Élections fédérales
Les Verts vaudois lancent Raphaël Mahaim au Conseil des Etats
La stratégie des Verts vaudois est en place pour la course au Conseil des Etats. Réunis en assemblée hier à Renens, ils ont décidé de lancer Raphaël Mahaim en vue des Fédérales de 2023. Sa mission: s'allier au PS pour ravir les deux sièges vaudois.
Les Verts vaudois ont choisi leur poulain pour la course au Conseil des Etats. C’est Raphaël Mahaim qui portera la couleur du parti dans le cadre des Fédérales de 2023. Les Verts en ont décidé ainsi en assemblée ce samedi à Renens, le préférant à la présidente du Grand Conseil Séverine Evéquoz.
Bien connu de la sphère politique vaudoise, Raphaël Mahaim est avocat spécialisé en droit de l’environnement. Il a fait ses premiers pas à Berne en mars dernier, afin de remplacer Daniel Brélaz au Conseil national. Il nous dévoile l’atout qui fait de lui le candidat idéal pour cette élection. Raphaël Mahaim.
Objectif: deux sièges
Le vœu de la formation : s’associer au PS pour prendre place dans les deux sièges vaudois au Conseil des Etats. Alice Genoud, présidente des Verts vaudois.
En clair, l’ambition des Verts est de conserver le siège de la sénatrice verte sortante Adèle Thorens et de ravir celui du PLR Olivier Français, perdu par le PS en 2019. Raphaël Mahaim.
Cette stratégie doit encore être validée par les socialistes lors de leur prochaine assemblée. Mais si la gauche ne parvient pas à se profiler sur les deux sièges bernois, les Verts ne risquent-ils pas gros avec cette alliance ? Non, selon la présidente des Verts vaudois, Alice Genoud.
Un ticket 100% masculin
Avec cette alliance, Verts et Parti socialiste se lanceraient avec un ticket 100% masculin. Cela ne pourrait-il pas ouvrir un boulevard à une possible candidature féminine de la droite ? On retrouve Alice Genoud.
Précisons que le conseiller aux Etats PLR Olivier Français n’a pas encore indiqué s’il voulait poursuivre l’aventure à Berne. Et on ne connaît pas, pour l’heure, la stratégie envisagée par le PLR et le reste des partis.
Élections fédérales
Vaud: la Vert'libérale Céline Weber vise le Conseil des Etats
Au tour des Vert’libéraux vaudois d’arrêter leur stratégie en vue des élections fédérales de cet automne. Ils se sont réunis mardi soir à Lausanne. Leur candidate pour la course au Conseil des Etats: la conseillère nationale Céline Weber.
Les Vert’libéraux vaudois tiennent leur candidat pour la course au Conseil des Etats. Ils ont choisi leur porte-étendard mardi soir en assemblée générale extraordinaire. Il s’agit de l’ingénieure en énergie et conseillère nationale Céline Weber, qui a remplacé Isabelle Chevalley sous la coupole en 2021. Pour la présidente du parti vaudois, Claire Richard, il était logique de lancer une femme dans la course.
Rappelons les candidats déjà annoncés pour cette élection au Conseil des Etats: le socialiste Pierre-Yves Maillard et le Vert Raphaël Mahaim forment un ticket de gauche; le PLR Pascal Broulis devrait se présenter aux côtés d'un candidat UDC encore à définir; Angela Zimmerman pour les jeunes Verts ainsi que Anaïs Timofte et Zacharia Dridi pour le POP.
Choix cornélien
Toutefois, le choix n’a pas été simple lors de cette assemblée vert'libérale. Les membres du parti ont dû choisir entre deux stratégies : lancer un candidat unique ou un ticket à deux noms. Trois candidats étaient sur les rangs. Le premier, le conseiller national François Pointet, ne se serait lancé que seul. Claire Richard, présidente du parti, ne serait partie qu’à deux. Et Céline Weber était ouverte aux deux options. Une fois la stratégie « candidat unique » plébiscitée, les deux adversaires de la conseillère nationale se sont spontanément retirés.
Comment Céline Weber aborde-t-elle cette campagne en solo ?
La candidate nous dévoile quel sera son atout dans cette campagne.
