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Vaud

Procédé intolérable de Grève du Climat Vaud

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Reporters sans frontières et impressum dénoncent une violation flagrante de la liberté de la presse par les activistes de la Grève du climat Vaud lors du tirage au sort d'un candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La "Grève du climat Vaud" viole la liberté de la presse en ayant fait signer une charte aux médias lors du tirage au sort du candidat au Conseil d’Etat vaudois. Impressum et Reporters sans frontières (RSF) dénoncent un procédé "intolérable" et déplorent ces dérives.

Mercredi, la Grève du climat Vaud a médiatisé le tirage au sort d'une candidature auquel le mouvement entendait procéder en vue de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. Les représentants des médias se sont vus contraints de signer une "Charte médias" pour avoir accès à la salle de la conférence de presse.

Cette charte posait certaines conditions ayant trait à la manière dont les médias devaient rendre compte de l'événement. La section suisse de RSF en a pris connaissance avec stupéfaction, écrit-elle vendredi dans un communiqué.

Public méprisé

La prétention de ce mouvement à orienter et contrôler préventivement le travail des journalistes ne tient pas seulement du ridicule: elle constitue une atteinte flagrante à la liberté de la presse. Un tel procédé, qu'aucun mouvement ou parti politique ne se permettrait, est aussi inhabituel qu'intolérable dans une société démocratique, pluraliste et ouverte.

Le journalisme n'a qu'un seul et unique intérêt à servir: celui du public à s'informer afin de pouvoir participer lui-même au débat public. Et c'est ce public citoyen que la Grève du climat Vaud méprise en agissant de la sorte.

De tels procédés décrédibilisent une belle cause, comme celle de la lutte pour le climat, ajoute impressum. De telles dérives sont à déplorer et doivent être prises au sérieux afin que ne pas créer de précédents. Le syndicat se demande par ailleurs si le fait que le candidat reste anonyme est simplement compatible avec la transparence démocratique.

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Football

Bâle en déplacement, Servette face à Winterthour

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Frick et le Servette FC lorgnent la 1re place (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Super League connaîtra-t-elle un nouveau changement de leader au terme de la 17e journée? Réponse peu avant 18h30, au terme des duels St-Gall - Bâle et Servette - Winterthour.

La situation est on ne peut plus serrée à deux journées de la trêve hivernale. Leader après 16 rondes, Bâle ne comptait qu'un point d'avance sur le duo Lugano/Servette, deux sur Zurich et trois sur Lucerne dimanche soir passé.

Les Rhénans restent sur quatre matches sans défaite: trois victoires consécutives, suivies d'un nul face à Lausanne au Parc St-Jacques. Ils affrontent dès 16h30 un FC St-Gall qui doit s'imposer pour ne pas voir le top 6 s'éloigner trop dangereusement.

Convaincant tombeur de Lugano (3-0) une semaine plus tôt, Servette aura peut-être l'occasion de se retrouver seul aux commandes dimanche soir. Toute autre issue qu'une victoire face à Winterthour constituerait un échec pour les Grenat.

Les deux équipes qui seront opposées dès 14h15, Lausanne et Zurich, sont pour leur part en mesure de profiter d'un éventuel faux-pas bâlois ou genevois. Le LS, qui veut conforter sa place dans le top 6, pointe à cinq longueurs seulement du FCB avant cette journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le groupe Vidymed touché par une cyberattaque

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Malgré l'absence de services informatiques, la prise en charge médicale se déroulait normalement dans les centres du groupe Vidymed (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe Vidymed, qui compte quatre centres médicaux à Lausanne et Epalinges (VD), fait l'objet d'une "intrusion informatique" détectée samedi matin. La cyberattaque était toujours en cours dans la soirée et une cellule de crise a été mise en place. Les consultations se déroulaient toutefois normalement.

"Dès sa découverte, des mesures immédiates ont été prises pour contenir l'incident et protéger l'intégrité des infrastructures", a fait savoir Vidymed en soirée dans un communiqué.

Une cellule de crise réunissant notamment la direction du groupe, l'Etat-major cantonal de conduite, la force cantonale d'intervention cybersécurité et le Département vaudois de la Santé et de l'Action sociale a été mise sur pied "en raison des conséquences potentielles de cette situation sur le système de santé vaudois", poursuit le document.

Informatique coupée

"Tous les services informatiques ont été suspendus pour couper court à toute fuite de données", a précisé une porte-parole du groupe à Keystone-ATS. En conséquence, le personnel médical doit momentanément recourir au stylo-papier plutôt qu'à l'ordinateur pour saisir les informations relatives aux patients.

