Santé
Premier bilan pour la plateforme romande du dossier électronique
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Le dossier électronique du patient (DEP) se fait gentiment une place. La principale communauté du pays CARA, qui regroupe les cantons de Fribourg, Genève, Jura, Valais et Vaud, recense environ 7500 utilisateurs après une année d'existence.
"Cela peut sembler peu dans l'absolu, mais une dynamique a bel et bien été enclenchée", a affirmé Jacques Gerber, le ministre jurassien de la santé et président de l'association CARA, jeudi devant la presse au Biopôle d'Epalinges. Du côté des professionnels de la santé, plus de 900 institutions (cabinets médicaux, hôpitaux, EMS, etc) ont déjà rejoint cette plateforme. Une première année qui a permis de tester, d’adapter, d’améliorer l’offre :
CARA, qui fait partie des sept fournisseurs de DEP certifiés, représente actuellement près de 90% des dossiers ouverts dans toute la Suisse. L'association espère atteindre 20'000 patients d'ici la fin 2022, et beaucoup plus dans les années à venir.
"Cela va prendre quelques années avant que le DEP devienne la norme, mais nous sommes déjà en train de changer d'ère", a indiqué Adrien Bron, directeur général de la santé du canton de Genève et responsable du comité de direction CARA. Différentes campagnes de communication, auprès de la population et des soignants, seront menées ces prochains mois pour vanter les mérites du DEP.
Sur sol genevois, le dossier médical existait déjà, sous l’appellation de « MonDossierMedical.ch ». La plateforme a été arrêtée en septembre 2021 et a permis déjà de prendre quelques habitudes parmi la population genevoise.
Plus efficace et moins cher
Gratuit et disponible via internet, le dossier électronique permet "d'améliorer la coordination et la continuité des soins", a relevé Claudine Mathieu Thiébaud, cheffe de la santé publique fribourgeoise. "Ce système évite d'avoir des petits bouts de dossiers partout", a-t-elle dit, prenant l'exemple d'une patiente qui serait suivie par différents médecins. Autre exemple, donné par le Président de CARA : un quarantenaire, plutôt en bonne santé et suivi par son médecin traitant.
"Le DEP ne remplace pas seulement les dossiers physiques, il est un véritable outil de santé publique", a renchéri Mauro Poggia, le ministre genevois de la santé. Outre une meilleure prise en charge des patients, il doit permettre de faire des économies, en évitant par exemple des actes médicaux redondants ou des surprescriptions de médicaments.
Affirmant que cet outil devait rester "en mains des collectivités publiques", Mauro Poggia a indiqué que les membres de CARA avaient investi 7 millions de francs en 2022 pour assurer son développement, et que 8,7 millions avaient déjà été validés pour l'année prochaine.
Appel à la Confédération
Son homologue vaudoise Rebecca Ruiz a, elle, souligné que les cantons ne devaient "pas être les seuls à porter ce projet", appelant la Confédération à en assurer le pilotage et en partager les coûts. La ministre a rappelé que le Conseil fédéral était justement en train de préparer un projet de consultation, visant à modifier la loi sur le dossier électronique du patient.
Cette révision de loi doit aussi clarifier le caractère facultatif de la participation des patients. L'introduction d'un modèle "opt-out" (où il faut activement refuser de participer) pourrait aussi être envisagée.
"Haut niveau de sécurité"
Les intervenants présents jeudi à Epalinges ont aussi insisté sur le volet sécuritaire. Les données du DEP sont cryptées et hébergées en Suisse sur des serveurs décentralisés. Elles sont accessibles uniquement aux personnes autorisées par les patients. "Ni l'Etat ni les assureurs n'y ont par exemple accès", a expliqué le chef du service de la santé publique valaisanne, Victor Fournier.
Le DEP est aussi protégé par un moyen d'identification électronique certifié (SwissID, GenèveID ou encore VaudID-santé). "Cela donne une certaine lourdeur lorsque l'on veut ouvrir son dossier, mais c'est le prix à payer pour avoir la meilleure sécurité", a poursuivi M. Fournier.
