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Vaud

L'apprentissage peine à séduire les jeunes Vaudois

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Cesla Amarelle a tenu une conférence de presse sur la revalorisation de l'apprentissage lors du salon des métiers et de la formation à Lausanne.

Le système de formation duale doit se renouveler. Seuls 21% des jeunes Vaudois entament un CFC au sortir de leur école obligatoire.

En Suisse, 8% des 15-24 ans sont au chômage, une proportion remarquablement faible en comparaison aux autres pays européens. Les médias et des politiques peu avares en humilité invoquent régulièrement «Le miracle de l’apprentissage».

Mais le culte porté dans les discours à la formation duale cache une réalité plus nuancée. Dans le canton de Vaud notamment, le CFC ne séduit plus assez. Seuls 21% des jeunes Vaudois entament un apprentissage au sortir de leur école obligatoire.

Mardi lors du salon des métiers et de la formation de Lausanne, Cesla Amarelle a tenu une conférence de presse en lien avec la formation duale. Et la ministre  de souligner la nécessité d’y conduire les jeunes Vaudois.

Cesla AmarelleConseillère d'Etat en charge de la Formation, Jeunesse et Culture

Certains secteurs, comme la construction et la restauration, sont particulièrement touchés et peinent à renouveler leurs effectifs d’apprentis. De quoi inciter le gouvernement à prendre des mesures.

Lionel EperonDirecteur du Département de la Formation, Jeunesse et Culture

L’apprentissage a perdu en attractivité auprès des jeunes, mais aussi des familles. Celles-ci encouragent souvent leurs enfants à poursuivre les études ou un autre cursus. Sans succès pour bon nombre d’entre eux. Cinq ans après l’école obligatoire, ce ne sont plus 21, mais 54% des jeunes qui accomplissent une formation professionnelle.

Mieux présenter les enjeux du CFC et de sa quête est donc indispensable, mais attention à ne pas vouloir trop embellir ces formations. Barbara Duc est chercheuse à la Haute école fédérale en formation professionnelle.

Barbara DucChercheuse à la Haute école fédérale en formation professionnelle

Au salon des métiers et de la formation de Beaulieu toujours, la HEFP tient l’exposition «au cœur de l’apprentissage».

Elle y présente le fruit de ses recherches sous la forme d’un parcours. On retrace l’historique de la formation duale, mais aussi le quotidien des apprentis et les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés.

Barbara DucChercheuse à la Haute école fédérale en formation professionnelle

Des thèmes qui rencontrent l’intérêt des ados et éveillent leur curiosité.

Barbara DucChercheuse à la Haute école fédérale en formation professionnelle

Et si l’expo s’adresse en priorité aux jeunes, elle présente un réel intérêt pour les parents, les enseignants ou encore les entreprises.

Santé physique et mentale des apprentis, bienfaits de l’apprentissage et défis, perspectives professionnelles… Autant d’aspects qui sont évoqués dans «au cœur de l’apprentissage». L’exposition est accessible au salon des métiers et de la formation à Beaulieu jusqu’à ce dimanche 21 novembre. Elle est également disponible en virtuel à l’adresse: expo-apprentissage.ch

Un signal encourageant en revanche, c'est bien que l’apprentissage a résisté à la pandémie. Et si les mesures de soutien prises par le canton ont été fortes, Cesla Amarelle refuse l’idée que son gouvernement a été trop généreux dans ses aides.

Cesla AmarelleConseillère d'Etat en charge de la Formation, Jeunesse et Culture

Ces 14 millions de francs ont servi à prendre en charge la moitié du salaire de tous les nouveaux apprentis du secteur privé. Et qui ont eu pour effet de maintenir le nombre de contrats d’apprentissages signés par des entreprises vaudoises.

L’Etat de Vaud n’a toutefois pas réussi à stopper l’hémorragie dans certains secteurs sensibles. La restauration, l’hôtellerie et l’artisanat enregistrent notamment une baisse de contrats de 6%.

