Vaud
Marché de Noël de Montreux: entre féérie et économie
A l'instar des autres manifestations de fin d'année, le marché de Noël de Montreux s'est adapté aux contraintes énergétiques. Il consommera cette année entre 20% et 30% d'énergie en moins que l'an dernier.
Pour y parvenir, le plus emblématique des marchés de Noël de Suisse romande a renoncé à sa patinoire, "une décision malheureuse mais obligatoire" au vu des circonstances, relève son directeur Yves Cornaro, interrogé par Keystone-ATS.
Parmi les autres mesures, certaines installations lumineuses n'ont pas été posées, tandis que d'autres sont éteintes durant la nuit.
Yves Cornaro note aussi que le marché a entamé un processus d'économie d'énergie depuis 10 ans déjà, en posant par exemple des lampes LED ou en interdisant les chauffages électriques sur les stands. "Ce travail effectué en amont nous est aujourd'hui bénéfique", remarque-t-il.
Le marché montreusien cherche à être "le plus responsable possible", conscient d'un "devoir d'exemplarité" vis-à-vis de son demi-million de visiteurs. Son directeur souligne toutefois que la manifestation se doit de garder "sa féérie". Un marché de Noël sans lumières, "ce n'est pas possible !", affirme-t-il.
Le Chat en vedette
Ouvert depuis une semaine et jusqu'au 24 décembre, la manifestation accueille près de 150 exposants et animations en tout genre. Ses "classiques" sont au rendez-vous: les chalets le long des quais, la cabane des bûcherons, la maison du Père Noël au sommet des Rochers-de-Naye ou encore l'envol de son traîneau au-dessus du Léman.
Grande nouveauté de cette 27e édition, la présence d'un hôte d'honneur culturel, à savoir Philippe Geluck. Le dessinateur belge, père du célèbre Chat, sera présent via son exposition itinérante "Le Chat déambule". Ses vingt sculptures monumentales, déjà passées notamment par Genève, sont à découvrir entre le casino et le centre des congrès jusqu'en février.
L'an dernier, le marché avait encore dû composer avec les contraintes sanitaires, attirant environ 400'000 visiteurs. La manifestation attire en général entre 450'000 et 550'000 personnes, avec un pic record de près de 600'000 visiteurs en 2019. Ses retombées économiques sont estimées à près de 30 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
CHUV: pétition pour revaloriser le travail de nuit et les piquets
Le personnel du CHUV à Lausanne veut une meilleure reconnaissance des heures de piquet et du travail en dehors des heures de bureau. Il a remis lundi en fin de journée une pétition en ce sens, munie de plus de 1700 signatures, au Département de la santé et de l'action sociale de Rebecca Ruiz.
"Cette pétition demande au Conseil d'Etat d'augmenter de manière significative les indemnités versées au personnel qui doit travailler le samedi, le dimanche, les jours fériés et la nuit. Le montant de ces indemnités n'a pas été revu depuis dix ans", écrit le syndicat SSP-Vaud dans un communiqué.
Concrètement, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit passent à 10 francs par heure dès le 1er janvier prochain, contre 7 francs actuellement. Ils réclament également que les indemnités horaires pour le travail du dimanche passent de 4 à 8 francs, et celles du samedi de 2 à 4 francs.
11 heures de repos minimum
La pétition demande en outre que chaque heure de piquet soit compensée "à hauteur de 15% du temps de piquet", soit 9 minutes de congé par heure de piquet, en plus de la rémunération financière actuelle. Celle-ci s'élève à 1 franc 50 par heure de piquet de nuit et 2 francs 30 par heure de piquet de jour.
Les signataires souhaitent également un temps de repos minimal de 11 heures après une intervention de nuit dans le cadre du piquet. Enfin, si le délai d’intervention d’un piquet est inférieur ou égal à 30 minutes ou si ce dernier doit être joignable par téléphone à tout moment, le temps de piquet doit être "compté comme temps de travail", demandent-ils encore.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Pétition: 1'700 employés du CHUV se mobilisent
Appel à revoir les conditions de travail au CHUV. 1'700 employés, un peu moins de 15% de l’effectif de l’hôpital, ont signé une pétition. Elle a été adressée lundi en fin de journée au Département de la santé vaudois. Le but des signataires : demander de revoir à la hausse les indemnités pour le travail de nuit et de weekend et de valoriser davantage les heures de piquet.
Les employés du CHUV espèrent de meilleures conditions de travail. 1'700 d’entre eux se sont mobilisés en signant une pétition. Le document a été remis lundi au Département de la santé. Au cœur des demandes : une revalorisation du travail de nuit et de weekend ainsi que des heures de piquet. A titre d’exemple, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit se montent à 10 francs de l’heure dès le 1er janvier au lieu de 7 francs actuellement. Des conditions qui n’ont pas été révisées depuis des années. David Gygax, du syndicat des services publics SSP Vaud.
Sous quel délai les signataires espèrent une réponse ?
La réponse est donc espérée pour la fin de l’année. Fin de l’année qui rimera aussi avec la fin du mandat ad-interim du directeur du CHUV, Nicolas Demartines. Une nouvelle direction représente-t-elle un nouvel espoir de négociations pour les employés ? On retrouve une dernière fois David Gygax, secrétaire syndical du SSP Vaud.
