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Économie

Région de Morges: première pierre pour le nouveau dépôt des bus MBC

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A Denges, la cérémonie a eu lieu en présence de 150 invités. Parmi eux, la présidente du Conseil d'Etat vaudois Nuria Gorrite, ici au centre. (© Raphaël Dupertuis/MBC)

La cérémonie de la pose symbolique de la première pierre du nouvel atelier-dépôt pour les Transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC) a eu lieu vendredi à Denges (VD), en présence de la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite. Remplaçant l'actuel dépôt à Tolochenaz, il servira au stationnement d'une centaine de bus et à leur entretien. La mise en service est prévue en 2025.

Mme Gorrite a salué "un projet résolument tourné vers l'avenir, symbole de la concrétisation des politiques de report modal", peut-on lire dans un communiqué des MBC.

Selon les prévisions, la part modale des transports en commun dans le district de Morges pourrait tripler à l'horizon 2030. Pour les MBC, cela correspond à une augmentation du nombre de courses de 120%, selon le canton. Et à un quasi doublement du nombre de véhicules, dont une majorité de bus articulés, pour assurer le trafic urbain et régional. C'est dans ce contexte de forte progression que les MBC construisent à Denges un nouveau dépôt pour l'entretien et le stationnement des bus de la région.

Si les MBC transportaient 4,6 millions de voyageurs en 2019 (référence hors Covid-19), ce chiffre devrait atteindre 8 millions à l'horizon 2030, ce qui représente une progression de près de 74%. Le futur atelier-dépôt répond aussi à la volonté politique exprimée à travers le Schéma directeur de la région morgienne d'augmenter la part modale des transports en commun de 10% (2017) à 30% d'ici 2030.

Capacité d'une centaine de bus

Le projet prévoit deux bâtiments reliés en sous-sol, destinés à l'entretien (atelier) et au stationnement (dépôt) d'une centaine de bus urbains et régionaux, ainsi que des locaux d'exploitation, des bureaux, des voies de circulation et des espaces de stationnement pour véhicules légers. Dans la perspective du développement d'une flotte de bus électriques, il sera possible d'équiper le site d'une infrastructure pour l'approvisionnement énergétique.

La mise à l'enquête avait été faite en automne 2020 et l'autorisation de construire avait été délivrée à la fin 2021. Le budget du projet s'élève à 83,6 millions de francs. Le canton soutient cette démarche avec une garantie d'emprunt de près de 67 millions de francs, acceptée à l'unanimité en mars dernier par le Grand Conseil. En plus de celle-ci, les MBC bénéficieront d'une garantie d'emprunt fédérale.

Le tout sera inauguré en 2025. L'actuel dépôt de Cossonay reste en activité, pour les bus qui sont mis en service dans la région du Pied-du-Jura. Quant au dépôt de Tolochenaz, il sera vendu.

Site archéologique

Durant la cérémonie, l'Archéologue cantonale Nicole Pousaz est aussi intervenue. Elle est revenue sur les découvertes réalisées sur le site lors des fouilles archéologiques préventives. En 230 jours, une trentaine d'archéologues avaient en effet mis au jour 62 sépultures de l'âge du Bronze, de l'âge du Fer et de l'époque romaine, faisant du lieu un site archéologique d'importance nationale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le moral des patrons allemands au plus haut depuis un an

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L'indicateur est publié le jour où le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz présente un ambitieux plan financier sur cinq ans, en rupture avec la rigueur budgétaire. (archive) (© )

Le moral des entrepreneurs allemands a progressé pour le sixième mois consécutif en juin malgré la menace des droits de douane américains, dans l'espoir que le nouveau gouvernement parvienne à relancer une économie enlisée, a indiqué mardi l'institut IFO.

L'indicateur principal du climat des affaires a atteint 88,4 points, son niveau le plus élevé depuis juin dernier, enregistrant une hausse de 0,9 point par rapport à mai.

L'économie allemande, qui sort de deux années de récession, "commence lentement à retrouver confiance", souligne Clemens Fuest, président de l'institut IFO.

Les patrons ont évalué leur situation actuelle un peu plus favorablement, mais ce sont surtout les anticipations à six mois qui se sont redressées, portées par les secteurs des services et du commerce de gros.

Dans l'industrie manufacturière plongée dans la crise, les perspectives s'éclaircissent, malgré des niveaux d'activité faibles et un carnet de commandes jugé insatisfaisant.

Le commerce de détail reste en retrait, et la prudence domine encore dans le bâtiment.

"Après l'incertitude liée aux droits de douane américains, les entreprises semblent désormais préférer voir le potentiel positif du nouveau gouvernement plutôt que de se focaliser sur les tensions commerciales et l'instabilité persistante", note Carsten Brzeski, chez ING.

L'indicateur est publié au jour où le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz présente un ambitieux plan financier sur cinq ans, en rupture avec la rigueur budgétaire, prévoyant une forte hausse des dépenses et un recours massif à l'endettement - 847 milliards d'euros - pour relancer l'économie allemande et son appareil militaire.