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Vaud

Une place au nom de Lydia von Auw, première femme pasteure vaudoise

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Une place a été baptisée du nom de Lydia von Auw, première femme pasteure vaudoise dans le quartier de l'Eglantine à Morges. (© Ville de Morges 2023)

La Municipalité de Morges (VD) a inauguré une place baptisée "Lydia-von -Auw" dans le nouveau quartier de l’Eglantine. Elle rend ainsi hommage à la première femme à obtenir un doctorat en théologie en Suisse et à devenir pasteure dans le canton de Vaud.

La Municipalité a dévoilé vendredi une plaque commémorative en l’honneur de cette pionnière, écrit-elle dans son communiqué. Née en 1897 dans une maison de la Grand-Rue de Morges, Lydia von Auw est la première femme à obtenir un doctorat en théologie en Suisse ainsi que la première femme pasteure de l’Église évangélique libre du canton de Vaud, consacrée en 1935.

Dans un domaine jusque-là réservé aux hommes, la Morgienne assure des postes dans des paroisses souvent dédaignées par ses collègues masculins. Elle acquiert une renommée internationale grâce à ses recherches académiques sur le moine franciscain Angelo Clareno.

Ardente résistante aux fascismes italien et allemand, membre des Unions chrétiennes féminines, cette pionnière milite jusqu'à la fin de sa vie au sein d'Amnesty International. Elle décède en 1994 dans sa commune de naissance.

La Ville saisit l’occasion de valoriser les femmes dans l’espace public: depuis 2020, il s’agit du troisième site empruntant le nom d’une personnalité féminine morgienne, après les inaugurations de la promenade (Ernestine) de Castellane et du jardin Marie de Seigneux. Par ailleurs, un monument à la mémoire d’une autre Morgienne célèbre, Lydia Opienska-Barblan, a été inauguré en août de l’an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le théâtre La Grange présente son festival et sa saison 2023-2024

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Le théâtre la Grange de Dorigny dévoilé mardi le programme de son festival Fictions futures, demains réels, et du restant de son année artistique 2023-2024 (image d'illustration) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le théâtre La Grange, situé sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL), a dévoilé le programme de son festival "Fictions futures demains réels" qui débutera mercredi. Tables rondes, vernissages et rencontres sont au programme, alors que le reste de la saison 2023-2024 prévoit une vingtaine d'autres événements.

L'année artistique de La Grange débutera sur trois semaines d'un "festival transdisciplinaire qui propose une réflexion sur les mutations sociétales à venir en partant des enjeux d'aujourd’hui", ont indiqué les organisateurs.

Du 27 septembre au 14 octobre, le théâtre y réunira artistes, scientifiques et étudiants, pour "donner à voir et à entendre différentes visions du monde de demain".

Après le festival suivront diverses représentations théâtrales, comme celle de La Belle et la Bête par Jeanne Föhn et Ludovic Chazaud ou encore Médée Superstar de la Compagnie Les Bernardes.

L'annuel festival des cultures universitaires (Fécule) de la Grange – "véritable tourbillon de propositions multidisciplinaires" – tiendra sa 17e édition du 29 avril au 5 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Un rapport fixe les besoins dont un centre cantonal "Petit Macolin"

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Le rapport est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" (photo) que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La faîtière du sport vaudois (Sport Vaud) a publié un rapport qui présente les besoins des 29 associations sportives du canton. Elle établit à 238 millions de francs le total des investissements actuellement nécessaires et à 42 millions les besoins annuels de fonctionnement. Elle plaide aussi pour un centre cantonal du type "Petit Macolin".

Le contenu des quelque 40 pages du rapport a été dévoilé vendredi dans le journal 24 Heures, avec une interview de ses deux coauteurs, Cédric Bovey et Sébastien Cala, respectivement président et vice-président de Sport Vaud, créé en 2021. Le rapport repose sur deux questionnaires (tendances des besoins et chiffrages) envoyés aux 29 associations et une assemblée générale de la faîtière.

Il est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte, intitulé "Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse", réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes.

L'argent irait aux clubs, associations et autres organisateurs de manifestations ainsi qu'aux communes pour les infrastructures sportives ou pour la mise sur pied de camps scolaires. Actuellement, l'Etat de Vaud consacre au sport et à l'activité physique moins de 0,1% de son budget, soit environ 8,5 millions de francs par année, selon le porteur de l'initiative, le député PLR Sergei Aschwanden.