Pour le reste, la prise en charge médicale continue à être assurée à l'identique, insiste le groupe. "La situation est sous contrôle car nous avons réagi assez tôt", a ajouté la porte-parole, soulignant qu'un report de toutes les urgences vers le CHUV serait problématique.

Ampleur à déterminer

Des analyses techniques approfondies sont en cours pour déterminer l'ampleur et les conséquences de cette attaque. Le groupe Vidymed s'engage à communiquer de manière transparente si de nouvelles informations venaient à émerger, assure-t-il.

Les quatre centres Vidymed représentent quelque 100'000 consultations chaque année dans la région lausannoise. Le groupe compte des centres médicaux d'urgences à Epalinges, ainsi qu'à Lausanne sur ses sites de Vidy et de La Source. Il compte également un centre de pédiatrie à Vidy.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Figure romande du non à l'EEE, Martin Chevallaz est décédé

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Martin Chevallaz avait siégé comme député UDC au Grand Conseil vaudois entre 2002 et 2006 (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Ancienne personnalité politique vaudoise, Martin Chevallaz est décédé jeudi à l'âge de 76 ans, indique samedi la page des avis mortuaires du quotidien 24 Heures. Ce militaire de carrière était le fils de l'ancien conseiller fédéral Georges-André Chevallaz.

Officier général et "ancien commandant brigade infanterie 2", comme l'indique l'avis mortuaire, Martin Chevallaz avait connu une vie politique remuante puisqu'il était passé par le parti radical et l'UDC avant de fonder la section vaudoise du Parti bourgeois et démocratique (PBD) en 2011. Il avait par la suite retrouvé les rangs de l'UDC, notamment en tant que conseiller communal à Epalinges.

Anti-européen convaincu, l'homme avait été vice-président de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN), dont il avait dirigé la campagne romande contre l'Espace économique européen (EEE) lors de la votation fédérale du 6 décembre 1992.

Martin Chevallaz avait également siégé sous la bannière UDC au Grand Conseil vaudois entre 2002 et 2006.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mort de Nzoy: rassemblement contre le classement de l'affaire

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Les manifestants ont entre autres réclamé la récusation du procureur en charge de l'affaire Nzoy. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une centaine de personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Lausanne pour dénoncer le classement de l'affaire Nzoy, tué par un policier à Morges (VD) en 2021. Elles ont réclamé la tenue d'un "procès équitable" et la récusation du procureur.

"Justice vaudoise, la honte", "En Suisse aussi la police tue", "Sans justice, pas de paix" proclamaient les banderoles et autres pancartes des manifestants réunis à 15h sur la place du 14 juin. "Nzoy, we will never forget; racist police, we will never forgive" (Nous n'oublierons jamais Nzoy; nous ne pardonnerons jamais à la police raciste), ont-ils notamment scandé.

Plusieurs discours ont été prononcés, fustigeant la justice vaudoise, aux yeux de laquelle "la vie des personnes racisées", "la vie des personnes qui présentent des troubles mentaux" et "la famille des victimes de violences policières" ne comptent pas. Les militants ont également exhorté le Conseil d'Etat vaudois à "répondre immédiatement de la violence policière dans ses institutions".

Le rassemblement s'est déroulé dans le calme, sans présence policière apparente. Des fumigènes rouges ont clos la manifestation peu avant 16h.

Légitime défense retenue

Fin novembre, le Ministère public vaudois a rendu une ordonnance de classement dans l'affaire Nzoy. Le Parquet a conclu que le policier, auteur du tir mortel qui a causé le décès du Zurichois d'origine sud-africaine, avait agi en état de légitime défense.

Sous la menace de Nzoy, l'agent "ne disposait ni du temps ni d'autres moyens raisonnablement exigibles de parer cette attaque au couteau autrement qu'en engageant son arme à feu", a justifié le Ministère public. Il a aussi jugé que l'omission de prêter secours ne pouvait être retenue, ni contre cet agent, ni contre ses trois collègues.

Pas un cas isolé

L'avocat de la famille de Nzoy, qui réclame "un procès en bonne et due forme devant un tribunal", a fait recours contre cette ordonnance de classement. Le dossier se trouve désormais dans les mains du Tribunal cantonal vaudois.

A noter finalement que le rassemblement de samedi n'était pas le premier du genre à se tenir dans le canton de Vaud, où quatre hommes noirs sont morts à la suite d'interventions de la police depuis 2016. Des recours sont toujours pendants, mais la justice vaudoise a jusqu'ici toujours innocenté les agents impliqués.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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