Vaud
Procès Guignard: le Parquet exige de la prison ferme
Pour le Ministère public vaudois, Philippe Guignard ne doit pas échapper à la prison ferme. Au deuxième et dernier jour de son procès en appel, l'ancien pâtissier a essuyé les attaques du procureur Anton Rüsch, qui a maintenu ses accusations d'escroquerie par métier.
Le représentant du Parquet a demandé à la Cour d'appel de confirmer la sentence prononcée en juillet dernier en première instance, à savoir une peine de prison de 3 ans, dont 18 mois ferme.
Pour Anton Rüsch, Philippe Guignard a consciemment "grugé" 16 victimes entre 2011 et 2013 en leur faisant miroiter un projet immobilier à Orbe. Si ce projet est bien réel, l'argent obtenu, plus de 3,2 millions de francs, a servi à "tout autre chose": éponger les dettes personnelles du célèbre pâtissier et celles de sa société.
Pour sa défense, Philippe Guignard a assuré jeudi qu'il avait toujours voulu rembourser. Mais selon le procureur, cela ne change rien: le préjudice vient du fait que l'ancienne star des fourneaux "n'a pas respecté la volonté des personnes lésées."
La "mise en scène" élaborée par Philippe Guignard s'est accompagnée de "mensonges systématiques", a poursuivi Anton Rüsch. Il a souligné que le pâtissier a donné de fausses garanties financières aux prêteurs, mais aussi dissimulé la véritable situation économique de son entreprise, alors en déroute.
Pas d'excuse
Pour le procureur, la santé fragile de Philippe Guignard ne peut pas lui servir d'excuse, contrairement à ce qu'a avancé jeudi l'avocate du pâtissier. Philippe Guignard s'est certes vu diagnostiquer une bipolarité aigüe, pour laquelle il est hospitalisé depuis sept mois, mais rien ne dit qu'il en souffrait déjà à l'époque.
Et même si cela avait été le cas, rien n'indique que ce trouble bipolaire aurait pu avoir "une influence majeure" sur sa responsabilité pénale, a estimé Anton Rüsch.
L'avocat du principal lésé, Philippe Reymond, a aussi balayé vendredi cette idée que Philippe Guignard n'était pas responsable de ses actes. "Il était parfaitement aux commandes au moment des faits en 2011", a-t-il affirmé.
Me Reymond a aussi démonté l'argument du "pâtissier ingénu" qui ne savait pas ce qu'il faisait. Selon lui, il a sciemment monté cette "machination astucieuse", jouant de son image "du grand Guignard" pour amener des dupes dans cette affaire et tenter de "sauver sa peau".
Copinage
Parmi les comparses du pâtissier, un notaire retraité a aussi été la cible vendredi du Ministère public. Le procureur a dénoncé "son cynisme inouï" et "ses mensonges éhontés" dans un stratagème élaboré par "copinage" avec Philippe Guignard et par "intérêt personnel", ayant lui-même prêté de l'argent à son ami.
"Il a piétiné toutes les règles de déontologie relatives à sa profession de notaire", a poursuivi Anton Rüsch. Me Reymond a renchéri en le qualifiant de "champion des entourloupettes", demandant même à ce qu'il soit considéré comme le co-auteur de cette escroquerie.
Pour le procureur, la complicité d'escroquerie doit être maintenue, de même que la peine de 24 mois avec sursis prononcée en première instance.
Verdict la semaine prochaine
Anton Rüsch a eu des mots moins durs envers l'ancien comptable du groupe Guignard, qui a lui aussi fait appel de sa condamnation pour complicité d'escroquerie. Il a toutefois considéré que sa faute était "lourde", sachant que ce jeune financier avait "une parfaite conscience qu'il baignait dans une escroquerie."
La quatrième personne impliquée dans ce procès, un promoteur immobilier, a accepté sa condamnation pour gestion déloyale aggravée et gestion fautive. Il a demandé à être dispensé pour ce procès en appel.
