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Vaud

Un rapport du Grand Conseil critique les conditions de détention dans les prisons

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La Commission des visiteurs du Grand Conseil vaudois invite le Conseil d'Etat à démontrer que le nombre de places sera suffisant à long terme dans les prisons vaudoises (Archives © Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Surpopulation carcérale, places de travail insuffisantes dans les lieux de détention et accès aux soins psychiatriques non équivalents pour les femmes et les hommes détenus dans les prisons vaudoises: telles sont les critiques émises par le rapport annuel de la Commission des visiteurs du Grand Conseil (CVGC), publié jeudi.

Ce rapport 2019-2020, qualifié de "fouillé et sans concession" par la commission elle-même, sera prochainement soumis à l'examen des parlementaires. Créée en 2012, la CVGC et ses sept membres est chargée de vérifier les conditions de détention des prisonniers dans tous les pénitenciers du canton et de s'assurer qu'elles soient conformes aux lois suisses et aux engagements internationaux.

De juillet 2019 à juin 2020, la commission a visité neuf établissements et s'est entretenue avec une centaine de personnes détenues, indique-t-elle dans un communiqué.

"Surpopulation importante et problématique"

La CVGC constate que la surpopulation carcérale reste "importante et problématique". Les constructions prévues aux Grands Marais à Orbe ainsi que les rénovations des prisons du Bois-Mermet à Lausanne et de la Tuilière à Lonay sont, dans ce contexte, très attendues. Elles "permettront à moyen terme une amélioration des conditions de détention". La commission invite toutefois le Conseil d'Etat à "démontrer que le nombre de places sera suffisant à long terme".

Elle relève par contre sa "satisfaction" concernant la mise en place progressive d'alternatives à la détention, telle que la surveillance électronique et le travail d'intérêt général. Ces mesures devraient, "à terme, contribuer à résoudre la persistante et inquiétante problématique de la surpopulation carcérale", note le rapport.

Autre préoccupation: la nécessité de prendre toutes les mesures visant à mettre à disposition suffisamment de places de travail pour que l'obligation au travail des personnes condamnées soit respectée. La CVGC constate que certains établissements de détention avant jugement, qui accueillent des personnes condamnées dans des secteurs non dédiés - conséquence de la surpopulation carcérale - rencontrent "des difficultés à offrir des places de travail suffisantes, faute de locaux et de ressources en personnel".

La commission salue en revanche l'engagement d'un personnel formé pour travailler sur les projets de formation et de réinsertion des personnes détenues.

Effets collatéraux du coronavirus

Le rapport de la commission formule une autre recommandation: la prise en charge particulière des femmes détenues dans des lieux adaptés. La CVGC reste très attentive au suivi des traitements psychiatriques, tant pour les hommes que pour les femmes. "Un concept général serait le bienvenu", à ses yeux.

"L'accès aux soins y compris psychiatriques est crucial en cette période de pandémie, dont un des effets collatéraux est le durcissement des conditions de détention pour l'ensemble de la population incarcérée", souligne encore le rapport.

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Vaud

Fastaff: une plateforme locale pour les petits boulots

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Matteo Melfi et Danna Melfi, anciens étudiants de l'UNIL et confondateurs de Fastaff. Une plateforme qui met en relation les entreprises locales avec des personnes à la recherche d'emplois temporaires. (© Fastaff)

Des petits jobs pour arrondir les fins de mois. C’est ce que propose Fastaff, une plateforme lancée en mars 2025 par deux anciens étudiants de l’UNIL.  Elle permet de mettre rapidement en relation les étudiants avec des employeurs proche de chez eux.

Facilité la recherche de petits boulots. C’est le pari que se sont lancés deux anciens étudiants de l’Université de Lausanne. En mars, ils ont lancé « Fastaff », une plateforme qui met en relation les étudiants à la recherche de « petits boulots » avec des entreprises qui recherchent de la main-d'œuvre ponctuelle. Restauration, maraîchage, travail de bureau : le but est de rassembler des missions simples sur une seule est même plateforme. comme l’explique Matteo Melfi, cofondateur de Fastaff.