Rappelons que le plan d’économie a été mis en place afin que le CHUV renoue avec l’équilibre financier en 2028.
Vaud
Yverdon: déficitaire, le budget 2025 privilégie les investissements
Le budget 2025 de la Ville d’Yverdon-les-Bains affiche un excédent de charges de 10,18 millions de francs. La Municipalité a voulu donner une priorité au tissu associatif culturel et sportif et à des mesures de dynamisation du centre-ville. Question recettes, elle note l’impact positif de la révision de la péréquation intercommunale.
Le total brut des charges s’élève à 308,35 millions de francs. Leur augmentation est notamment provoquée par la hausse des effectifs du personnel (+ 30 postes) et de l’inflation, indique la Municipalité lundi dans un communiqué.
Le coût des transports publics augmente lui-aussi. Une autre conséquence du nouvel horaire des CFF, en plus de l'impact sur les usagers.
La Ville prévoit également de réallouer des ressources au tissu associatif et de renforcer l’animation du centre-ville (soutien au festival du Castrum, aux Brandons et nouvelle manifestation Viva Pesta, notamment). Des subventions supplémentaires sont prévues pour le Musée d’Yverdon-les-Bains, pour l’accueil familial de jour et pour l’Arche de Noé.
Malgré un contexte où les communes cherchent plutôt à faire des économies, Yverdon met donc l’accent sur les investissements.
Du côté des revenus, la prévision budgétaire atteint un total de 298,16 millions de francs. Les recettes fiscales connaissent une augmentation de 5%, en prenant en compte la hausse de l’inflation et de la population.
Nouvelles recettes
De nouveaux revenus sont proposés, tels que l'augmentation liée à la nouvelle péréquation intercommunale, des redevances d’utilisation des places de parc, de nouvelles facturations et d’émoluments administratifs, de nouvelles recettes d’amendes radars et la vente de terrains dans le secteur du Parc scientifique et technologique (Y-Parc).
La version actuelle du plan des investissements prévoit des dépenses en 2025 de 39,07 millions de francs. Elles sont liées à de grands projets (traitement des micros-polluants à la STEP, projets de numérisation, terrain synthétique rugby-football, etc.), pour une moyenne annuelle jusqu’en 2028 de l’ordre de 50 à 60 millions de francs.
Mise à jour prévue
Rendu nécessaire par la mise en place de nouvelles normes légales et comptables et par des questions plus directement liées à la capacité financière de la commune, un important travail de mise à jour de ce plan sera mené dès 2025. Pour faire face à la dette, la Municipalité proposera de nouvelles sources de financement, à l’exemple de la valorisation foncière d’une partie du patrimoine communal.
Enfin, ce budget présente une marge d’autofinancement positive de 8,53 millions de francs, en baisse de 1,36 million par rapport à 2024.
PLRY consterné
Le PLR d'Yverdon (PLRY) a pris connaissance "avec consternation, une nouvelle fois", de ce budget présentant un déficit de plus de 10 millions de francs. Les budgets s’inscrivent définitivement dans le rouge et la Municipalité ne semble guère s’en soucier, écrit-il dans son communiqué. "On le voit dans cette demande insensée d’une trentaine de nouveaux postes pour 2025".
L’auto-financement se trouve à un niveau historiquement bas, à savoir 8,5 millions de francs contre 20 à 27 millions dans les années 2014 à 2023. Cela illustre les problèmes auxquels la Ville est confrontée pour générer des cashflows en sa faveur, mais surtout ses dépenses trop élevées. Et de déplorer que la commune ait de plus en plus de difficultés à financer ses investissements et ne puisse plus sereinement faire face à de mauvaises surprises.
Alessia Merulla avec ATS
Lausanne
Vaud: agir à temps pour dépister le diabète et ses complications
Certains troubles visuels ou des pieds sont des symptômes typiques du diabète, mais ne sont souvent pas reconnus comme tels. Or, un dépistage précoce permet d’éviter de graves complications. A l'occasion de la Journée mondiale du diabète jeudi, diabètevaud propose divers services gratuits tels qu'un contrôle ophtalmique ou un rendez-vous chez le podologue.
La rétinopathie diabétique et les amputations sont des complications fréquentes du diabète. Elles peuvent se développer dans un délai de dix à douze ans après le début de la maladie. Ophtalmologues et podologues peuvent, grâce à des examens ciblés, détecter précocement les éventuelles complications, souligne diabètevaud lundi dans un communiqué.
Ces complications invisibles sont le thème de la Journée mondiale du diabète de jeudi. L'association y participe en proposant un rendez-vous gratuit chez le podologue. En outre, toute personne qui a le diabète, et qui n'a pas vu d'ophtalmologue les douze derniers mois, peut venir faire un dépistage gratuit des yeux les lundis, mardis et jeudis du mois de novembre dans les locaux de diabètevaud.
L'association rappelle que le diabète concerne 525'000 personnes en Suisse et qu'un tiers des personnes concernées ne savent pas en être atteintes. Dans le canton de Vaud, 50'000 personnes vivent avec cette maladie.
www.diabetevaud.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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