Vaud
Une page de l’histoire de l’intelligence artificielle s’écrit à Vevey
Une start-up veveysanne est à la pointe de la recherche sur l’Intelligence artificielle. FinalSpark semble même être dans le futur, puisqu’elle s’intéresse à l’intelligence organoïde: la culture de neurones vivants. Un domaine qui n’est encore que peu connu de par le monde.
Une start-up veveysanne vit dans le futur. Il s’agit de FinalSpark. Cette entreprise est spécialisée dans un domaine encore peu connu: l’intelligence organoïde. Concrètement, il s’agit de cultiver des neurones vivants en laboratoire afin de les connecter à des ordinateurs. Un domaine qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, avec trois start-ups actives à travers le monde. Que peut-on réellement faire avec ces neurones? Réponse d’un des fondateurs de FinalSpark, Frédéric Jordan.
L’application la plus concrète vient d’Australie où des neurones ont pu apprendre à jouer au jeu Pong. Le laboratoire veveysan, lui, rend ses neurones accessibles à une poignée d’universités qui tentent notamment d’y stocker de menues informations. Sur quoi cette intelligence organoïde pourrait-elle déboucher?
L’intelligence organoïde serait donc la petite sœur de l’intelligence artificielle. Ou son avenir.
Selon Frédéric Jordan, les neurones vivants consomment un million de fois moins d’énergie que des neurones artificiels. Il faudra encore toutefois bien des années de recherche avant que cette nouvelle technologie sorte des laboratoires. Mais alors que répondre à celles et ceux que l’arrivée de l’intelligence organoïde inquiète?
Culture
Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques
Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.
"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".
L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.
Drag limaces et orchestre de crayons
Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".
Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".
Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
YS battu par Lucerne: "Ça nous dit qu'il faut encore travailler"
Yverdon n’y arrive plus. C’est la troisième défaite consécutive à domicile pour les Nord-vaudois. Ce samedi, ils se sont inclinés 0-1 face à Lucerne.
La soirée a débuté en grandes pompes dans les tribunes. Le Kop 14, le groupe de supporters yverdonnois, fêtait en effet son troisième anniversaire. Les ultras ont donc offert un show pyrotechnique au moment où les joueurs ont fait leur apparition sur le terrain.
Ça a probablement été le moment le plus marquant de la première mi-temps. Car ce début de rencontre a été plutôt plat sur le terrain. Lucerne était l'équipe la plus présente. Après 45 minutes, les statistiques affichaient une possession de balle de 60% pour les alémaniques. Le FCL qui, dans ce laps de temps, a aussi effectué 10 tirs contre 2 pour les Yverdonnois.
Les Lucernois se sont donc créé quelques occasions, mais il a sérieusement manqué de précision devant le but pour prendre l'avantage. Ils ont tout de même passé tout près d'ouvrir le score à la 32e avec Thibault Klidje au deuxième poteau. C'était sans compter le sauvetage de Paul Bernardoni.
Yverdon s'est enfin montré dangereux à la 41e, grâce à un tir de Mauro Rodrigues. Mais le gardien lucernois a dit non. Deux minutes plus tard, Boris Cespedes récupérait un très bon ballon. Le n°10 nord-vaudois l’a envoyé vers l'avant, Hugo Komano s'est lancé dans un gros sprint pour ensuite centrer. Malheureusement il n’y avait personne devant la cage pour transformer cela en réelle occasion.
C’est finalement en début de deuxième mi-temps, sur penalty, que Lucerne a marqué le seul but du match. Donat Rrudhani n’a eu aucune peine à transformer.
Lucerne n’a pas passé loin de de conforter son avantage un quart d’heure plus tard. Mais la frappe de Klidje est passée à ras du poteau. Et malgré quelques tentatives yverdonnoises pour aller mettre la pression devant le but, les hommes d’Alessandro Mangiarratti ne parviendront pas à faire changer le score.
Du travail individuel
“On a perdu un match qu’on devait pas perdre car ce n’était pas un match qui nous inquiétait trop”, lâche le coach yverdonnois après la rencontre. S’il salue tout de même sa défense “assez organisée”, il admet “qu’on n’était pas très bien avec la balle, chaque joueur doit produire plus individuellement.”
