutôt attendu pour 2028 que pour 2026 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) n'atteindra pas son équilibre financier d'ici 2026. La direction de l'établissement a demandé aux deux départements de la santé concernés, du canton de Vaud et de celui du Valais, de repousser la date du retour à l'équilibre financier de deux ans, soit à 2028, ce qu'ils ont accepté.

C'est ce qu'il ressort du rapport annuel de la commission interparlementaire valdo-valaisanne - qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal - présenté mardi devant le Grand Conseil vaudois par le député PLR Aurélien Clerc. Le document fait notamment le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).

Le programme de retour à l'équilibre du HRC a permis de dégager des économies importantes, notamment en 2021 (perte inférieure de 6,2 millions de francs à ce qui était prévu) et 2022 (perte inférieure de 1,5 mio). Mais la situation s'est péjorée depuis 2023, avec une perte supérieure de 4,2 millions de francs, soit 12,4 millions de déficit alors que la cible était de 8,2 millions, montre le rapport.

Facteurs exogènes

Le budget 2024 prévoit également une perte supérieure qui compromet ainsi le retour à l'équilibre pour 2026, avec un écart prévu de 2,1 millions (soit 7,4 millions au lieu de 5,3 millions). "Cette situation est due à des facteurs exogènes difficilement prévisibles, en particulier l'inflation, la hausse des taux d'intérêt, les lits en attente de placement en réadaptation et en EMS", note le rapport.

"Restant optimiste", la commission estime que "les outils de gestion au sein de l'HRC sont appropriés et que les informations de suivi financier ont été transmises rapidement aux cantons afin de pouvoir fixer ce nouveau délai" à 2028. Elle recommande cependant à sa direction de "renforcer son programme d'économies afin d'intégrer les impacts externes ayant des conséquences sur ses finances".

Fonds propres négatifs

Tenant compte de la situation actuelle, l'HRC ne pourra vraisemblablement pas générer des bénéfices suffisants pour constituer ses fonds propres, indique la commission. "Néanmoins, les deux Conseils d'Etat considèrent que la question de la couverture des pertes cumulées reste secondaire dans la mesure où l'HRC ne souffre actuellement pas de problème de liquidités. La pérennité de l'HRC est assurée grâce à l'octroi des garanties cantonales pour le financement du fonds de roulement", assure-t-on.

La commission relève malgré tout "une problématique structurelle" due à l'absence de fonds propres mis à disposition de l'HRC, ce qui le contraint à se financer entièrement par l'emprunt, soit 80 millions de francs de dettes d'exploitation et 360 millions de francs de dettes de construction. Elle restera donc attentive à la problématique des fonds propres négatifs de l'hôpital et aux conséquences éventuelles de son surendettement.

Sans grandes discussions ou questions, les députés vaudois ont approuvé à l'unanimité ce rapport annuel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Lausanne: des TL 100% électriques en 2030

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@ Keystone ATS

Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.

A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.

A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.

Florence GermondConseillère municipale en charge de la mobilité de la Ville de Lausanne

Nombreux défis

Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".

Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.

Delphine MorlierDirectrice des Routes des TL

Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.

Moins de bruit et de pollution

Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".

Tinetta MaystrePrésidente du Conseil d'administration des TL

Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.

Yann Rossier avec Keystone ATS

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Lausanne

Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues

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Le municipal Pierre-Antoine Hildbrand (à gauche) et le commandant de la police Olivier Botteron ont annoncé lundi une réorganisation de la police lausannoise. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.

La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.

Pierre-Antoine HildbrandtMunicipal lausannois chargé de la sécurité

Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

Renforts en vue

La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

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