"La sécurité absolue n'existe pas. Mais avec CARA, nous bénéficions du plus haut niveau de sécurité qu'il est possible d'avoir aujourd'hui", a assuré Jacques Gerber.
Outre CARA, six autres communautés ont été jusqu'ici certifiées pour fournir un DEP, dont la solution neuchâteloise (Mon Dossier Santé), seul canton romand absent de CARA.
Cette multiplication des plateformes est due au fédéralisme, même si la révision de loi fédérale pourrait déboucher, à terme, sur l'instauration d'une plateforme commune à toute la Suisse, a estimé Jacques Gerber.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Santé
La réalité virtuelle peut déclencher une réponse immunitaire chez l’être humain
Le cerveau peut activer notre système immunitaire de manière préventive. C’est ce que montre une étude réalisée sur 250 participants par des chercheurs du CHUV et de l’Université de Genève grâce à la réalité virtuelle. Résultat: un avatar malade suffit à déclencher une réponse immunitaire chez l’être humain.
Un avatar malade suffit à déclencher une réponse immunitaire chez l’être humain. C’est qu’ont démontré des chercheurs du CHUV et de l’Université de Genève. Le cerveau, confronté à une personne qui a l’air malade, active une réponse immunitaire de manière préventive. Différentes expériences ont été menées sur 250 participants par le biais de la réalité virtuelle. Les volontaires ont été confrontés à plusieurs visages de personnes "malades" qui présentaient des signes visuels d’infections, et d’autres neutres. Les explications du Professeur Andrea Serino qui a dirigé l’étude.
Résultat : des marqueurs immunitaires apparaissent dans le sang, comme si le corps faisait face à un vrai agent infectieux. Confrontés à ses images, l’analyse a montré que le cerveau active des zones liées à la détection d’une menace avant même qu’un agent pathogène réel n’intervienne, donc par seule anticipation. Cela montre un dialogue jusqu’ici inconnu entre le cerveau et le système immunitaire comme l'explique Andrea Serino.
Selon les chercheurs, ces découvertes ouvrent des pistes prometteuses notamment pour la recherche sur les effets placebo ou les troubles psychosomatiques.
Les résultats de l'études "ouvrent plusieurs pistes pour l’avenir", selon le professeur qui a dirigé l’étude. On le retrouve.
La réaction des volontaires a été monitorée par plusieurs biais dont l’électroencéphalogramme, l’IRM et l’analyse sanguine.
L'étude a fait la couverture de Nature Neuroscience de septembre 2025.
Santé
Physiothérapie: "L'accès aux soins et traitements devrait être facilité"
Physioswiss a récemment lancé une nouvelle campagne pour valoriser la physiothérapie dans le système de santé Suisse. Pour la faîtière, les soins et traitement prodigués permettent d’éviter d’autres dommages collatéraux et plus coûteux liés à la maladie, s’ils sont pris en amont.
“La physiothérapie agit- et réduit les coûts de la santé”. C’est le titre de la campagne lancée par Physioswiss. Son but est de sensibilser la population au rôle de la physiothérapie et à ses bénéfices liés aux coûts de la santé. Ces dernières années, davantage de personnes ont recours aux soins et aux traitements de physiothérapie. Un constat positif pour Thierry Smets, président de l'association vaudoise de physiothérapie et physiothérapeute, car ce type de prestations permet d’éviter d’autres dommages collatéraux plus coûteux liés à la maladie.
Selon un étude bernois réalisée pour le compte de Physioswiss, la physiothérapie contribue à la prévention et au traitement de maladies telles que le diabète de type 2, ou d’autres maladies cardiovasculaires. Son président revient sur les bienfaits des soins et traitements de physiothérapie.
Ces dernières années, davantage de personnes ont recours à ce type de prestations, une bonne chose pour Thierry Smets, président de l'association vaudoise de physiothérapie et physiothérapeute. Mais selon lui, l’accès à la physiothérapie devrait être facilité.
Reste que pour le président de l’association vaudoise, le meilleur moyen d’améliorer la condition des physiothérapeutes est de relever le tarif de base des consultations. Depuis 1997, le coût de la prestation a augmenté de 8%.