Matteo MelfiCofondateur de Fastaff

"Proximité et rapidité"

Particularité : la plateforme utilise la fonctionnalité de géolocalisation pour mettre en relation les étudiants et les entreprises de manière locale. 

Matteo MelfiCofondateur de Fastaff

La plateforme mise sur la proximité mais aussi sur la rapidité comme nous l'expliquent ses cofondateurs Danna Calloni et Matteo Melfi.

Danna Calloni et Matteo MelfiCofondateurs de Fastaff

Pour se démarquer des autres plateformes, Fastaff mise aussi sur un système de notation intégré. Les explications de Danna Calloni, cofondatrice de la plateforme.  

Danna Calloni Cofondatrice de Fastaff

Depuis son lancement en mars 2025, la plateforme comptabilise  2'000 inscriptions d’étudiants, actifs en recherche d’emplois en Suisse romande, principalement à Lausanne, Montreux,  Genève et Yverdon. Son défi aujourd’hui : trouver un équilibre entre les offres et les demandes, ajoute Danna Calloni, cofondatrice de la plateforme.  

Danna Calloni Cofondatrice de Fastaff

Fastaff compte pour l’heure 85 entreprises. Depuis son lancement, une trentaine de missions ont été réalisées. A noter que la plateforme s’adresse aussi aux indépendants qui veulent arrondir leurs fins de mois. À noter que seules les annonces des entreprises sont facturées, via un système de crédits, entre 5 et 6 francs par offre ou par abonnement. Fastaff ne perçoit aucune rémunération sur le salaire des étudiants. 

La plateforme est disponible sur sur le site internet et via une application.

 

 

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Lausanne

Cultes de Noël avec Elisabeth Baume-Schneider et Arnaud Robert

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En cette période de l'Avent, la pasteure Line Dépraz accueillera dimanche la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider à la Cathédrale de Lausanne, puis le journaliste Arnaud Robert lors du culte de la nuit de Noël mercredi soir (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La pasteure Line Dépraz accueillera deux hôtes de marque pour dialoguer pendant les prochains cultes de Noël à la cathédrale de Lausanne: la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider sera présente dimanche prochain à 10h00, le journaliste Arnaud Robert le 24 décembre à 23h00.

En cette année du 750e anniversaire de la cathédrale, Elisabeth Baume-Schneider a accepté de relever le défi d’une prédication à deux voix. Il sera question de parole et d’écoute, des valeurs auxquelles s’adossent les actes, de la relation à autrui, des raisons d’espérer malgré une actualité et un environnement sombres, a communiqué le Ministère de la Cathédrale lundi.

Un temps d’échange entre la cheffe du Département fédéral de l'intérieur et le public est également prévu. Quant au culte de la Nuit de Noël, il verra la participation du journaliste Arnaud Robert. Son expérience relatée dans le podcast "Mon corps électrique", confrontée au récit de la nativité, ouvrira une discussion sur les thèmes du corps, de la légèreté, du handicap et du miracle.

Entre ces deux temps forts, du 22 au 24 décembre, un partenariat avec Lumen Créations et les TopoPhoniques permettra de présenter une performance lumineuse et sonore dans la cathédrale, via un éclairage en vidéo-mapping. Intitulée "Corps à corps", elle abordera les thèmes du corps et de la naissance de manière contemporaine.

Le Ministère de la Cathédrale de Lausanne inscrit ce programme de Noël dans l’esprit d’ouverture qu’il développe depuis plusieurs années. Line Dépraz a déjà accueilli plusieurs personnalités lors de ses cultes. En 2023, l'écrivain de polar Marc Voltenauer avait notamment participé à celui de Noël. Pour la pasteure, ces échanges permettent de sortir du "patois de Canaan" et d'apporter un éclairage différent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Montreux: le sentier des Gorges du Chauderon ferme pour l'hiver

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Il faudra patienter jusqu'au printemps pour pouvoir randonner dans la partie inférieure des Gorges du Chauderon (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le tronçon inférieur du sentier des Gorges du Chauderon sera fermé jusqu'au début du printemps. La Municipalité de Montreux (VD) estime que le secteur est particulièrement exposé aux dangers naturels en période hivernale et qu'il comporte un risque important d'accidents pour les adeptes de la randonnée.

