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Vaud

Près de 1000 infractions liées à des paiements et achats en ligne

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Dans le canton de Vaud, 2141 infractions se sont déroulées en ligne en 2020 (Photo symbolique © Keystone/STR)

Dans le canton de Vaud, 2141 infractions se sont déroulées en ligne en 2020, ce qui représente 24% de l'ensemble des infractions pour lesquelles un mode opératoire numérique est possible. La plupart de ces infractions relèvent de la cybercriminalité économique, en particulier de la cyberescroquerie: 968 infractions ont été commises lors de paiements ou d'achats en ligne, indique mardi le canton.

A titre de comparaison, 3534 cambriolages ont été enregistrés durant la même année. La plupart des infractions de cybercriminalité sont commises dans le domaine économique (84%). Le reste se répartit entre la cyberatteinte à la réputation et les pratiques déloyales (10%) et les cyberdélits sexuels (6,3%), a précise Statistique Vaud.

La majorité des modes opératoires des infractions relevées dans le domaine économique est du ressort de la cyberescroquerie (79%). Dans la plupart des situations, celle-ci est liée à un abus de systèmes de paiement en ligne, de cartes prépayées ou à une usurpation d'identité (34%) ainsi qu'à une non-livraison d’achats sur un site de petites annonces (34%), selon les chiffres publiés.

Avec 24,6 personnes victimes pour 10'000 habitants, les hommes reportent plus fréquemment des situations de criminalité numérique que les femmes (18,4). Ces dernières figurent toutefois nettement plus souvent parmi les plaintes pour des infractions dans le cadre de cyberdélits sexuels (87%) et pour des cyberatteintes à la réputation (62%). La cybercriminalité économique concerne quant à elle davantage les hommes (59%).

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Culture

Une exposition pour sauver un bateau d'exploration artistique

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Le Knut, propriété de l'association MaréMotrice, attend d'être rapatrié en Europe. (©Association MaréMotrice)

L’association MaréMotrice lance une bouteille à la mer. Elle propose une exposition polaire dès aujourd’hui et jusqu’au 22 décembre à la filature de la Sarraz. L’objectif : récolter des fonds pour sauver son bateau, le Knut.

Le Knut a été victime d’une tempête. Le Knut, c’est le bateau de l’association MaréMotrice. Elle propose depuis 10 ans des résidences d’artistes d’un mois dans l’Arctique. Depuis une tempête survenue en septembre dernier, le bateau ne navigue plus. La moitié de sa coque est détruite. Mais l’association n’a pas dit son dernier mot. Elle monte une exposition pour pouvoir financer le rapatriement du Knut en Europe et une partie des réparations. Quelque 150 œuvres sont à voir et à vendre à la Filature de la Sarraz dès ce vendredi et jusqu’au 22 décembre. Benjamin Ruffieux, administrateur de l’association et capitaine du Knut revient sur l’objectif de ces résidences artistiques.

Benjamin RuffieuxAdministrateur de MaréMotrice et capitaine du Knut

Et Benjamin Ruffieux de nous éclairer sur le contenu de l’exposition qui a été montée.

Benjamin RuffieuxAdministrateur de MaréMotrice et capitaine du Knut

Benjamin Ruffieux se dit touché par cette mobilisation d’une quarantaine d’artistes. Mais il n’est pas pour autant surpris, car voyager sur le Knut c’est s’y attacher.

Benjamin RuffieuxAdministrateur de MaréMotrice et capitaine du Knut

L’association espère récolter entre 60 et 80'000 francs afin de rapatrier le bateau et financer une partie des réparations. Les œuvres sont aussi disponibles à la vente en ligne. Plus d’informations sur le site de l’association MaréMotrice.

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Économie

Nouveau plan de gestion des carrières adopté par le canton de Vaud

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Le Conseil d'Etat vaudois a adopté un nouveau programme de gestion des carrières qui recentrera ses efforts sur un nombre restreint de sites. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d’Etat vaudois a adopté son nouveau programme de gestion des carrières. Recentrant les efforts sur un nombre restreint de sites, il permet de couvrir les besoins du canton en matériaux minéraux sur quinze ans, tout en limitant les nuisances et l’impact environnemental des exploitations. Quatre nouvelles gravières sont prévues.

Le programme de gestion des carrières 2024 définit les sites prioritaires pour les futurs projets d’extraction dans le canton, afin d’assurer un approvisionnement durable en matériaux minéraux jusqu’à l’horizon 2040, indique le Conseil d'Etat jeudi dans un communiqué. Objectif: assurer la sécurité d’approvisionnement indigène, réduire les nuisances liées au transport et limiter les impacts environnementaux et leur externalisation hors du canton.

Si par le passé le canton misait sur un nombre de réserves de granulats sensiblement supérieur aux besoins, cette pratique a montré ses limites. Le Conseil d’Etat entend désormais éviter les surcapacités. Dans le programme 2024, il table en parallèle sur une réduction de la demande, posant un premier jalon vers une économie circulaire dans le domaine des matériaux de construction.

