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Santé

Pierre-François Leyvraz directeur de l'Hôpital Riviera-Chablais

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Pierre-Francois Leyvraz, le nouveau directeur général ad intérim de l'Hôpital Riviera-Chablais, le jeudi 4 juin 2020 a Rennaz. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Pierre-François Leyvraz, directeur retraité du CHUV, reprend dès lundi les rênes de l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) à titre intérimaire. Il est chargé de rétablir le calme autour d'un établissement dans la tourmente. Il s'est fixé une limite d'un an pour ce mandat.

Sa nomination intervient une semaine seulement après la démission de Pascal Rubin, nommé directeur de l'HRC en janvier 2014. Celui-ci avait dit jeter l'éponge jeudi passé en raison des attaques personnelles qui s'étaient multipliées à son encontre depuis la découverte des soucis financiers de l'hôpital de Rennaz (VD).

Depuis ce printemps, le professeur Leyvraz apportait déjà son soutien à la direction générale de l'HRC pour les affaires cliniques. Il a désormais été nommé directeur général par intérim et formera un binôme avec Arnaud Violland, désigné directeur général adjoint, a annoncé jeudi devant la presse Marc-Etienne Diserens, président du Conseil d'établissement de l'hôpital de Rennaz (VD).

M. Leyvraz devra "accompagner la transition de l'institution jusqu'à la mise en oeuvre des conclusions des rapports d'audit en cours. Il devra également travailler au retour de l'établissement à l'équilibre financier", a expliqué M. Diserens en présence des conseillères d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz et valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten, en charge de la santé dans leur canton.

Triple objectif

M. Diserens a laissé entendre qu'il faudrait "quelques mois" pour trouver un directeur général fixe. Il a dit vouloir attendre les conclusions des audits, lancés par les cantons et attendus vers la fin de l'été, pour prendre en compte leurs recommandations.

Le Conseil d'établissement a rappelé la longue expérience de direction hospitalière de M. Leyvraz pour justifier son choix. Il a en effet été à la tête du CHUV de 2009 à 2019. Jeudi, il s'est dit "convaincu et déterminé" de pouvoir apporter sa contribution à un projet auquel il "croit profondément" et de surmonter donc "les turbulences" actuelles.

"Notre objectif est triple. Nous devons d'abord restaurer le calme et la confiance avec l'ensemble des équipes et des partenaires autour du HRC", a affirmé M. Leyvraz devant les médias. "Nous devons poursuivre le travail d'organisation de l'institution et retrouver un niveau d'activité normale. Nous devons poser les bases qui permettront l'efficience et la gestion financière nécessaires à sa mission au service des patients de la région".

Il a dit qu'il allait s'atteler au plus vite à la visite et à l'immersion dans tous les services cliniques de l'HRC avant de prendre des décisions. Il a déjà clairement assuré qu'il n'y aurait pas de licenciements. Il a en revanche évoqué des restructurations et modifications de fonctionnement dans certains services, notamment les urgences.

Satisfaction des deux cantons

Les deux conseillères d'Etat se sont dites "satisfaites" de la solution trouvée. Mme Ruiz a rappelé que le rôle de l'HRC n'était "nullement remis en question". Mme Waeber-Kalbermatten n'a en revanche pas hésité à dire qu'il faudra peut-être "quatre à cinq ans pour retrouver un bon équilibre financier".

Le Conseil d'établissement a aussi nommé le professeur Didier Trono, médecin spécialiste de la virologie et de la génétique à l'EPFL, au poste d'administrateur-délégué. Il sera la "courroie de transmission, le facilitateur" des relations entre la direction et le Conseil de l'hôpital durant la période de transition. Quant à M. Violland, il dirige actuellement le département Organisation, systèmes d'information et logistique de l'établissement.

Le nouvel hôpital de Rennaz, qui a permis de regrouper cinq sites hospitaliers de la région, a accueilli ses premiers patients en novembre dernier. Depuis plusieurs mois, il enchaîne les difficultés, notamment financières: un déficit de 17,9 millions de francs est attendu pour 2019, au lieu des 6 millions de perte budgétés.

Surcoûts et retards liés au déménagement, problèmes de mise en oeuvre et revenus hospitaliers inférieurs aux attentes ont été avancés pour justifier l'ampleur de la perte. Plusieurs voix se sont aussi élevées contre la gouvernance de l'établissement, qui a notamment dû composer avec des démissions en cascade et des problèmes d'absentéisme depuis son inauguration.

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Lausanne

Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne

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© KEYSTONE/GAETAN BALLY

Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.

En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.

Anne LouisAnne Louis, maître d'enseignement à l'HESAV

Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.

Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.

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Santé

Le mpox peut causer des dégâts sur les femmes enceintes

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Les femmes enceintes sont plus fragiles face au virus mpox (archives). (© KEYSTONE/AP MSF/HANNAH WALLACE BOWMAN)

Une étude revient sur l'impact du mpox sur les femmes enceintes et leur foetus. Les spécialistes appellent à la prudence.