"En période hivernale, les conditions deviennent particulièrement risquées, avec des dangers de chutes de pierres et d’arbres, de glissades et de verglas, notamment sur les passages difficiles et non sécurisés", a fait valoir la commune de Montreux lundi dans un communiqué.

La date de réouverture sera définie en fonction de la météo et une signalétique spécifique sera posée sur le secteur concerné, précisent les autorités montreusiennes. Les tronçons entre Glion et le Pont de Pierre, ainsi qu’entre le Pont de Pierre et Les Avants restent pour leur part ouverts toute l’année, indiquent-elles encore.

Bien que le sentier des Gorges du Chauderon démarre au coeur de la vieille ville de Montreux, il est considéré comme un "chemin de randonnée de montagne" par Suisse Rando. Sa période d'utilisation recommandée se situe d'avril à octobre, rappelle le document.

Sécurisé après des accidents

Le sentier a été le cadre d'accidents ces dernières années. En octobre 2019, deux jeunes hommes avaient fait une chute mortelle d'une centaine de mètres. En mai 2021, un promeneur avait été tué par une chute de pierres, à la suite de quoi le sentier était resté fermé pendant deux ans.

Des travaux de sécurisation avaient alors été menés. Les roches friables et instables avaient été purgées et les arbres dangereux évacués. Quelque 85 mètres de filets pare-pierres avaient été installés, tandis que les mains-courantes et les passerelles avaient été remises en état. Un dispositif de signalisation indiquant "l'aspect périlleux du sentier" avait également été installé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Melantropia: un festival pour soutenir la lutte contre le cancer

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Le festival Melantropia reversera 100% de ses bénéfices à cinq associations suisses luttant contre le cancer. (© Melantropia)

L'association Melantropia veut lancer un festival de musique, d'art et d'humour où l'entier des fonds récoltés seront reversés à cinq associations de lutte contre le cancer. Pour donner vie à ce projet, l'association a besoin de 50'000 francs d'ici au 31 décembre pour couvrir les premiers frais. Un crowfunding a été lancé.

Réunir des milliers de personnes pour la cause. L’idée est née d’un hommage personnel de sa fondatrice Sarah Schaffter qui a accouché le jour même du décès de sa mère des suites de la maladie. Pour transformer sa douleur en quelque chose de positif, elle se lance dans un projet : créer un où l’entier des fonds récoltés seront reversés à cinq associations de lutte contre le cancer. L’urgence est maintenant de parvenir à récolter 50'000 francs pour donner vie au festival. Et c’est à travers la musique, l’art et l’humour que sa fondatrice Sarah Schaffter a tenu à donner vie à son projet.

Sarah SchaffterMelantropia Festival

Une chose est sûre, pour sa fondatrice Sarah Schaffter, le rire est un allié précieux pour surmonter les épreuves. 

Sarah SchaffterMelantropia Festival

Et selon elle, il faut encore libérer la parole autour de la maladie. 

Sarah SchaffterMelantropia Festival

Une dizaine d’artistes seront programmés, principalement des talents locaux mais le festival vise aussi des artistes français. Le festival se déroulera au bord de l’eau du 4 au 6 septembre 2026 au Parc des Rives à Yverdon-les-Bains.

Le dimanche sera entièrement consacré aux familles et aux enfants avec notamment la tenue de plusieurs ateliers créatifs. Il y aura aussi un marché artisanal. Le festival reversera 100% de ses bénéfices à cinq associations suisses luttant contre le cancer, ARFEC, Ose Thérapies, Fondation Francine Delacrétaz, La Cassya et Having a Ball. A noter encore que chaque artiste ou prestataire du festival contribuera d’une manière ou d’une autre à la cause soit sous en reversant une partie des bénéfices ou sous forme de remises.

Pour faire un don, rendez-vous sur le site du festival.

 

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