Vaud
La conseillère aux Etats Adèle Thorens ne se représente pas en 2023
Adèle Thorens (Verts/VD) ne rempilera pas pour un deuxième mandat au Conseil des Etats lors des élections fédérales de 2023. Son parti a confirmé mardi dans un communiqué la nouvelle annoncée lundi par la RTS.
"Après 20 ans de vie d'élue, (...) Adèle Thorens Goumaz a décidé qu'il était temps d'ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie", écrivent les Verts vaudois. La sénatrice avait débuté sa carrière politique comme conseillère communale à Lausanne en 2002, puis était entrée au Conseil national en 2007. En 2019, elle avait été élue au Conseil des Etats aux côtés d'Olivier Français.
"J'ai 50 ans et je pense que c'est un bon âge (...) pour prendre un nouveau départ", a déclaré l'intéressée mardi dans les colonnes de 24heures. La Vaudoise précise qu'un "faisceau de données" a précipité son choix, notamment le fait que les Verts se trouvent "dans une forme olympique" et parce qu'elle-même arrive "à la fin d'un cycle" avec le dossier de l'économie circulaire pour lequel elle s'est fortement investie.
Si Adèle Thorens reconnaît que la lenteur du monde politique face à l'urgence climatique lui est parfois source de frustration et de "colère", elle insiste cependant sur le fait que cela n'a pas motivé sa décision à quitter Berne.
Besoin d'autres leviers
"Pour moi la politique n’est pas une fin en soi, mais un levier. Et désormais je ressens le besoin d’utiliser d’autres leviers pour faire progresser les questions climatiques et environnementales", explique-t-elle dans le quotidien vaudois.
La Verte ne donne pas plus de détails à ce sujet. Elle indique cependant qu'à terme, elle va "chercher à renforcer [ses] activités d’enseignement".
La question de la réattribution de son siège de sénatrice aux élections fédérales d'octobre 2023 se pose désormais. "Le processus visant à élire le ou la candidat-e à sa succession à la Chambre Haute sera communiqué prochainement", indiquent pour l'heure les Verts vaudois.
Du côté du PS vaudois, le choix du candidat pour les élections au Conseil des Etats a déjà été fait: Pierre-Yves Maillard aura comme mission de récupérer le siège que le parti a perdu en 2019, après le retrait de Géraldine Savary. Adèle Thorens et le PLR Olivier Français avaient été alors été élus face à Ada Marra.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Quelque 20% des jeunes Vaudoises et Vaudois ne veulent pas d'enfant
En dix ans, la proportion des Vaudoises et Vaudois de 20 à 29 ans ne souhaitant pas avoir d'enfant a plus que triplé, passant de 6% en 2013 à 20% en 2023, révèle l'enquête nationale sur les familles et les générations. Celle-ci montre également que les mères vaudoises travaillent plus qu'il y a dix ans, tandis que les tâches domestiques et familiales sont réparties de manière plus égalitaire.
"Le non désir d'enfant a fortement augmenté en dix ans, que ce soit en Suisse ou dans le canton de Vaud", constate Statistique Vaud mardi dans sa publication NUMERUS. Reste que près de la moitié des jeunes Vaudois désire avoir deux enfants, qu'un quart en souhaite trois ou plus, et que 9% se voit plutôt avec un enfant unique.
En 2023, dans le canton de Vaud, les ménages les plus nombreux sont ceux d'une personne (36%), poursuit Statistique Vaud. Les ménages familiaux (couple avec enfant ou famille monoparentale) représentent un tiers des ménages (33%), tandis que les couples sans enfants en constituent un quart. Les ménages avec enfant comptent le plus souvent un (45%) ou deux enfants (42%), tandis que 13% des ménages comptent trois enfants ou plus.
Mères plus actives professionnellement
Les mères sont plus nombreuses à travailler avant la naissance du premier enfant (84% en 2023 contre 71% en 2013). Si, en 2023, elles étaient 72% à occuper un emploi à plein temps avant cet événement, elles n'étaient plus que 34% à reprendre ce même pourcentage après la naissance. Près de la moitié des mères est passée à un pourcentage entre 50% et 89%, et environ une sur cinq à moins de 50%.
