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Vaud

Les cliniques privées vaudoises perdent en justice

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La Cour constitutionnelle vaudoise a débouté les cliniques privées au sujet des indemnisations durant la première vague de Covid-19. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Cour constitutionnelle vaudoise a débouté les cliniques privées qui souhaitaient être indemnisées par le canton durant la première vague de coronavirus. La décision du Conseil d'Etat de débloquer 126,5 millions de francs, mais uniquement pour le CHUV et les hôpitaux subventionnés, a été jugée conforme au droit.

"La Cour a constaté qu'il n'y avait eu ni inégalité de traitement, ni arbitraire, ni violation de la neutralité concurrentielle de la part de l'Etat", commente vendredi le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS), confirmant à Keystone-ATS une information parue dans La Liberté et Le Courrier. L'arrêt, rendu le 18 août mais dont les détails ne sont pas encore connus, peut faire l'objet d'un recours au Tribunal fédéral.

L'enveloppe de 126,5 millions de francs visait à compenser le manque à gagner des hôpitaux qui avaient été contraints de renoncer aux hospitalisations non urgentes entre le 16 mars et le 26 avril 2020. Exclues de cette aide, les cliniques privées avaient crié à l'injustice et fait recours contre l'arrêté du Conseil d'Etat en saisissant la Cour constitutionnelle.

Interpellée à ce sujet en mars dernier devant le Grand Conseil, la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz avait rejeté les accusations d'inégalité de traitement. La ministre de la santé avait notamment souligné que les prestations fournies par les privés, comme le transfert de patients, avaient fait l'objet "de conventions ad hoc" et qu'elles avaient été rétribuées "de manière adéquate."

Elle avait aussi rappelé que les cliniques privées avaient profité d'un soutien de l'Etat en bénéficiant de RHT (chômage partiel), contrairement aux hôpitaux publics.

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Vaud

Condamnation définitive pour le viol d'une fillette

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Le Tribunal fédéral confirme la condamnation d'un Bosniaque à 7 ans de prison pour viol (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La condamnation d'un ressortissant bosniaque pour le viol d'une fille de 11 ans est définitive. L'homme a écopé de 7 ans de prison et de l'expulsion pour 15 ans devant la justice vaudoise. Le Tribunal fédéral rejette son recours.

Les faits s'étaient déroulés en octobre 2016 au domicile de la mère de l'enfant, qui était aussi la compagne du condamné. Celui-ci avait abusé de la fillette alors que la mère s'était absentée pour faire des courses.

Dans un arrêt publié mercredi, la 1ère Cour de droit pénal écarte les objections du recourant. La crédibilité de la victime repose sur son récit détaillé, qui a été répété devant les instances judiciaires et scolaires ainsi que dans le cadre de la dénonciation de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse.

La détérioration de l'état psychique de la fillette - échec scolaire, réminiscences, anxiété, troubles du sommeil, phobie du contact, notamment - sont autant d'indices confirmant l'authenticité de sa dénonciation.

Posture défensive

Ces éléments contrastent avec la posture défensive du recourant qui a exclu toute possibilité qu'il se soit trouvé seul avec la fille de sa compagne. Sur ce point, la justice vaudoise a estimé que, s'il n'avait rien à se reprocher, il aurait admis cette éventualité.

Pour le Tribunal fédéral également, la difficulté de la victime à situer les évènements dans le temps ne porte pas atteinte à sa crédibilité. Il est notoire en effet que les notions de chronologie ne sont pas maîtrisées durant l'enfance. En outre, plusieurs années se sont écoulées entre les faits et la dénonciation.

Pour justifier la lourde sanction prononcée, l'instance précédente a relevé que le condamné avait violé une enfant de 11 ans, qui plus est la fille de sa compagne. En outre, il "s'était enferré dans le déni", préférant accuser la victime de menteuse. Cette motivation ne prête pas le flanc à la critique, selon le Tribunal fédéral. (arrêt 6B_358/2024 du 12 août 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le CACY à Yverdon invite à une relecture des années 80

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A Yverdon-les-Bains, le Centre d'art contemporain (CACY) se plonge dans les années 80 (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La nouvelle exposition du Centre d'art contemporain d'Yverdon-les-Bains (CACY) invite le public à une relecture des années 1980, "une époque ambivalente aujourd'hui souvent fantasmée". A partir d'une perspective critique et d'une interprétation de cette période, onze artistes de différentes générations livrent leurs réflexions esthétiques, sociétales et politiques. A voir dès dimanche et jusqu'au 22 décembre.

"Sunglasses at Night" propose un regard sur les années 1980, "une époque contradictoire qui sonne irrévocablement le glas de l'hédonisme flamboyant qui avait caractérisé les Trente Glorieuses", écrivent les responsables du CACY dans leur communiqué.

Les artistes s'expriment à travers différents médiums. Il s'agit notamment de cinq plasticiens, un duo de photographes, un réalisateur et un musicien. Peintures, collages, sculptures, installations, photographies et vidéos mettent en lumière leurs préoccupations actuelles.

