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Vaud se prépare au déconfinement avec des statistiques favorables

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L'épidémie ralentit dans le canton de Vaud, mais les autorités sanitaire en appelle à la vigilance pour éviter une seconde vague importante. (Image d'illustration - ©KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Depuis deux jours, le canton de Vaud n'a enregistré aucun décès attribué au Covid-19. C'est l'annonce aujourd'hui du Canton. Mesures pour les transports publics, les transports scolaires et les marchés ont également été à l'ordre du jour de la désormais traditionnelle conférence de presse.

On attendait son aplatissement, c’est désormais en cours. La courbe du nombre de nouveaux cas de coronavirus dans le canton de Vaud s’aplatit. A peine une dizaine de nouveaux cas positifs au cours des quatre derniers jours. Le nombre d’hospitalisations continue de baisser, 105 dont 22 personnes en soins intensifs. Et les décès se stabilisent.

Karim BoubakerMédecin cantonal vaudois

Une nouvelle d’importance, qui ne doit pas faire oublier d’appliquer strictement les consignes de distanciation sociale et d’hygiène des mains, selon le médecin cantonal. On est désormais loin des statistiques alarmantes du début du mois d’avril. Résultat, les enquêtes d’entourage vont pouvoir recommencer en terres vaudoises.

Karim BoubakerMédecin cantonal vaudois

Les autorités sanitaires vaudoises entrent désormais dans une phase de veille active, selon Karim Boubaker. Elles continuent de surveiller ce qu’il passe au sein de la population avec le coronavirus. Elles attendent également de voir les effets de la levée de plusieurs mesures du semi-confinement prévue lundi.

Le médecin cantonal insiste sur le fait que "la maladie circule encore" et que la population ne doit pas relâcher ses efforts en terme de gestes barrière et de distanciation sociale. Car la courbe des cas positifs, et des malades, pourrait repartir à la hausse.

15 jours de tous les dangers

Message similaire dans la bouche de Denis Froidevaux, chef de l'état-major cantonal de conduite: "Il ne faut pas hypothéquer le succès obtenu jusqu'ici. On est devant les 15 jours de tous les dangers. Tout le monde doit y mettre du sien", a-t-il dit.

Lundi débute la deuxième étape du déconfinement, avec la réouverture de certaines écoles, commerces et restaurants. "Cela va être difficile d'expliquer qu'on peut être à 250 dans des transports publics, mais pas sur la voie publique. La police va devoir faire preuve de beaucoup de tact", a-t-il commenté.

Les marchés seront de retour également dès la semaine prochaine. Symbole de convivialité, les étals réapparaîtront sur les pavés vaudois. Le Conseil fédéral l’avait annoncé, mais manquaient encore les conditions dans lesquelles ce retour se ferait. Mesures de distanciation et d’hygiène obligent à cause du coronavirus. Elles sont désormais connues. Le Conseil d’Etat vaudois a validé aujourd'hui une directive concernant leur organisation.

Denis FroidevauxChef de l’Etat major cantonal de conduite

Denis Froidevaux qui reconnaît que ces mesures peuvent évoluer, tant le dispositif est inédit. En outre, chaque organisateur doit transmettre sa demande à la police cantonale du commerce pour validation par l’Etat major cantonal de conduite. En revanche, ce sont les communes qui seront en charge de contrôler le respect de ces consignes.

Consignes dans les transports publics et scolaires

Les transports publics s’apprêtent à reprendre leur allure habituelle dans le canton de Vaud. Dès lundi, l’offre normale sera rétablie. Il s’agit d’accompagner la réouverture partielle et graduelle des établissements scolaires ainsi que la reprise d’une partie de l’activité économique. D’un point de vue sanitaire, un plan de protection fédéral pour les transports publics a été établi, fondé sur la responsabilité individuelle et la solidarité des usagers.

Pierre-Yves GruazChef de la Direction générale de la mobilité et des routes du canton de Vaud

Les entreprises de transports publics se sont engagées à rappeler ces mesures et à faire en sorte qu’elles soient appliquées. De leur côté également, des consignes vont être appliquées.

Pierre-Yves GruazChef de la Direction générale de la mobilité et des routes du canton de Vaud

Autorités et entreprises de transport assurent qu’elles effectueront un suivi très attentif du niveau de l’offre et de la fréquentation notamment sur les lignes stratégiques telles que le métro m2. Des adaptations pourront être apportées.

Lundi, c’est aussi la rentrée progressive et graduelle des enfants de l’école obligatoire. Avec eux, les transports scolaires vont également reprendre le chemin de l’école. Comme pour les transports publics, cette reprise se fait à l’aide d’un plan de protection contre le coronavirus. Le plan général de protection des transports publics a fait l’objet au niveau cantonal d’une mise en cohérence avec les mesures prises à l’école. C’est ce qu’a annoncé aujourd'hui Pierre-Yves Gruaz, chef de la Direction générale de la mobilité et des routes du canton de Vaud. Il en évoque les principaux points :

Pierre-Yves GruazChef de la Direction générale de la mobilité et des routes du canton de Vaud

Le transport scolaire est assuré de deux manières dans le canton de Vaud : par des courses dites dédiées, soit exclusivement réservées aux écoliers, et par les lignes de transports publics régulières à l’horaire, soit ouvertes aux autres usagers. Chacune aura ses recommandations propres.

Pierre-Yves GruazChef de la Direction générale de la mobilité et des routes du canton de Vaud

A noter que le canton a rappelé que ce sont les communes qui sont chargées de faire appliquer les mesures concernant le transport dédié.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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