Du côté des pères, 94% travaillaient à plein temps avant la naissance de leur premier enfant, et 87% d'entre eux ont conservé ce taux d'occupation après l'heureux événement.
Les ménages avec enfant(s) de moins de 13 ans constituent 44% des ménages familiaux. Dans 75% de ces ménages, les deux parents exercent une activité professionnelle. Le modèle de répartition le plus répandu est celui où l'homme travaille à plein temps (entre 90% et 100%) et la femme entre 50% et 89%. A noter que cette configuration est plus fréquente dans le canton de Vaud (35%) qu'en moyenne suisse (28%). Dans le canton de Vaud, la seconde configuration est celle où les deux parents travaillent à plein temps (20% des ménages).
Tâches domestiques plus égalitaires
Si, en 2023, les Vaudoises étaient plus nombreuses à travailler hors de la maison qu'il y a dix ans, la répartition des tâches domestiques au sein du couple est devenue plus égalitaire dans ce même laps de temps. Quelque 51% des ménages interrogés disent assumer les tâches domestiques de manière conjointe, contre 33% en 2013.
En revanche, bien que 55% des ménages disent que c'est aussi bien le père que la mère qui accompagne l'enfant à la crèche ou à l'école (contre 37% en 2013), c'est majoritairement la mère qui reste à la maison lorsque l'enfant est malade (60% des ménages).
L'enquête sur les familles et les générations est une enquête nationale, réalisée tous les 5 ans par l'Office fédéral de la statistique. La première édition a eu lieu en 2013. Quelque 1700 personnes de 15 à 79 ans vivant en ménage privé ont participé au volet vaudois de l'enquête en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les députés débattent sur les limites d'âge à la BCV
L'organisation de la Banque cantonale vaudoise (BCV) est actuellement débattue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat défend la suppression de toute limite d'âge au sein de l'établissement, les parlementaires ont décidé mardi en premier débat de fixer une petite cautèle pour les membres de la direction générale.
Dans sa modification de la loi, le gouvernement veut supprimer la limite d'âge fixée à 70 ans pour les membres du Conseil d'administration (CA) et de réduire le nombre de maximum de mandats de quatre (seize ans au total) à trois (douze ans au total).
"La suppression de l'âge limite pour le CA facilitera les renouvellements, permettra davantage de flexibilité et des départs étagés. Cela permettra aussi de conserver plus longuement au sein du CA certaines compétences qui se font rares sur le marché", argumente le Conseil d'Etat.
S'agissant de la direction générale, il propose, pour la limite d'âge de ses membres qui est actuellement de 65 ans, de renvoyer aux règles applicables au personnel de la banque autorisant les collaborateurs, avec l'accord de l'employeur, à travailler jusqu'à 68 ans.
"Actuellement, les membres de la direction générale doivent quitter la BCV dans l'année de leurs 65 ans, tandis que les autres collaborateurs peuvent, avec l'accord de l'employeur, travailler jusqu'à 68 ans. La proposition vise à harmoniser l'âge de départ des membres de la direction générale en renvoyant aux règles applicables pour le personnel de la banque", justifie le gouvernement.
Deux amendements
La commission du Grand Conseil chargée d'étudier ces changements a préféré une solution médiane pour le CA: "Le président et les membres du CA sont nommés pour quatre ans. Ils sont rééligibles jusqu'à la limite de 70 ans révolus; toutefois la durée totale de leur mandat ne peut excéder douze ans".
Largement accepté en commission, cet amendement n'avait pas passé la rampe la semaine passée dans l'hémicycle, le groupe PLR n'ayant pas suivi ses représentants au sein de ladite commission. Il avait été refusé par 70 voix, contre 53 oui et sept abstentions. C'est donc la version du Conseil d'Etat qui a été ainsi maintenue.
Les députés ont repris ce premier débat, inachevé la semaine dernière, mardi. Ils devaient cette fois se prononcer sur la modification concernant la direction générale.
Ils ont accepté par 74 oui, 57 non et cinq abstentions l'amendement de la commission qui fixe une petite cautèle. Il stipule que "le président et les membres de la direction générale sont tenus de se démettre de leur fonction à l'âge prévu de 65 ans. Une dérogation est possible jusqu'à 68 ans, sur décision des organes compétents".