Du côté des joueurs, c’est bien entendu déception et frustration qui règnent.
Si l’on reprend les statistiques, les Yverdonnois ont finalement tiré 6 fois et parmi ces 6 tirs, un seul était cadré. Comment expliquer cela?
“Il reste du travail.” On l’entend souvent cette phrase depuis le début de la saison. Si, il y a quelques mois, on pouvait comprendre qu’avec un effectif quasi complètement remanié, il y avait des automatismes à trouver. Mais après 4 mois de championnat, qu’est-ce qui pose encore problème dans cette équipe yverdonnoise? Selon Hugo Komano, ce n’est pas l’équipe qui doit être remise en question, mais chaque joueur “en se regardant dans la glace ce soir.”
L’entraîneur est du même avis. “Ça me dérange un peu qu’on prenne un but car on perd un ballon à la moitié du terrain sur un contre et ensuite on provoque le penalty, avoue-t-il. Je ne juge pas la décision d’accorder le penalty, c’est plutôt la situation quand on perd la balle. Il ne faut pas la perdre et mettre plus de qualité dans ce qu’on fait.”
S’il y a tout de même du positif à tirer de cette soirée, c’est qu’il n’y a eu qu’un but encaissé en deux matchs. “On encaisse moins que l’année dernière, mais il y a quelque chose qui manque devant, ajoute Alessandro Mangiarratti. On a perdu beaucoup de buts sans Mahious, Carlos ou Liziero. C’est des joueurs qu’on a pas encore réussi à remplacer.”
Yverdon n’a pas le temps de ressasser cette soirée. Mercredi, les Nord-vaudois reçoivent Lugano pour les 8e de finale de la Coupe de Suisse. Avant de se déplacer à Zurich samedi pour affronter Grasshopper.
Culture
Lausanne: projections géantes à Plateforme 10
Plateforme 10 à Lausanne accueillera une deuxième édition des Projections XXL du 7 au 29 décembre. Des créations d'étudiants de deuxième année du bachelor Photographie de l'Ecole cantonale d'art (ECAL) seront projetées sur les façades du bâtiment abritant Photo Elysée et le mudac.
Ces projections ont été imaginées par onze étudiantes et étudiants dans un cours consacré à la création de vidéo mapping. Leurs oeuvres "suscitent une réflexion sur la perception des échelles, des fonctions et des formes architecturales", indique Plateforme 10 dans un communiqué.
Le pôle muséal rappelle que ce projet est né grâce à l'initiative de Lausanne Lumières, qui a réuni l'ECAL et Photo Elysée pour "concrétiser cette expérience visuelle unique."
Pour mémoire, outre ces projections géantes, Plateforme 10 accueille pour la première fois Bô Noël cette année. La grande route et des chalets boutiques ont notamment été installés sur le site, qui recevra aussi la "silent party" du 31 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vevey: deux expositions hivernales sur la place du Marché
Dès la première semaine de décembre, deux expositions de photographie sont à découvrir sur les panneaux d'affichage au nord de la place du Marché à Vevey. L'une propose des photos lacustres d'Aline Paley, l'autre une série de portraits signés Julie Deleris.
Le Musée suisse de l'appareil photographique présente, en collaboration avec la Fondation Beau-Séjour, les portraits de personnes âgées et résidentes de la fondation. Transcendant les générations, les photographies de Julie Deleris sont accompagnées des récits de vie de chaque modèle.
Au bénéfice d'une carte blanche de la Ville de Vevey en 2024, Aline Paley a choisi de dépeindre le paysage lacustre en jouant avec "les sensations contrastées qu'il évoque au fil des saisons". Elle s'approprie le format monumental des panneaux pour créer des fenêtres sur ce décor familier.
"Lumières matinales ou crépusculaires, apparitions fantomatiques, mouvements de l'eau; cette série, conçue comme une parenthèse tranquille au coeur du tumulte urbain, est une invitation à la contemplation", indique la Ville de Vevey dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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