A découvrir aussi, une image emblématique du photographe français Guy Bourdin (1928-1991) et deux photographies d'Edo Bertoglio, acteur de la scène artistique new-yorkaise dans les années 1970 et 1980, instaurant un dialogue transcendant les époques. Une bande sonore conçue pour cette exposition par le musicien, auteur et compositeur Mandrax "amplifie la puissance évocatrice des travaux présentés", indiquent encore les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Vaud: la 23e Nuit des musées se déroulera sous le signe des étoiles

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Pas moins de 30 institutions de la région Lausannoise prendront part samedi à la Nuit des musées. Le musée de l'Elysée y avait lui-même participé à cet événement en 2017, avant son déménagement au pôle muséal Plateforme 10. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La 23ème édition de la Nuit des musées, sous-titrée "Des étoiles plein les yeux," aura lieu samedi. A cette occasion, pas moins de 30 institutions de la région lausannoise, de Pully à Ecublens, ouvriront leurs portes de 14h à 2h du matin, et offriront une "constellation d'activités" pour un public très large.

"Fidèle à sa mission de démocratiser l'accès à la culture, la Nuit des musées propose cette année une thématique astronomique, invitant le public à explorer des galaxies, planètes, et étoiles à travers des expositions et activités inédites", indique l'entité organisatrice Lausanne musées dans un communiqué.

Pour aider le public à faire son choix dans un programme presqu'aussi dense que la voie lactée, les organisateurs ont concocté des parcours thématiques. Ceux-ci se destinent aux familles, aux cyclistes, aux gourmands, aux voyageurs dans l'âme, aux mélomanes ou encore aux amateurs d'objets insolites.

Galaxie d'animations

Chacun pourra en outre trouver son bonheur dans la galaxie d'ateliers proposés, parmi lesquels figurent notamment origami géant, cuisine romaine, BD, broderie, observation des astres et concours de dactylo. A noter que les places y sont parfois limitées.

Plusieurs balades, performances, jeux, visites guidées et même une braderie aux livres composent aussi le programme, sans oublier les expositions temporaires et permanentes des différents musées.

Engagés en faveur de l'inclusion, les organisateurs ont mis sur pied des dispositifs spécifiques destinés à garantir un accès à la culture à tous les publics. "Cela inclut des visites guidées en langue des signes, des parcours familiaux ou encore des ateliers sensoriels adaptés", écrivent-ils.

Parmi les événements prévus, l'Entraide protestante suisse (EPER) va présenter, au Palais de Rumine, son installation "Papier Blanc". Elle reproduit les conditions de vie d'une personne à l'aide urgence, les visiteurs étant invités à entrer dans une chambre de 3 mètres sur 5 prévue pour accueillir deux personnes. Cette installation a été imaginée à l'occasion des 20 ans de la mise en application de la loi sur l'aide d'urgence, explique l'EPER

Une étoile japonaise pour l'After

La traditionnelle After se tiendra au D! Club ainsi qu'au Bar Club ABC dès 23h00. Afin de fêter les 50 ans de la culture hip-hop et de faire un clin d'oeil à la programmation du D! Club, c'est le très prisé DJ japonais KOCO aka SHIMOKITA, qui viendra faire danser Lausanne jusqu'au petit matin, se réjouit Lausanne musées.

Le billet d'entrée unique donne accès aux 30 institutions partenaires dès 14h et coûte 10 francs pour les adultes. L'événement est gratuit pour les enfants et les jeunes jusqu'à 16 ans.

L'an dernier, la Nuit des Musées avait réuni 26 institutions sur le thème "un musée, des museaux". Pas moins de 15'400 personnes avaient répondu présent et réalisé un total de 52'000 visites dans les institutions partenaires de l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon-les-Bains: un centre de santé pour les personnes précaires

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Yverdon a ouvert, pour une phase test, un Centre d'accueil en santé et orientation pour les personnes précaires (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En partenariat avec Médecins du Monde Suisse, la Ville d'Yverdon-les-Bains (VD) a ouvert un Centre d'accueil en santé et orientation. Ce projet-pilote vise à offrir aux personnes précaires et/ou vulnérables un accès gratuit à des soins et conseils. Le centre a ouvert ses portes mardi à la Maison Pré-du-Canal, dans le quartier des Moulins, pour une période-test de quatre mois.

Durant cette phase, il s'agira notamment de tester une gamme restreinte de prestations: soins infirmiers, accompagnement social et administratif, identification des besoins pédiatriques, prévention bucco-dentaire, ateliers de prévention et éducation à la santé, indique mercredi la Ville dans un communiqué.

Un infirmier responsable de projet, une infirmière ainsi qu'une intervenante sociale seront présents au centre tous les mardis (09h00-18h00) et les mercredis (13h00-21h00). Cette phase-pilote permettra d'étudier "la pertinence d'une telle offre, afin de pouvoir statuer sur une éventuelle mise en oeuvre pérenne", selon les autorités yverdonnoises.

A noter que cette expérience repose sur une collaboration étroite avec les Etablissements hospitaliers du Nord Vaudois, dont les médecins seront consultés pour tout avis médical nécessaire, initialement par téléphone. De quoi permettre "une évaluation rapide des besoins et une orientation appropriée vers les soins spécialisés si requis".

L'origine de ce projet remonte à janvier 2022 et à un postulat de la conseillère communale écologiste Céline Ehrwein. Celle-ci demandait d'étudier la possibilité de créer à Yverdon une telle structure, inexistante dans le Nord vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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