Soutien au bénévolat aussi

Le rapport de Sport Vaud ("Axes de développement et besoins prioritaires pour le futur"), lui, fixe donc déjà les besoins en infrastructures. "Nos propositions de renforcement des structures associatives et de soutien au bénévolat sont très importantes, et même essentielles pour l'avenir", explique à 24 heures Sébastien Cala, également député socialiste au Grand Conseil.

Au total, l'ensemble des investissements se monte à 238 millions de francs. S'agissant des besoins annuels de fonctionnement, ils sont de 42 millions. Plus de la moitié de cette manne (23 millions) doit servir à renforcer l'encadrement dans les clubs formateurs, selon les chiffres du rapport.

Selon les deux responsables, "il manque déjà des infrastructures scolaires de base, que le Canton doit construire et ouvrir aux clubs". "Il faut que ces salles répondent aussi aux besoins des clubs, pour des entraînements et des compétitions, et pas seulement aux écoles", complète M. Cala.

Elite: "mutualiser les compétences"

"Ensuite, il faut aussi des salles non scolaires, mais également construire des salles annexes, comme des murs de grimpe ou des dojos. La troisième proposition, c'est d'avoir un centre de sport autonome, où on peut accueillir des sportifs d'élite, mutualiser les compétences. Une sorte de 'Petit Macolin'", explique M. Bovey.

Ce mini-Macolin, en référence au centre national de sport près de Bienne, est estimé à 60 millions de francs. Soixante autres millions seraient nécessaires pour la construction de trois salles multisports dans le canton.

Le rapport établit d'autres besoins prioritaires: une salle de basketball de 2000 places (20 mio), des locaux d'unihockey (18 mio), six salles pour un centre d'entraînement de gymnastique (15 mio), deux salles triples de handball (15 mio) ou encore un nouveau centre de natation (15 mio).

"C'est au Conseil de prendre ses responsabilités et de répondre aux attentes du sport associatif vaudois avec une politique ambitieuse, qui fasse référence en Suisse. Le Canton est exemplaire dans le sport international (...) mais nous avons du retard pour tout ce qui est le sport généraliste", affirme M. Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

La Ville de Lausanne va aménager de nouvelles zones de baignade

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La Ville de Lausanne va aménager une plateforme supplémentaire (en bas) dans le Vieux-Port d'Ouchy, à côté de celle déjà existante. (© Ville de Lausanne)

Après la zone de baignade de la Jetée de la Compagnie créée en 2019 et celle du Vieux-Port d'Ouchy en 2021, la Ville de Lausanne prévoit deux nouveaux projets. Elle va aménager une plateforme supplémentaire dans le Vieux-Port et créer une nouvelle zone le long du Quai d'Ouchy. Toutes les deux seront conçues pour faciliter l'accès aux personnes en situation de handicap.

La Municipalité souhaite pouvoir mettre en service les nouvelles installations dès 2024, a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué. Leur cout total est estimé à 1,8 million de francs.

"Lausanne veut rester dans le classement des meilleures petites villes du monde. La création d'espaces de baignade pour la population et les touristes améliore la ville", relève Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué.

Indication de la température de l'eau

Dans le Vieux-Port d'Ouchy, le projet prévoit la réalisation d'une plateforme en terrasse supplémentaire de 137 m2, adossée au mur du quai, permettant d'accéder à la zone de baignade existante. Un ascenseur permettant l'accès à l'eau pour les personnes à mobilité réduite sera intégré.

Sur une distance d'environ 400 mètres le long du Quai d'Ouchy, c'est une nouvelle zone de baignade pérenne d'environ 20'505 m2 qui sera créée, accessible depuis les escaliers existants. Le plan d'eau de cette zone de baignade sera délimité par des bouées jaunes, interdisant la navigation à l'intérieur du plan d'eau.

Un dispositif en faveur des personnes à mobilité réduite sera également aménagé pour faciliter leur accès à l'eau à la plage du Bourget.

Autre nouveauté, des capteurs de température seront installés dans les différents sites de baignade (Vieux-Port d'Ouchy, Jetée de la Compagnie, plage publique de Bellerive, plage de Bourget et Quai d'Ouchy). Il suffira de scanner un code QR pour obtenir l'indication de la température de l'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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