Deuxième débat nécessaire
Cette nouvelle formulation autorise le départ des membres de la direction générale à 68 ans, mais évite le renvoi au règlement de la BCV, car il peut être modifié par l'institution elle-même, sans contrôle démocratique. Ce que critiquaient certains commissaires.
Un deuxième débat immédiat a été refusé mardi et aura donc lieu, sans doute, la semaine prochaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Jeunes lausannois: bon de 300 francs pour acheter un vélo
Les Lausannois de 14 ans recevront désormais un bon de 300 francs pour l'achat d'un vélo non-électrique. Cette mesure, décidée par la Municipalité et qualifiée d'inédite, vise à favoriser l'accès aux loisirs, encourager les déplacements durables et soulager le porte-monnaie des familles.
Les jeunes nés en 2010 seront les premiers bénéficiaires. Ils recevront un courrier entre novembre et janvier, les invitant à venir récupérer leur bon au guichet des Aides communales à la place Chauderon, annonce mardi la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Puis, dès 2025, les quelque 1200 jeunes qui fêtent leurs 14 ans chaque année recevront un courrier le mois suivant leur anniversaire. Le bon est nominatif et valable jusqu'à la veille des 16 ans.
"A cet âge, on peut envisager l'achat d'un vélo adulte qui pourra être utilisé longtemps, mais c'est un achat souvent cher", relève Emilie Moeschler, la municipale en charge de la cohésion sociale et des sports, citée dans le communiqué. "Ces deux ans permettent de prendre le temps de la réflexion et d'acheter un vélo adapté à la croissance de l'enfant", ajoute la cheffe de projet Marie-Noëlle Domon-Aubort.
Le bon est valable pour l'achat d'un vélo neuf ou d'occasion auprès d'un des douze magasins partenaires de la Ville. Celle-ci précise que le bon doit permettre d'acquérir un "vélo musculaire", donc pas de vélo électrique ni de trottinette.
www.lausanne.ch/velo14
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vevey: le Musée Jenisch questionne l'héritage des musées
Depuis 1897, des milliers d'½uvres ont convergé vers le Musée Jenisch Vevey, qui rassemble aujourd'hui pas moins de 53'000 pièces. Du 8 novembre 2024 au 23 février 2025, l'exposition "D'où je viens" questionne cet héritage.
En traversant les siècles de la Renaissance à la création la plus récente, peintures, dessins et gravures transitent de main en main, se parent d'inscriptions et de traces. Elles vont parfois jusqu'à prolonger leur existence dans un lieu pérenne: un musée.
L'exposition "D'où je viens" se penche sur l'origine des fonds du Musée Jenisch. Elle se plonge dans les collections qui ont forgé son identité du musée, en examinant sous l'angle de leur provenance une cinquantaine d'oeuvres emblématiques signées Courbet, Dürer, Dix, Giacometti, Hodler, Ingres, Kokoschka, Picasso ou encore Vallotton.
Le parcours des oeuvres d'art et leur contexte d'acquisition figurent au centre du propos. Certaines pièces révèlent tout ou partie de leurs pérégrinations, quand d'autres restent davantage silencieuses.
Art contemporain
Trois autres expositions sont prévues cet automne, également placées sous le signe des origines. "Offrir son art au musée" rend hommage à trois importantes donations récentes d'artistes: celles des Gaspard Delachaux, Andrea Gabutti et Charles de Montaigu, ayant participé à l'enrichissement des collections.
Le Musée Jenisch expose également les lauréates de la Bourse Bailly 2023 et 2024. L'artiste lausannoise Anjesa Dellova qui a développé sa propre technique picturale du frottage propose une série d'oeuvres poursuivant son exploration des "lamentations".
La Vaudoise Annaëlle Clot présente "Germinations Ruminations", son journal dessiné publié en juin 2024. Il offre une collection de dessins à la plume et à l'encre de végétaux tracés avec finesse, attention et inquiétude. Enfin, le musée présente deux grands dessins de Noémie Doge, grâce à la distinction Jacqueline Oyex destinée à promouvoir des artistes qui se sont illustrés par leur engagement et leur intensité expressive.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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