Le mpox est dangereux pour les femmes enceintes et leur foetus. C’est l’avertissement lancé par différents spécialistes dans un article publié dans le New England Journal of Medicine. Si pour l’heure, il y a très peu de cas du nouveau variant en Europe, le mpox (ou variole du singe) fait toujours plus de dégâts en Afrique. Près de 600 décès ont déjà été recensés cette année. En Suisse, l'Office fédéral de la santé publique juge "très faible" le risque d'être en contact avec ce variant. Mais les femmes enceintes doivent tout de même faire preuve de prudence. David Baud est chef du service de gynécologie-obstétrique du CHUV à Lausanne. Il a participé à l’étude sur l’impact de ce virus sur les grossesses.

David Baudchef du service de gynécologie-obstétrique du CHUV

Eviter les voyages en Afrique

David Baud émet quelques recommandations pour les femmes enceintes. 

David Baudchef du service de gynécologie-obstétrique du CHUV

Mi-août, une personne vivant en Suède a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, une première hors d'Afrique. Si la situation est encore sous contrôle, elle peut encore évoluer.

David Baudchef du service de gynécologie-obstétrique du CHUV

Notons que le virus mpox se transmet par contact physique prolongé.

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Football

Le LS en visite au CHUV: "On ne peut qu'apprendre de ces enfants"

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Les enfants ont pu se dépenser en faisant quelques passes et penalty avec les joueurs du LS. ©FC Lausanne-Sport

Il y a quelques semaines, quatre joueurs du Lausanne-Sport ont rendu visite aux enfants hospitalisés au CHUV. Retour sur un après-midi riche en émotions.

Ce mercredi d'avril, le ciel est gris et on redoute une nouvelle averse. Mais, à l'étage pédiatrie du CHUV, quatre rayons de soleil sont venus réchauffer les cœurs. Antoine Bernede, Donat Rrudhani, Karlo Letica et Trae Coyle, respectivement milieux de terrain, gardien et attaquant du Lausanne-Sport, rendent visite aux enfants hospitalisés.

Une journée rendue possible grâce à la Fondation Planètes Enfants Malades. Depuis plus de 20 ans, cette structure cherche à améliorer le quotidien de ces enfants. Que ce soit par la musique, les contes ou des activités physiques adaptées, la fondation tente de créer de beaux souvenirs. "Souvent, quand les enfants parlent de leur séjour à l'hôpital, ils évoquent les choses incroyables qu'ils ont pu faire et laissent de côté les moments difficiles ou les soins", explique Paola Möhl Pignatelli, directrice de la Fondation Planètes Enfants Malades.

Et même quand les jeunes ont plutôt le coeur qui balance pour le FC Bâle, la rencontre avec les Lausannois a été appréciée. ©FC Lausanne-Sport

Avant de commencer la visite, un petit briefing s'impose. D'abord pour remercier les joueurs de leur présence. Mais aussi pour les rassurer. "Les enfants ont des pathologies plus ou moins visibles, la visite peut donc être éprouvante émotionnellement, prévient Paola Möhl Pignatelli. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à sortir de la chambre quelques instants, ils ne vous en voudront pas." La visite peut maintenant commencer.

 

 

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Économie

La première pierre du Campus Santé est officiellement posée

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Le chantier du Campus Santé est formellement lancé. Les autorités cantonales ont posé symboliquement posé la première pierre ce jeudi.

Véritable pôle de formation, le Campus Santé permettra aux professionnels d'allier pratique et théorie au même endroit. Il accueillera la Haute école de santé Vaud, l’Institut et Haute école de la Santé La Source, la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne et le Centre hospitalier universitaire vaudois.

On y trouvera également 500 logements étudiants proposés par la Fondation Maisons pour Étudiants Lausanne ainsi qu'un centre de vie enfantine. En tout, le Campus Santé devrait accueillir 4'000 personnes qui viendront apprendre et 1'000 qui y travailleront.

Et le Chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle l'assure, l'enseignement y sera de grande qualité. Notamment grâce aux technologies et infrastructures mise à disposition.

Frédéric Borloz

Le Campus Santé a pour objectif de palier la pénurie de main d’œuvre dans les métiers de la santé. Alors, avec des technologies et des infrastructures de pointes, Frédéric Borloz espère que l'attractivité de ces professions sera revalorisée.

Frédéric Borloz

Il y a une réelle volonté d'attirer des talents étrangers sur le site. Mais n'y a-t-il pas un risque que ces étudiants ou professionnels ne viennent profiter des infrastructures pour ensuite retourner travailler dans leur pays d'origine?

Frédéric Borloz

Le projet se veut aussi à la pointe en matière de durabilité. Ainsi, on trouvera du bois local, de la récupération d'eau, un passage pour la faune ou encore des panneaux solaires. Des éléments qui ont été rajoutés au projet par la suite puisque c'était un autre Conseil d'État qui était à l'origine du Campus Santé.

Isabelle MoretCheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine

Avec ce système de pergola solaire, posée au-dessus de la toiture végétalisée, il sera possible de produire plus d'électricité que le site n'en consommera.

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