Information en continu

Sur la base des sites retenus, les projets devront faire l’objet d’études et d’une procédure d’autorisation complète avant qu’une décision ne soit prise quant à leur exploitation effective. Cette dernière sera conditionnée à une analyse environnementale approfondie et à la mise en ½uvre de mesures de compensation en faveur de la biodiversité et de la conservation d’espèces menacées.

Les parties concernées, incluant des représentants des riverains et des milieux associatifs, seront informées d’un projet au fur et à mesure de son développement avant qu’il ne soit mis formellement à l’enquête publique.

Dans cette nouvelle planification des gravières, la liste des sites classés en priorité 1 est réduite à 14, au lieu de 21. Ceux-ci représentent un potentiel total de 10,5 millions de m3 de granulats naturels jusqu’en 2040.

Lois révisées

Parmi les quatorze gisements envisagés, quatre seulement constitueraient de nouvelles gravières, le reste des sites priorisés étant des extensions d’exploitations existantes. Cinq des sites les plus importants en capacité combinent en outre la possibilité d’un raccordement au réseau ferroviaire. Le programme prévoit également de poursuivre l’exploitation lacustre qui produit environ 15% du granulat naturel indigène.

L’économie circulaire ne se limite toutefois pas à revoir l’approvisionnement en matières premières minérales, souligne le Conseil d'Etat. Elle sera également déclinée dans la révision de la Loi sur l’énergie et la prochaine révision de la Loi sur les déchets. Cette dernière fixera comme priorité la réutilisation et la valorisation des déchets sous forme de matière et introduira des mesures incitatives pour préserver les ressources.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon: un corps sans vie retrouvé dans la Thièle

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Le corps a été repêché par la brigade du lac (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un corps sans vie a été repêché jeudi à Yverdon-les-Bains (VD), près de l'embouchure de la Thièle. Il a été retrouvé par les plongeurs de la brigade du lac. L'enquête de la police a permis d'exclure l'intervention d'un tiers.

Les circonstances du décès ont pu être éclaircies: il s'agit d'un acte volontaire, a déclaré David Guisolan, porte-parole de la police vaudoise à Keystone-ATS.

La police a avait été alertée mardi soir alors qu'une personne "apparemment en difficulté" marchait le long de la Thièle. Les recherches se sont poursuivies jusqu'à jeudi en fin de matinée et la découverte du corps. Une macabre découverte révélée par 24 heures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: 46 millions pour le transport des marchandises par le rail

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Le Conseil d'Etat vaudois souhaite renforcer le transport de marchandises par le rail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Conseil d'Etat vaudois demande 46,3 millions de francs au Grand Conseil pour renforcer le transport de marchandises par le rail. Ce montant se décline en trois crédits, visant notamment à développer des installations ferroviaires privées et à acheter deux locomotives pour les transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC).

Le premier crédit de 21,3 millions vise à encourager, via des subventions, "la réalisation d'installations de transbordement rail-route par des entreprises privées", écrit jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions hebdomadaires. L'objectif consiste à rendre le transport par rail "plus concurrentiel" face au transport routier. Ce subventionnement passera par une modification de la loi vaudoise sur les transports publics.

Le deuxième crédit de 20,7 millions permettra à la compagnie des MBC d'acheter de deux nouvelles locomotives, spécialement destinées au transport de matériaux de construction. Elles remplaceront le matériel actuel en fin de vie.

Les MBC transportent annuellement près de 300'000 tonnes de gravier et matériaux d'excavation, évitant le passage d'environ 20'000 poids lourds chaque année. Le Conseil d'Etat précise que ce crédit s'inscrit dans sa stratégie visant à "promouvoir le raccordement des carrières et gravières au rail, comme détaillé dans la révision du Programme de gestion des carrières."

Le dernier crédit de 4,3 millions est demandé pour mener les travaux qui permettront de prévoir les surfaces foncières nécessaires à l'activité logistique sur le territoire. Il doit aussi permettre d'aménager des sites d'activités propices au transbordement rail-route. L'objectif consiste également à accompagner les communes, notamment pour les aider face aux enjeux de logistique urbaine.

Moins 45% d'ici 2050

Les marchandises sont aujourd'hui majoritairement transportées par la route sur le territoire vaudois. Une activité qui émet 6% des gaz à effet de serre dans le canton, relève le Conseil d'Etat. A titre d'exemple, il indique que le déplacement d'une tonne de marchandises sur un kilomètre par le train émet douze fois moins de gaz à effet de serre que s'il est effectué avec un poids lourd.

Citée dans un communiqué, Nuria Gorrite, la ministre en charge des infrastructures, souligne la volonté du gouvernement "d'inciter au report modal" pour le transport des marchandises. Le rail doit devenir "une alternative pertinente et attractive" par rapport à la route, ajoute-t-elle. Objectif: augmenter de 45% le volume actuel de marchandises transportées par rail d'ici 2050.

En 2018, un premier crédit d'étude de 1,4 million de francs avait été accordé par le Grand Conseil pour établir une stratégie pour le transport de marchandises. Avec cette deuxième demande de financement et les mesures prévues, le Canton se fixe "un objectif ambitieux et se donne les moyens d'améliorer significativement le transport de marchandises sur son territoire", assure-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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