La Cour d'appel transmettra son verdict dans le courant de la semaine prochaine. Renonçant à la lecture d'un jugement, elle transmettra son dispositif par écrit aux parties.
Football
Des supporters tessinois s'en prennent à leur équipe à Lausanne
Un groupe de supporters de l'AC Bellinzone s'en sont pris samedi à Lausanne à leur équipe après une sévère défaite (6-0) du club tessinois face à Stade-Lausanne-Ouchy (SLO). La police a dû faire usage de spray au poivre. La ville de Lausanne a décidé de porter plainte.
Les échauffourées sont survenues vers 20h15, après le match de Challenge League. "Entre 15 et 30 supporters de Bellinzone sont venus au contact pour s'expliquer avec les joueurs", a expliqué dimanche à Keystone-ATS l'adjudant Patrick Pollen, répondant presse de la police lausannoise.
Le groupe a poussé puis renversé les barrières de sécurité métalliques qui délimitaient la zone réservée à l'équipe visiteuse. "La police s'est interposée et a dû faire usage de spray au poivre à plusieurs reprises", a relaté le porte-parole.
Dégradation
Durant l'altercation, une vitre du stade a été fissurée. La ville de Lausanne a décidé de porter plainte contre les dégâts au bâtiment, a annoncé Pierre-Antoine Hildbrand. Le municipal lausannois observe que "la situation se dégrade de manière insupportable, week-end après week-end".
Le responsable de la sécurité publique souhaite qu'on durcisse le ton à l'égard des supporters violents. "Il faut mettre en place les mesures prévues avec la Swiss Football League et tendre vers le billet nominatif", a-t-il expliqué. "C'est quand même hallucinant que des supporters agressent leur propre équipe".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un festival autour de Sylvie Courvoisier à Lausanne et Pully
Des musées de Plateforme 10 au théâtre de l'Octogone, un festival tous publics invite à découvrir l'univers protéiforme de Sylvie Courvoisier. Du 2 au 4 juin, la pianiste a convié à Lausanne et Pully ses amis musiciens de la scène expérimentale contemporaine.
Le rendez-vous inédit se décline en deux volets: un programme en journée, entièrement gratuit, sous forme de balades musicales dans les musées. Sylvie Courvoisier a conçu les parcours où se produiront ses amis musiciens. En soirée, elle donnera avec eux, dans différentes compositions, des concerts payants à l'Octogone de Pully.
Aventure audacieuse
"L'idée m'est venue il y a plus de trois ans", relate la pianiste, compositrice et improvisatrice qui vit depuis 25 ans à New York. Initialement, il s'agissait de faire un "cadeau" à sa ville natale, Lausanne, lieu de ses premières créations musicales.
"Comme tout projet ambitieux et unique, le festival a été complexe et long à monter. J'ai interprété cette difficulté comme un signe du destin, une invitation à poursuivre cette aventure audacieuse", raconte-t-elle à Keystone-ATS.
L'événement lui offre une "opportunité unique" de présenter ses projets musicaux actuels sur trois jours, à tous les publics et en partie gratuitement. Elle rêvait d'investir des lieux insolites, de proposer des solos dans des musées, proches des oeuvres afin de faire découvrir de façon inédite des artistes dans leur propre langage ou dans un répertoire de musique contemporaine, comme George Crumb ou Galina Oustvolskaïa.
Rouge, bleu, orange
Sylvie Courvoisier a orchestré les balades autour d'une palette de couleurs. La balade rouge, qui réunit quatre musiciens, dont le violoncelliste Christophe Croisé, "interroge la multiplicité des traditions qui composent nos musiques actuelles". La balade bleue explore la voix avec la soprano Sophie Negoïta et l'orange met l'expérimentation à l'honneur, entre sonorités acoustiques et électroniques avec les batteurs Julian Sartorius et Nasheet Waits.
