Coronavirus
Interdiction des manifestations privées de plus de 100 personnes
Le canton de Vaud durcit son dispositif face au coronavirus. Il ferme les boîtes de nuit, interdit les manifestations privées de plus de 100 personnes - mariages par exemple - et rend obligatoire le masque dans tous les lieux publics fermés. Le tout dès jeudi à 15h00.
La progression du Covid-19 "inquiète à nouveau", a expliqué mardi la présidente du gouvernement Nuria Gorrite. Elle a rappelé que le canton de Vaud était actuellement le plus touché en Suisse :
Pour éviter un deuxième semi-confinement, le Conseil d'Etat a annoncé une série de "mesures strictes, mais proportionnées". Il s'est concentré sur les activités à l'origine des principaux foyers d'infection: la vie nocturne et les grandes fêtes de famille :
Comme à Genève depuis fin juillet, les discothèques doivent fermer. "Les clubs préfèrent une fermeture plutôt qu'une baisse du nombre de clients. Nous sommes en discussion sur la question des indemnisations", a expliqué le conseiller d'Etat Philippe Leuba.
Fêtes de famille
Autre occasion importante de contamination, les manifestations ou fêtes privées de plus de 100 personnes sont interdites. De plus, dès 50 personnes, le masque est obligatoire et les organisateurs doivent disposer d'une liste des participants.
Alors que des milliers de personnes pourront assister à un match de hockey dès le 1er octobre, la décision d’interdire les mariages de plus de 100 personnes peut surprendre. Pour le ministre vaudois de l’économie, cela s’explique surtout par des différences de comportement. Philippe Leuba
Masques au resto
Pour les restaurants et bars, le masque est obligatoire pour le personnel en salle et les clients, jusqu'à ce qu'ils s'assoient à leur place. Les consommations ne sont servies qu'aux places assises. Concernant les lieux publics fermés, il n'y a pas de limitation de places, mais le masque est désormais requis pour tous. Il faudra le porter dans les musées, les cinémas et les théâtres, aux guichets de l'administration et lors des cultes par exemple.
Toutes ces mesures entrent en vigueur jeudi et seront effectives jusqu'au 30 octobre au moins. Le Conseil d'Etat prévient qu'il pourrait renforcer ce dispositif, en cas de nécessité. "Il faut agir aujourd'hui pour éviter la paralysie demain", a résumé M. Leuba.
Personnes âgées à nouveau infectées
"Notre objectif est de protéger les personnes les plus vulnérables, notamment les plus de 65 ans", a renchéri Rebecca Ruiz.
Vaud effectue actuellement quelque 14'000 tests par semaine, avec un taux de positivité qui oscille entre 6 et 7%. En ce moment, 33 personnes sont hospitalisées, dont 25 ont plus de 65 ans. Le virus circule en EMS, où neuf décès sont comptabilisés depuis la mi-août.
Les hôpitaux vaudois aujourd'hui "tournent à plein régime" et un pic de cas pourrait amener une surcharge, reconnaît la conseillère d'Etat qui explique que les cantons se sont mis en réseau et ont prévu des transferts de patients, si cela s'avère nécessaire.
Traçage renforcé
Vaud dispose d'un pool d'une centaine de traceurs. L'équipe a été doublée depuis le 10 septembre et elle sera probablement amenée à se déployer encore :
Mme Ruiz a reconnu qu'il y a eu des "moments compliqués" et parfois certains retards. Près de 2000 personnes sont en quarantaine, un chiffre "considérable" qui représente un "handicap sévère pour l'économie", a rappelé M. Leuba.
Pour le reste, le canton a décidé de créer un Bureau cantonal temporaire des manifestations. Il sera compétent pour autoriser dès le 1er octobre les grandes manifestations publiques de plus de 1000 personnes, conformément aux dispositions fédérales. Les communes resteront compétentes pour les plus petites manifestations.
Enfin, la police vaudoise s'attend à une recrudescence de manifestations plus ou moins spontanées et d'attroupements après la fermeture des discothèques. "Des contrôles supplémentaires vont être menés", a promis la conseillère d'Etat Béatrice Métraux.
Charles Super avec Keystone-ATS
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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