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Vaud

Rentrée scolaire: Frédéric Borloz joue l'apaisement

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Le nouveau ministre des écoles vaudoises PLR Frédéric Borloz s'est dit mardi très motivé de sa nouvelle fonction, à l'aube de la rentrée scolaire. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le nouveau ministre des écoles vaudoises Frédéric Borloz a présenté mardi ses priorités en vue de la rentrée scolaire de lundi. Il a mis en avant la valorisation de la formation professionnelle et prôné l'apaisement s'agissant des réformes lancées sous l'ère Amarelle.

"Je sens qu'il y a beaucoup d'attente et qu'il y a besoin d'un certain apaisement", a-t-il déclaré lors de sa première conférence de presse dans sa nouvelle fonction, au Gymnase de Morges. "Après des réformes menées au pas de charge et chambardées par la crise du Covid-19, il s'agit de rapprocher enseignants, élèves et parents", a affirmé le chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF).

Se disant "très motivé, heureux, fier et donc absolument pas déçu" d'avoir hérité de ce département des écoles, il a présenté les principaux enjeux de cette nouvelle année scolaire: la valorisation de la formation professionnelle, la consultation sur le passage à un gymnase en quatre ans, la suite du déploiement de l'éducation numérique et les réflexions sur la réduction de l'impact écologique du DEF.

M. Borloz n'est pas rentré dans les détails des solutions de son plan d'action pour la future législature mais a proposé un "survol" de ses priorités. Il a entamé sa présentation devant les médias avec la question de la formation professionnelle, non sans dire que de "bonnes mesures avaient été prises lors de la précédente législature".

Cette nouvelle année scolaire se fera donc dans la continuité, malgré le changement politique à la tête du département de l’enseignement et de la formation. Ce printemps, la socialiste Cesla Amarelle n’avait pas été réélue. Son successeur n'est entré en fonction qu'il y a six semaines:

Frédéric BorlozConseiller d’Etat PLR

Grande marge de progression

Près de 19'000 jeunes vont commencer ou continuent leur apprentissage dans l'un des 175 métiers proposés dans le canton. Si ce type de formation "permet de préparer et d'intégrer au mieux les jeunes dans la vie active", à peine 20% des jeunes se sont directement dirigés vers la voie professionnelle à la sortie de la scolarité obligatoire l'an dernier, a-t-il relevé.

Pour y remédier, M. Borloz a évoqué une série d'actions: une orientation plus efficace, une meilleure information de l'ensemble des élèves, quelle que soit leur filière VG ou VP, une valorisation des attestations de formation professionnelle (AFP), mais aussi un rapprochement avec les entreprises et associations professionnelles.

"C'est un dossier extrêmement important et nous avons une grande marge de progression", a-t-il insisté, comptant visiblement relancer l'intérêt de l'apprentissage. Il a rappelé son expérience des milieux économiques et n'hésitera pas à activer ses réseaux.

Des efforts restent donc à faire pour attirer les jeunes vers les apprentissages:

Lionel EperoDirecteur général de l’enseignement postobligatoire

Concernant la question délicate du gymnase sur quatre ans au lieu de trois (harmonisation nationale du cursus), le nouveau conseiller d'Etat n'a pas voulu donner son avis, le sujet étant en consultation au niveau cantonal jusqu'à début septembre. Le gouvernement devrait se prononcer d'ici la fin septembre, selon lui.

Analyses, ajustements et corrections

Sur les deux réformes qui ont suscité de nombreuses grognes sous l'ère de la socialiste Cesla Amarelle - le Concept 360° de l'école inclusive et l'éducation numérique -, M. Borloz a clairement indiqué qu'il ne les arrêterait pas mais que c'était le moment de prendre le temps d'analyser la situation et de faire un bilan, en étant à l'écoute des professionnels de la formation et des familles.

"Je ne conteste absolument pas le Concept 360°. L'école inclusive est importante, louable et saine à mes yeux. Elle nécessite en revanche des ajustements voire des corrections", a-t-il affirmé. Il ne s'est pas dit opposé ni fermé à l'organisation d'Assises sur ce gros dossier - exigées "urgemment" mardi par les syndicats - "mais pas dans l'immédiat et seulement si nécessaire".

Il n'est pas question non plus de tirer la prise de l'éducation numérique, a-t-il également assuré. Le chef du DEF a parlé de "consolidation" non sans retrouver un peu de calme" aussi dans cet important dossier.