Ces parcours durent environ 01h30 et regroupent trois performances musicales d'une vingtaine de minutes. De vendredi à dimanche, ils emmèneront le public dans les trois musées de Plateforme 10. Un piano trônera dans le MCBA, où joueront Guillaume Hersperger, Jansen Ryser et Cory Smythe, avec lequel Sylvie Courvoisier a tourné dans le monde entier. Les balades sont gratuites, mais le public doit s'inscrire.
Le soir, la pianiste, dont l'univers oscille entre jazz, musique contemporaine et improvisation, investira l'Octogone de Pully. Elle proposera ses propres compositions, en duo ou en trio avec d'autres musiciens, ainsi qu'une relecture du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky, avec son complice pianiste Cory Smythe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée romain de Lausanne-Vidy souffle ses 30 bougies
Le Musée romain de Lausanne-Vidy fête ses 30 ans d'existence et les 60 ans de l'association Pro Lousonna. Pour célébrer ce double anniversaire, il propose un week-end de festivités les 3 et 4 juin prochain. Le public est invité à venir redécouvrir l'exposition permanente "Lousonna passé présent" dans une scénographie ravivée et entièrement remaniée.
Le programme de ces deux journées de fête est complété par des ateliers gratuits en continu et des visites guidées théâtralisées du musée et du parc archéologique. L'accès est libre et gratuit, indiquent les responsables de l'institution dans un communiqué.
Samedi et dimanche prochain de 13h00 à 18h00, le public pourra s'initier en continu aux secrets de la construction romaine, frapper sa propre monnaie antique, découvrir les senteurs du jardin romain ou se restaurer à l'ombre des pins autour du musée, détaillent-ils.
Le Musée romain de Lausanne-Vidy abrite les vestiges d'une riche demeure antique et présente, dans son exposition permanente, le mobilier archéologique découvert sur le site de Lousonna. En complément, le parc archéologique offre aux visiteurs et visiteuses une balade dans les vestiges du forum, l'antique centre-ville de Lausanne. Pro Lousonna, elle, est l'association des amis du musée et du passé romains de Lausanne-Vidy.
www.lausanne.ch/mrv-30-ans
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Il n'y aura pas de grand casino en ville de Lausanne
Des trois candidats en lice pour un nouveau grand casino dans la région lausannoise, il n'en reste plus que deux. La ville de Lausanne a mis son veto au projet prévu au centre-ville, ce qui suscite la colère et l'incompréhension de son promoteur, le groupe Partouche.
Après plusieurs rencontres avec le syndic, et même une présentation du dossier devant toute la municipalité, le couperet est tombé: c'est niet. La ville s'oppose au casino et l'a fait savoir fin mars à la Commission fédérale des maisons de jeu. Ce qui enterre le projet du Flon, car l'accord de la commune d'implantation est indispensable.
D'emblée, dès l'annonce du dépôt de candidature, le syndic Grégoire Junod avait fait part de ses réticences. Il craignait en substance des risques d'addiction pour la clientèle jeune et nocturne qui fréquente en nombre le quartier du Flon.
Frustré et en colère
Le refus final de la municipalité fait bondir le porteur de projet. "Je suis extrêmement frustré et en colère", a déclaré à Keystone-ATS Fabrice Paire, président du Directoire du groupe français Partouche.
Il ne comprend pas la position "dogmatique" de la ville. Surtout que, pour répondre à ces préoccupations, il avait développé le volet prévention du dossier et proposé de financer un projet inédit pour les jeunes en collaboration avec le joueur de tennis Stan Wawrinka.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Knoepfel
9 mars 2021 à 07:45
L’individu Guignard est malhonnête quasi depuis le début de sa carrière.
Beaucoup de collègues des métiers de bouche en on fait les frais.
Tellement imbu de son aura le respect ne faisait déjà plus partie de son chemin.