Une élection improbable
Céline Weber visera donc un siège au Conseil des Etats face à six candidats sortis du bois et d’autres à venir. Mais elle a avoué devant l’assemblée qu’elle ne croyait pas en l’élection d’un Vert’libéral vaudois. On l’écoute à ce propos.
Selon la candidate et sa présidente, cette candidature est avant tout le moyen de donner plus de visibilité au parti afin qu’il maintienne ses deux sièges au Conseil national. Céline Weber est d'ailleurs candidate sur la liste principale. Elle est complétée par deux autres listes; une liste jeune et la liste "Engagés pour demain".
Élections fédérales 2019
Résultats entérinés à Fribourg, le PDC perd son siège aux Etats
Le canton de Fribourg a validé définitivement lundi les résultats du second tour des élections au Conseil des Etats. Le socialiste sortant Christian Levrat est arrivé en tête devant la PLR Johanna Gapany, qui éjecte le PDC Beat Vonlanthen.
"Les résultats ont été contrôlés, corrigés et validés", a indiqué la chancelière de l’Etat de Fribourg, Danielle Gagnaux-Morel, lors d’une conférence de presse lundi à Fribourg. Celle-ci intervient au lendemain du 2e tour de l'élection au Conseil des Etats, qui a connu un problème informatique retardant de plusieurs heures l'annonce des résultats.
Le président du PS a récolté 38'372 suffrages et Mme Gapany 31'129. Elle devance M. Vonlanthen de 138 voix. La différence de 20 voix par rapport aux résultats annoncés dimanche soir provient de deux liasses de bulletins, qui n’avaient pas été pris en compte à Morat.
L’erreur a été découverte au cours du comptage manuel, ordonné après la panne informatique, a-t-elle expliqué. Le taux de participation demeure inchangé à 37,1%.
"Aucun recomptage ne sera fait", a précisé la chancelière, la loi fribourgeoise ne le prévoyant pas. Les résultats sont "définitifs" et seront publiés dans la Feuille officielle vendredi. Le PDC, qui demandait un nouveau comptage des suffrages a été prévenu, a-t-elle ajouté. Des représentants du parti du centre-droit ont reçu des explications liées au problème informatique rencontré.
Celui-ci est "un effet collatéral entre la tenue des élections communales sans dépôt de listes et les élections fédérales", selon Mme Gagnaux-Morel. Il ne concernait pas le comptage des suffrages, mais la transmission des résultats, a-t-elle poursuivi. C’est la première fois en 30 scrutins qu’un incident est enregistré.
Élections fédérales 2019
Le duo rose-vert triomphe à Genève
La gauche genevoise conserve son monopole vert-rose au Conseil des Etats. L'écologiste Lisa Mazzone et le socialiste Carlo Sommaruga ont été élus dimanche lors du deuxième tour de l'élection laissant loin derrière les trois candidats de droite.
Partie unie, la gauche a logiquement gardé les deux sièges laissés vacants par Robert Cramer et Liliane Maury Pasquier. Déjà très largement en tête à l'issue du premier tour, les deux conseillers nationaux Lisa Mazzone, 31 ans, et Carlo Sommaruga, 60 ans, ont maintenu l'écart. La Verte termine loin devant avec 45'998 voix, suivie de Carlo Sommaruga (41'839 voix).
En affrontant une gauche unie, la droite divisée n'avait que peu de chances de passer l'épaule lors de ce scrutin majoritaire. Avec un taux de participation de 32,81%, soit moins que les 39,01% du premier tour, le regain de mobilisation espéré par l'Entente n'a pas eu lieu. Le conseiller national sortant PLR Hugues Hiltpold termine ainsi troisième avec 27'297 voix. Cet échec interrompt sa carrière politique.
Faible mobilisation
Déçu, Hugues Hiltpold déplore le manque de mobilisation de l'électorat de droite. En cause notamment, selon lui, les affaires qui ont ébranlé la droite. Il a constaté de nombreuses réactions à ce sujet lors de sa campagne. Il faudra peut-être miser à l'avenir sur une candidature unique de la droite, comme les Vaudois, a-t-il ajouté.