Pas de pénurie d'enseignants

Lundi prochain, 94'100 élèves de l'école obligatoire (+1,8% par rapport à 2021) et 35'610 apprenties, apprentis et élèves en formation postobligatoire prendront le chemin de leurs classes. La rentrée des hautes écoles se déroulera en septembre pour 40'666 étudiantes et étudiants, dont 17'134 personnes inscrites à l'UNIL et 3370 en formation à la HEP Vaud.

Les responsables de l'école vaudoise ont par ailleurs assuré qu'il n'y avait pas de pénurie d'enseignants dans le canton, contrairement à certains cantons alémaniques, notamment en raison d'une "bonne politique de recrutement" ces dernières années.

Giancarlo ValceschiniDirecteur général de l’enseignement obligatoire

M. Borloz a encore salué une rentrée scolaire "normale", où le Covid n'est plus le sujet principal. Il a aussi indiqué que depuis le mois de mars, 990 enfants ukrainiens ont pu être intégrés en école obligatoire et 217 au postobligatoire.

Jérôme Genet avec Keystone-ATS

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Football

Un derby "chaud" samedi entre Servette et Lausanne

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L'entraîneur servettien Thomas Häberli aura le LS à l'oeil. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le derby entre Servette et Lausanne vaudra son pesant de suspense samedi (18h00) au Stade de Genève, avec les Coupes d'Europe en toile de fond à l'occasion de la dernière journée de Super League.

Pour être sûrs d'accéder au tour de qualification de la Ligue des champions la saison prochaine, les Grenat doivent l'emporter. Deuxième du classement derrière le champion Bâle, Servette compte deux points d'avance sur les Young Boys et reste sous la menace des Bernois.

En cas de victoire à Lugano, et si Servette (3e l'an dernier) ne bat pas Lausanne, YB devancerait de toute façon les Genevois. Les joueurs de Giorgio Contini auraient en effet gagné un match de plus, en plus d'une différence de buts favorable. Mais Servette a son destin entre ses mains.

Lugano de son côté voudra sauver sa saison et assurer sa 4e place synonyme de participation aux qualifications de la Conference League. Pour cela, les Tessinois auront intérêt à gagner, comme YB.

A 1 point de Lugano, Lausanne et Lucerne n'ont pas dit leur dernier mot pour la 4e place. Lucerne s'en va affronter Bâle au Parc St-Jacques, un sacré défi si l'on sait que l'équipe végète ces dernières semaines. Mais le FCB aura peut-être déjà la tête à sa finale de la Coupe, le 1er juin contre Bienne.

Avant cette dernière journée, c'est le grand remue-ménage à Lugano. Le club a annoncé vendredi se séparer pour la saison prochaine du Tchèque Roman Macek, des Argentins Milton Valenzuela et Ignacio Aliseda, du Polonais Kacper Przybylko ainsi que de Boris Babic et Allan Arigoni.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: la quarantaine de caravanes à la Rama ont levé le camp

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A l'image des caravanes ayant occupé illégalement le parking P+R de la Bourdonnette au sud de Lausanne, avant de lever le camp le 8 mai dernier, celles stationnées sur le parking de la Rama, au nord de la ville, sont finalement aussi parties, vendredi matin (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La quarantaine de caravanes de gens du voyage stationnées sur le site de la Rama à Montheron, au nord de Lausanne, ont levé le camp vendredi matin. Sous la menace d'une évacuation et d'amendes conséquentes, les gens du voyage ont finalement quitté les lieux qu'ils occupaient illégalement depuis mars dernier, limité à 25 caravanes.

"La fermeté a payé. Ne pas respecter les règles imposées a des conséquences. Oui, toutes les caravanes sont parties ce matin", a indiqué à Keystone-ATS Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité, confirmant une information de 24 Heures.

Une ordonnance de mesures provisionnelles avait été rendue par le président de la Chambre patrimoniale cantonale le 12 mai, ordonnant aux gens du voyage de partir dans un délai de dix jours, cas échéant sous la menace des forces de l'ordre. La justice vaudoise avait également suivi une autre demande de la Municipalité lausannoise, à savoir une amende d'ordre de 1000 francs par jour d'inexécution.

Les frais de justice, à hauteur de 3670 francs avaient en outre été mis à charge des gens du voyage, qui devront également participer aux honoraires d'avocat à hauteur de 3000 francs.

La procédure judiciaire remonte à la fin de l'hiver, lorsqu'une quarantaine de caravanes étaient arrivées sur le parking du Chalet-à-Gobet le 24 février, avant d'être escortées vers le parking de la Rama. La ville avait autorisé 25 d'entre elles à y demeurer au-delà du lundi 3 mars. Cette limite n'ayant pas été respectée, la Municipalité avait alors déposé une plainte pénale pour occupation illicite du terrain, et une plainte au civil en vue d'une évacuation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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