Vaud
Une pétition de 8000 signatures pour combattre le deal de rue
La pétition vaudoise contre le trafic de drogue dans l'espace public a été remise mardi au Grand Conseil. Munie de 7912 signatures, elle avait été lancée mi-août alors que le deal de rue explosait dans plusieurs villes du canton, en particulier à Lausanne, Yverdon et Vevey.
Cette pétition montre que "la situation n'est plus tenable" et que "la population en a ras-le-bol", a relevé Marianne Dind, l'une des instigatrices du texte, après avoir remis les paraphes au président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard.
Le texte demande aux politiques de prendre des mesures contre l’attitude jugée invasive des dealers qui s'approprieraient l’espace public et approcheraient une population de plus en plus large et jeune. Selon les pétitionnaires, les autorités n’en font pas assez pour assurer la sécurité des citoyens, qui veulent faire réagir face à ces illégalités.
Interrogée par Keystsone-ATS, Marianne Dind a salué "le très bon score" de cette pétition, lancée par un petit groupe de citoyens, avec une logistique réduite et sans le soutien d'un parti. Elle a été signée par "Monsieur et Madame tout le monde", par des gens "de droite comme de gauche", a continué la juriste, elle-même membre de l'UDC. Elle reproche notamment un laxisme des autorités à Lausanne, Yverdon et Vevey, où le phénomène s'est installé.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Sauvetage de Télé-Dôle: un recours a été déposé et bloque le projet
La saga du sauvetage de la société Télé-Dôle connaît un énième rebondissement. Après l'échec d'un référendum contre le projet vendredi dernier, un recours a été déposé auprès du Canton de Vaud. Celui-ci a un effet suspensif qui freine momentanément le plan de sauvetage.
Le recours contre la décision du Conseil intercommunal d'octroyer un crédit de 2,6 millions de francs destiné à sauver la société de remontées mécaniques de la faillite a été déposé par la présidente du comité référendaire Alice Duvert, a indiqué jeudi à la chaîne de télévision régionale nyonnaise NRTV Olivier Riesen, vice-président de Télé-Dôle SA, information reprise aussi par La Côte.
"Le recours a été déposé fin novembre dernier auprès de la Direction générale des affaires institutionnelles et des communes (DGAIC), mais nous ne l'avons appris que ces derniers jours", explique-t-il. "L'effet est suspensif sur le déblocage des fonds régionaux et cantonaux, et retarde donc l'avancée du projet. Nous sommes complètement dans l'expectative. On espère que ce n'est qu'une question de quelques semaines et non de plusieurs mois", dit-il.
Finaliser les aménagements en cours
Pour rappel, réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.
Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois avait annoncé une aide de 2,56 millions de francs.
Un comité référendaire d'une demi-douzaine de personnes, soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD), avait décidé de lancer un référendum intercommunal, une première dans le canton. Il avait jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 signatures, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise, et faire ainsi voter leurs citoyens. Mais vendredi dernier, il informait que la récolte des paraphes avait échoué.
La balle est désormais dans le camp juridique de l'administration vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Seniors: Lausanne renforce sa lutte contre la fracture numérique
La Ville de Lausanne renforce sa lutte contre la fracture numérique auprès des seniors. Pour ce faire, elle va soutenir un projet de mentorat informatique proposé par Caritas Vaud. Dès cette année, les seniors peuvent bénéficier gratuitement d'un accompagnement personnalisé avec un bénévole pour un cours d'environ deux heures hebdomadaires sur une durée de quelque six mois.
"La Ville offre également deux heures de cours informatiques pour 50 seniors en partenariat avec le Mouvement des Aînés. L'objectif de ces mesures est de renforcer les compétences numériques des seniors, leur autonomie et leur inclusion dans la société", indique jeudi la Municipalité lausannoise dans un communiqué.
"Aujourd'hui, plus rien n'échappe au numérique que ce soit pour acheter un billet de bus, prendre rendez-vous chez le médecin ou rester en contact avec ses proches", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale, citée dans le communiqué.
"Pour favoriser l'utilisation des outils numériques, la Municipalité développe des mesures à destination notamment des seniors. Cela permet aussi de lutter contre l'isolement et faciliter l'accès à des prestations auxquelles ces personnes peuvent avoir droit", souligne-t-elle.
Sécurité digitale intégrée
Parmi les sujets abordés figurent la gestion des courriels, la connexion de périphériques, l'utilisation d'un traitement de texte ou encore la reconnaissance des messages frauduleux. La sécurité digitale fait partie intégrante des séances, est-il précisé.
La formation se déroule dans les locaux de Caritas Vaud et peut, en cas de nécessité, se dérouler au domicile du bénéficiaire. "Nous travaillons avec des mentors bénévoles de tous les âges et qui possèdent non seulement des compétences numériques, mais aussi pédagogiques et sociales", relève Ana Cardoso, coordinatrice mentorat informatique chez Caritas Vaud.