Santé
Hausse du nombre de cancers: "Tous les oncologues voient des cas de plus en plus jeunes au CHUV"
Les cancers sont en nette hausse chez les personnes âgées de moins de 50 ans dans le monde. La Suisse et la canton de Vaud ne sont pas épargnés.
Les cas de cancer chez les moins de 50 ans ont plus que doublé au cours des 30 dernières années. Cette tendance, qui s'accentue depuis 10 ans, concerne essentiellement les pays développés, dont la Suisse. Si les professionnels de la santé peinent à comprendre les causes exactes de cette hausse, plusieurs raisons sont tout de même évoquées. Selon la professeure Solange Peters, cheffe du Service de l’oncologie médicale au CHUV, le mode de vie sédentaire de la population et ses effets secondaires, la diète modulée par l’industrie alimentaire ou l’exposition à certaines hormones figurent parmi les principales pistes. Le tabac et l'alcool restent les facteurs les plus importants.
Le cancer du sein parmi les plus marqués
En résumé, tous les éléments qui qualifient la société de l’ultra-production et biaisent le naturel protecteur de la personne active qui vit sainement jouent un rôle dans le développement de tumeurs. Cette liste n'est toutefois pas exhaustive. Plusieurs cancers qui touchent une plus jeune population sont liés à des facteurs encore non identifiés. Le facteur chance et le facteur héréditaire sont également à prendre en compte.
Parmi les cancers en augmentation chez les jeunes, celui du sein pour la femme est très marqué et de plus en plus fréquent. Les cancers du côlon, du pancréas et du foie également. Cette hausse s'observe notamment aux HUG.
"Le risque zéro n'existe pas"
Aujourd'hui, les cas de cancers chez les moins de 50 ans représentent environ 5% des cas généraux. Les spécialistes de la santé insistent sur le fait de prévenir les risques le plus vite possible, à la moindre alerte.
Au CHUV, comme dans d’autres centres hospitaliers, des recherches sont en cours pour essayer de préciser la génétique des tumeurs chez les moins de 50 ans afin de trouver les moyens de les traiter ou de les prévenir.
Économie
Le secteur social parapublic vaudois s'en remet au Grand Conseil
Le secteur social parapublic vaudois se mobilise. Le personnel veut de meilleures conditions de travail. Une résolution est déposée ce mardi au Grand Conseil.
Dans le canton de Vaud, les conditions de travail du secteur social parapublic doivent être améliorées. C’est ce que revendique son personnel via plusieurs organisations syndicales et associatives. Une résolution est déposée ce mardi au Grand Conseil. Elle demande notamment la mise à niveau des salaires d’ici 2027. Les syndicats notent en effet une différence entre ce qui est pratiqué dans le Canton de Vaud et dans les cantons voisins. Une mesure que le Conseil d’État a acceptée mais qu’il veut échelonner sur 5 ans au lieu des 3 demandés.
Letizia Pizzolato souligne que l’écart entre les salaires vaudois et ceux des autres cantons est d’environ 1’000 francs. Une augmentation d’environ 300 francs a déjà été obtenue. Cela s'explique en partie par le fait que le canton de Vaud est à la traîne par rapport à ses voisins. "C'est là aussi que ce délai de 5 ans nous semble inapproprié, continue la secrétaire syndicale. On sait que dans les autres cantons, même si les salaires sont plus élevés, ils restent largement insuffisants par rapport aux exigences et à la pénibilité de ces métiers." Elle dénonce aussi des débats souvent repoussés par le Conseil d'État.
En plus des salaires, personnel et syndicats demandent à ce que le travail de nuit soit valoriser. "Dans le secteur social, on travaille tous les jours, toutes les heures. C'est particulièrement le cas dans le secteur de l'hébergement. Dans les foyers par exemple, où les enfants dorment. On a besoin de monde qui est formé et dans ces lieux-là, le travail n'est pas suffisamment rémunéré et les employeurs n'arrivent plus à trouver du personnel formé", explique Letizia Pizzolato.
Les revendications du personnel ont donc été transmises au Grand Conseil. Qu'attendent employés et syndicats de cette mobilisation?

Le personnel s'est mobilisé devant le Grand Conseil Vaudois ce mardi.
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