M. Merz a par ailleurs critiqué lundi l'approche de l'Union européenne dans les négociations commerciales avec les États-Unis, la qualifiant de "beaucoup trop compliquée".

Après avoir menacé d'imposer des droits de douane de 50% aux importations européennes à partir du 1er juin, Donald Trump avait accepté fin mai de reporter leur entrée en vigueur jusqu'au 9 juillet. Mais un accord entre les Etats-Unis et l'Union Européenne ne se dessine toujours pas.

"Le principal risque pour la conjoncture demeure la politique commerciale américaine. Si de mauvaises nouvelles venaient à surgir de ce côté, les anticipations corrigeraient probablement à la baisse de manière marquée", selon Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le marché du logement toujours sous tension en Suisse

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Dans les douze villes passées en revue dans l'enquête, la situation s'aggrave pour celles qui sont déjà confrontées à une pénurie, comme à Genève. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le marché du logement reste sous tension. Pour la première fois depuis trois ans, le nombre d'objets à louer publiés sur les principaux portails immobiliers suisses a augmenté, mais peine à satisfaire la forte demande.

Entre avril 2024 et mars 2025, quelque 70'000 logements supplémentaires ont été proposés à la location par rapport à la même période de l'an dernier, ce qui correspond à un bond de 21% sur un an. C'est ce qui ressort de l'indice OWI des logements publié mardi par l'Association suisse des professionnels de l'immobilier (SVIT), le HEV Suisse, la plateforme newhome, et le Swiss Real Estate Institute.

Dans le même temps, la durée d'annonce s'est quant à elle raccourcie de quatre jours, passant à 23 jours, indiquant que la demande dépasse toujours nettement l'offre. "Pour que tous les souhaits de déménagement puissent être comblés, l'offre devrait avoisiner 10-15% du parc de logements par an".

Seuls les cantons de Neuchâtel et du Jura présentent une surabondance de logements à louer, avec des durées d'annonces de respectivement 38 et 49 jours, elles aussi toutefois en recul. A l'inverse, les cantons de Zoug (12 jours), Schwyz (15 jours), Genève (17 jours) et Zurich (17 jours) présentent des durées très courtes, inférieures à 20 jours.

Dans les douze villes passées en revue dans l'enquête, la situation s'aggrave pour celles qui sont déjà confrontées à une pénurie, en particulier à Coire, ou la durée d'annonce tombe à 10 jours. Mais aussi à Winterthour (13 jours), Genève (14 jours) et Lucerne (15 jours). Contre toute attente, Zurich montre des signes de légère détente, avec une durée passant à 18 jours, contre 14 jours précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Travail.Suisse propose 19 mesures pour réformer le temps partiel

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Plus de la moitié des femmes travaillent à temps partiel (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Travail.Suisse veut moderniser le travail à temps partiel en Suisse. La faîtière a présenté mardi 19 revendications visant notamment à garantir de meilleures perspectives de carrière et faciliter l'accès à la formation continue pour les personnes à temps partiel.

Travail.Suisse souhaite aussi accorder une reconnaissance réelle et une valeur indirecte au travail non rémunéré. Ces conclusions découlent d'une analyse, présentée mardi à Berne, laquelle montre que le travail à temps partiel répond aux besoins des employés, mais nécessite des ajustements pour en atténuer les effets négatifs.

"Le travail à temps partiel présente des inconvénients tels qu'une couverture sociale amoindrie, de moins bonnes perspectives de promotion, moins de formation continue et des retraites moins élevées", constate le président de Travail.Suisse Adrian Wüthrich.

Plus d'un tiers (37%) des salariés étaient à temps partiel en 2022 en Suisse. Ils étaient 32% en 2002. Le temps partiel concerne une majorité de femmes (56%) et une minorité d'hommes (16%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BCGE nomme un responsable de l'investissement

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La BCGE a nommé un nouveau responsable des investissements à compter du 1er août. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La direction générale de la Banque cantonale de Genève (BCGE) a nommé Nicolas Mougeot à la tête des investissements (CIO). Il rejoindra l'établissement du bout du lac le 1er août.

M. Mougeot intègre la division de gestion de fortune et d'actifs, qui regroupe l'ensemble des activités de gestion de fortune avec une offre dédiée à la clientèle institutionnelle et privée, ainsi qu'aux gérants de fortune indépendants.

"L'arrivée de notre nouveau CIO s'inscrit dans la volonté stratégique de la banque de développer activement ses activités de 'Wealth Management'", a assuré Katia Coudray, cheffe de la division de gestion de fortune et d'actifs, pour qui "ce renforcement de nos expertises d'investissement nous permet d'élargir la gamme de nos solutions de placement.

Nicolas Mougeot a été stratégiste auprès de Lehman Brothers et BNP Paribas, avant de rejoindre Deutsche Bank. Après trois ans à la Caisse de dépôt et placement du Québec, il a assumé la fonction de responsable des investissements et de la durabilité au sein d'Indosuez Wealth Management à Genève. Il a également été professeur invité d'ingénierie financière à l'Université de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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