Cette mesure est soutenue par l'intermédiaire du Fond du développement durable (FDD) à hauteur de 50'000 francs sur deux ans pour le projet mené par Caritas Vaud.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vevey: une séance publique pour visualiser le futur secteur de la gare
La Ville de Vevey invite la population à une séance publique jeudi soir à la salle du Conseil communal. Elle dévoilera les résultats des études préliminaires réalisées lors des deux dernières années en vue du réaménagement de la gare.
La population veveysanne est invitée à découvrir un aperçu du futur pourtour de la gare. La Ville propose une séance publique jeudi soir dès 18h30 à la salle du Conseil communal, afin de découvrir les images directrices. Des études préliminaires ont été menées en 2023 et 2024 pour analyser les mobilités et activités dans le secteur.
Ce réaménagement aura pour but de de mieux répondre aux besoins des usagers dans cette zone très prisée de la commune. La Municipalité a défini plusieurs pistes d'amélioration.
Il s'agit d'un aménagement supplémentaire en faveur, entre autres, de la mobilité douce à Vevey. D'autres projets sont actuellement menés en ce sens par la commune.
Le réaménagement de la gare s’inscrit dans le cadre du Projet d’agglomération (PA5). Les travaux commenceront à l’horizon 2030.
Vaud
Une charte pour les cantines de l'administration vaudoise
Viande 100% vaudoise ou suisse, au moins 60% de produits régionaux, 0% d'huile de palme. Tels sont quelques-uns des objectifs fixés dans la nouvelle charte de la restauration collective vaudoise.
Présentée jeudi à Morges par les ministres Valérie Dittli (agriculture) et Frédéric Borloz (éducation), cette charte s'appliquera aux cantines des bâtiments administratifs cantonaux, écoles du post-obligatoire, hôpitaux et autres prisons. Une trentaine d'établissements sont concernés pour environ quatre millions de repas par année.
La charte mentionne aussi qu'au moins 80% des fruits et légumes frais doivent être cultivés sans le recours à une serre chauffée artificiellement. Ou qu'au minimum 50% des produits exotiques soient issus du commerce équitable. Les poissons menacés sont à bannir des menus. Le texte demande encore de "valoriser" les restes et d'encourager la consommation des produits porteurs d'un défaut visuel.
Sur la question "sensible" de la viande, l'objectif consiste à "éviter les clivages", a expliqué Valérie Dittli. Le canton ne veut donc pas interdire la viande, ni imposer des journées 100% végétariennes. Toutefois, les menus végétariens devront être développés et représenter au moins 50% de l'offre hebdomadaire.
Bons réflexes
Propre au canton de Vaud, cette charte a été développée en s'inspirant des recommandations fédérales ainsi que des pratiques des autres cantons et de certaines communes. Le respect de ses objectifs donnera lieu à des contrôles.
Parallèlement à cette charte, le Conseil d'Etat a indiqué vouloir allouer 3,5 millions de francs pour promouvoir "une restauration collective durable". Ce crédit, qui doit encore être validé par le Grand Conseil, vise notamment à former des cuisiniers, coacher les établissements et mener des audits. Il est aussi prévu de financer des projets pilotes, par exemple pour la distribution de contenants réutilisables pour les repas à l'emporter.
"Nous ne voulons pas réinventer la roue, mais généraliser les bonnes pratiques. Certaines existent déjà, tandis que d'autres doivent être implémentées et déployées", a relevé Valérie Dittli. "Il s'agit de planter la petite graine qui permettra de prendre les bons réflexes", a renchéri Frédéric Borloz.
Inspirer les communes
Les deux ministres ont insisté sur "le devoir d'exemplarité" de l'Etat. Tous deux ont aussi souligné que la restauration collective représentait "un levier à fort impact" dans plusieurs domaines d'intérêt public: santé, environnement, économie agricole ou encore bien-être animal.
Avec cette nouvelle stratégie, le canton souhaite également "emmener dans son sillage" ses différents partenaires, à commencer par les communes qui gèrent les cantines de l'école obligatoire. Sur base volontaire, elles pourront reprendre certaines mesures cantonales, comme la nouvelle charte par exemple.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Cussac Richard
3 décembre 2024 à 20:30
Un grand problème est que la police (dans toute la Suisse) ne peut coffrer les dealers qui ne sont pas pris en flagrant délit de deal. En cas d'arrestation, ils sortent trois heures après, pour rire au nez des agents. Le site http://www.jurisconsult.ch explique pourquoi en bas de première page - 'Un appel au bon sens' sous paragraphe 'Dealers de drogues...'