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Vaud

L'EPFL optimise le barrage Massongex

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Le modèle physique, d’environ cinq mètres sur douze, a été réalisé à l’échelle 1:45. (© EPFL)

L’EPFL a terminé la série d’essais de validation de concept du futur barrage valdo-valaisan Massongex-Bex-Rhône. Une modélisation hybride numérique-physique a permis d’affiner les détails de l’aménagement.

Dans une halle hydraulique à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), des tests sont menés depuis novembre dernier sur un modèle réduit du futur barrage de Massongex-Bex-Rhône (MBR). Le but: évaluer son efficacité énergétique et s’assurer que la future centrale hydroélectrique préserve l’écosystème naturel du fleuve.

Le maître d’ouvrage MBR SA a mandaté la plateforme de constructions hydrauliques de l’EPFL (PL-LCH) pour la réalisation du projet. La centrale hydroélectrique a reçu en septembre 2020 des cantons de Vaud et du Valais l’autorisation d’exploitation. Des recours ont toutefois été déposés, a indiqué vendredi l'EPFl dans un communiqué.

La construction et les tests sur modèle physique permettent d’assurer que l’installation produira de l’énergie au fil de l’eau de façon optimale, tout en minimisant les impacts sur le transit des crues, les sédiments et la faune piscicole du Rhône.

Bois flottant et gravier

Le modèle physique, d’environ cinq mètres sur douze, a été réalisé à l’échelle 1:45. Il reproduit quelque 550 mètres du Rhône, répartis sur 300 mètres à l'amont et 250 mètres à l'aval du barrage. La maquette du barrage est en PVC et le lit du fleuve, avec ses berges, est en béton.

Du croutage de ciment et des gravillons ont été ajoutés pour simuler la réelle rugosité du fond et des berges. Du gravier accompagne l’écoulement de l’eau afin de simuler le transit des sédiments lors des crues. Du bois flottant a également été ajouté pour simuler son passage à travers les passes du barrage.

"Notre rôle est de vérifier que le barrage, l’évacuateur de crue, la prise d’eau et la sortie de l'eau turbinée dans le Rhône aient un bon fonctionnement", explique Giovanni De Cesare, ingénieur civil et directeur opérationnel de la PL-LCH à l’EPFL.

"Nous avons également créé un modèle numérique de l’ouvrage, afin de disposer d’une modélisation hybride numérique-physique. Celle-ci permet de simuler et prédire les effets d’une modification de la géométrie de notre modèle physique, en y ajoutant par exemple des épis sur les rives du lit actuel du Rhône", ajoute le spécialiste.

80 millions de kilowattheures par an

La production annuelle d'énergie attendue du futur palier MBR est estimée à 80 millions de kilowattheures, soit la consommation d'électricité de 20'000 ménages par an. Elle est également équivalente à la production de quinze éoliennes ou d'une installation photovoltaïque couvrant la surface de 45 terrains de football. La mise en service est prévue pour 2026.

L’EPFL jouit d’une expertise dans ce domaine depuis plus de 30 ans. Les premières études sur le barrage du palier Massongex-Bex-Rhône remontent à 1987. Ses ingénieurs ont entre autres travaillé par le passé sur des aménagements similaires situés à Lavey/VD (2009), Hagneck/BE (2010), Chancy-Pougny/GE (2015) ou, encore, sur la mesure prioritaire du Coude du Rhône à Martigny (VS) pour le projet de troisième correction du Rhône (2018-2020).

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Lausanne

Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité

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Les abattoirs de proximité sont plus respectueux des animaux qui doivent être transportés sur de moins longues distances (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.

"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".

Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.

La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.

Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

La droite du Grand Conseil veut protéger les hôpitaux périphériques

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La droite du Grand Conseil craint que les problèmes financiers du CHUV ne finissent par impacter les hôpitaux périphériques (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les problèmes du CHUV doivent être réglés au CHUV. Phrase prononcée ce mardi au Grand Conseil vaudois. La majorité de droite a soutenu une détermination déposée par l’élu UDC Fabrice Moscheni. Le texte exige que les problèmes financiers du CHUV ne mettent pas en péril les hôpitaux périphériques.

Le déficit du CHUV fait encore du bruit au Grand Conseil vaudois. Les députés ont notamment longuement discuté ce mardi d’une détermination déposée par l’UDC Fabrice Moscheni. Soutenu par le Grand Conseil via sa majorité de droite, elle demande que les problèmes financiers du CHUV n’impactent pas les hôpitaux périphériques. Dans la ligne de mire du député lausannois : l’augmentation des PIG, soit les subventions de l’Etat destinées à financer les prestations d’intérêt général. Pour lui, cette augmentation peut mettre les hôpitaux périphériques en péril.