Selon le président du PLR Genève, Bertrand Reich, "il est clair que la désunion de la droite a joué un rôle important dans ce résultat. Nous ne pouvons que déplorer les conséquences, mais nous devons apprendre de nos erreurs pour le futur", a relevé M. Reich. Ces déclarations font écho à la volonté de l'Entente de maintenir un ticket à deux pour le deuxième tour alors que l'UDC partait seule.
Mission impossible
Cette stratégie n'a pas fonctionné, ouvrant même un boulevard à la gauche qui garde son hégémonie à la Chambre des cantons qui dure depuis douze ans. La colistière du PLR Hugues Hiltpold, la PDC Béatrice Hirsch, termine quatrième avec 22'960 voix. L'ancienne présidente du parti cantonal constate qu'il était impossible de contrer la vague verte.
Béatrice Hirsch a aussi certainement fait les frais des salves des jeunes PLR et UDC qui avaient ouvertement demandé de voter pour Hugues Hiltpold et pour Céline Amaudruz, laissant la PDC sur le carreau. Un groupement d'entrepreneurs indépendants leur avait emboîté le pas. Enfin, le conseiller national PLR Christian Lüscher avait soutenu Hugues Hiltpold en ne mentionnant délibérément pas la PDC.
Score honorable
Au final, l'UDC Céline Amaudruz talonne la PDC avec 21'926 voix. La conseillère nationale estime que son score est honorable compte tenu de l'unique soutien du MCG. Elle se dit préoccupée pour l'avenir du canton en constatant que "ce sont les personnes les plus à gauche du Parlement" qui ont été élues dimanche. La conseillère nationale déplore aussi que ses appels pour un ticket commun avec le PLR n'aient pas été entendus.
Enfin, le candidat atypique Paul Aymon, dit le Prophète, ferme la marche avec 2529 voix. A noter qu'il a plus que doublé ses voix entre le premier et le second tour.
Élections fédérales 2019
Un oeil qui rit, un autre qui pleure pour Ada Marra
La socialiste Ada Marra, arrivée en troisième position, a déclaré avoir un oeil qui rit et un oeil qui pleure. Elle a expliqué sa défaite par une forte mobilisation de la droite. La gauche restera cependant représentée au Conseil des Etats, note-t-elle.
La mobilisation de la gauche a été belle. "Malheureusement ça n'a pas suffi. Désolée si je vous ai déçus", a déclaré Ada Marra devant ses camarades de gauche, un sanglot dans la voix, une fois l'issue du scrutin connue.
Félicitant les vainqueurs, la conseillère nationale a dit "rester sans voix devant la remontade d'Olivier Français. La leçon à tirer, c'est que l'UDC s'est mobilisée en force", a-t-elle relevé. "La droite, que l'on croyait un peu affaiblie, est là. D'autres éléments entrent en ligne de compte: pour certains, deux femmes c'est trop", a ajouté la Lausannoise.
Quant à être devancée par la candidate verte, la socialiste a dit "en prendre acte. Il n'y a pas eu de biffage. L'élément de gauche actuellement dans le canton, c'est les Verts. Les Vaudois ont davantage fait confiance à Adèle qu'à moi".
Ada Marra va poursuivre son combat au Conseil national. "Les dossiers de l'AVS, de la santé ne seront pas représentés au Conseil des Etats. Il ne faut pas les oublier."
"Il y a forcément un peu de tristesse", a ajouté la présidente du parti socialiste cantonal Jessica Jaccoud. L'électorat a préféré l'équilibre gauche-droite. Il a aussi voulu donner un signal fort sur la question du climat. La vague verte a perduré, a-t-elle constaté.
-
VaudIl y a 23 heures
Le LEB fêtera ses 150 ans à Echallens
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel
-
FootballIl y a 3 jours
Liga: Barcelone doit se contenter d'un point
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Helvetia en grande forme au premier semestre
-
FootballIl y a 3 jours
Super League: Le leader se déplace à St-Gall
-
ÉconomieIl y a 3 jours
La Berd estime que la Russie sera finalement en croissance en 2023
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Crise des opioïdes: McKinsey paiera 230 millions de dollars
-
VaudIl y a 16 heures
Le brame du cerf résonne dans les forêts vaudoises