Fabrice MoscheniDéputé UDC

La gauche et l’extrême gauche se sont opposées au texte. On écoute la députée Ensemble à gauche et POP Joëlle Minacci.

Joëlle MinacciDéputée Ensemble à gauche et POP

Soutenue par le Grand Conseil, cette détermination a été confiée au Conseil d’Etat. Il dispose de trois mois pour y répondre.

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Lausanne

Lausanne-Renens: le nouveau m1 n'arrivera pas avant 2032

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La modernisation du m1 devra attendre au moins 2032 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La modernisation du métro m1 entre Lausanne-Flon et Renens ne se concrétisera pas avant 2032, au mieux. La conseillère d'Etat vaudoise en charge des infrastructures, Nuria Gorrite, a expliqué que le projet n'était pas encore "assez mûr", notamment pour obtenir un financement de la Confédération.

Mardi devant le Grand Conseil, en réponse à une question orale du député Hadrien Buclin (EP), la ministre a rappelé qu'il subsistait "des divergences de vue" entre le Canton et les communes de l'Ouest lausannois au sujet du développement du m1. Des études exploratoires ont certes été menées, mais en laissant "de nombreuses questions en suspens".

Mme Gorrite a relevé que "les variantes sur la table" ont des coûts qui vont presque "du simple au double", avec potentiellement des investissements "bien au-delà du milliard de francs" pour le Canton. Un chiffre qu'elle a donné "avec beaucoup de réserve" au vu des incertitudes actuelles.

Aujourd'hui, l'objectif consiste à ce que le Canton et les communes se mettent d'accord sur "une variante d'évolution" pour le m1. Celle-ci devra répondre aux besoins "de manière équilibrée et proportionnée", satisfaire aux exigences techniques et avoir "un coût acceptable", a poursuivi la conseillère d'Etat socialiste.

Décaler les cours

Selon elle, le Conseil d'Etat n'a "aucune volonté" de retarder la modernisation du m1. La ministre a même affirmé qu'elle avait "acquis la conviction" que le projet devait permettre "une importante augmentation de capacité de la ligne, de l'ordre de 50%". Toutefois, le projet n'a actuellement pas "le niveau de maturité nécessaire" pour obtenir un financement de la Confédération, a-t-elle ajouté.

Si Canton et communes parviennent à s'entendre, et si ensuite les études et procédures sont menées "à un rythme soutenu", le projet pourrait entrer en ligne de compte pour la période de financement suivante entre 2032 et 2036, a jugé Mme Gorrite.

En attendant, le gouvernement a déjà "anticipé" des mesures pour atténuer les problèmes de saturation du m1. Il s'agirait, par exemple, de décaler les heures de cours de l'UNIL et de l'EPFL, dont les étudiants s'entassent dans le m1 à certaines heures précises. Un accord de principe des deux hautes écoles a déjà été obtenu, a révélé Mme Gorrite. Elle a ajouté que le désengorgement du m1 passera aussi par le développement des lignes de bus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des communes et banques ciblées par des hackers pro-russes

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Le site internet de communes et de banques suisses ont été mis hors-service par une cyberattaque (photo symbolique). (© Keystone/URS FLUEELER)

La Suisse a été visée ce mardi par pirates informatiques. Ils ont ciblé les sites internet de plusieurs communes et banques du pays, dont la Banque cantonale vaudoise, et les ont rendus inaccessibles. Aucune fuite de données n'est à déplorer, selon la Confédération.

Des pirates informatiques pro-russes reprennent la Suisse pour cible. Le groupe « NoName » a revendiqué une série de cyberattaques perpétrées hier. Elles ont visé le site internet de plusieurs communes du pays ainsi que des banques. Leur objectif : surcharger le site pour qu’il soit rendu inaccessible. Selon la Confédération, ces attaques sont une sorte de manifestation afin d’attirer l’attention. Elle s’attendait à ce genre d’opérations alors même que le Forum économique mondial de Davos a ouvert ses portes hier.

Aucune fuite à la BCV

Parmi les victimes de ce mardi : la Banque cantonale vaudoise. Jean-Pascal Baechler, porte-parole, se veut rassurant.

Jean-Pascal BaechlerPorte-parole - BCV

Pascal Baechler assure donc que le service « cybersécurité » de la BCV a réagi très rapidement.

Jean-Pascal BaechlerPorte-parole - BCV

La Confédération s’attend à ce que d’autres attaques soient menées d’ici la fin du Forum économique mondial de Davos, ce vendredi.

 

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