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Déjà un demi-milliard engagé pour faire face à la crise

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Le patron des finances vaudoises Pascal Broulis est convaincu que la prudence et les investissements sont les clés pour ne pas sombrer financièrement dans la crise liée à la pandémie du coronavirus. (Image d'archives. ©Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans une interview au 24 heures, le ministre vaudois des finances Pascal Broulis se défend de ne pas vouloir payer pour la crise liée au coronavirus. Il indique que plus d'un demi-millard de francs ont déjà été engagés pour faire face au Covid-19. Si le conseiller d'Etat PLR se dit inquiet de la violence de la crise, il reste persuadé que l'"on s'en sortira".

Interrogé sur les accusations des milieux patronaux qui lui reprochent de ne pas vraiment dépenser, M. Broulis répond fermement. "C'est faux. Les 512 millions de francs déjà engagés pour faire face au Covid, nous les empruntons. Ils font augmenter notre dette. Je n'ai pas un tas d'or dans lequel je puise! Nous devons demander cet argent aux banques, il faut arrêter de dire n'importe quoi".

"Pour l'instant, nous y allons avec 512 millions. Et on le sait, ce n'est pas fini. Allons-y étape par étape. La crise va durer. Rien que les prêts Covid, remboursables sur huit ans, nous donnent une idée des traces que va laisser ce que nous vivons maintenant", explique le grand argentier dans le quotidien vaudois de vendredi.

Argent débloqué au plus tôt le 16 décembre

Sur les 50 millions de francs prévus pour les cas de rigueur mis sur la table il y a dix jours, il indique que cet argent bénéficiera à "ceux qui ont fermé en novembre. Mais aussi ceux pour qui la période entre avril et fin juin a été difficile. Par exemple les caristes ou les agences de voyages. Et nous allons encore étudier quels autres secteurs peuvent être inclus".

"Mais le tempo doit être rapide, si nous voulons pouvoir transformer tout ça en vrai argent au plus vite. Le Grand Conseil est averti et, si tout va selon mon calendrier, l'argent pourra être débloqué le 16 décembre. Nous ne pouvons pas aller plus vite", affirme M. Broulis.

Il se montre par ailleurs clairement opposé à ce que l'Etat règle l'ardoise des charges sociales pour les entreprises, même pour un seul mois. "Mais vous vous rendez compte de la masse que cela représenterait? Pour tous les emplois du canton, cela serait 200 millions de francs minimum. Impossible. Même si c'est réduit à ceux qui ont fermé".

"Et il est de toute manière faux de dire que les patrons paient les charges sociales sans aide. Ils ne paient que la prévoyance professionnelle (LPP) et l’assurance accidents (LAA), les RHT couvrent le reste", tient-il à rappeler.

"Je crois à la résilience des sociétés"

Si le ministre est convaincu que la prudence est la clé pour ne pas sombrer, il est aussi persuadé que les investissements sont l'autre solution. "Je sais ce que nous allons dépenser pour la crise Covid: presque 10% des rentrées fiscales, qui sont à six milliards de francs. Mais ce qui est crucial, c’est que nous avons un budget hors Covid", dit-il.

"Nous baissons les impôts d'un point, seul canton avec Zoug à alléger sa fiscalité l'an prochain. Nous prévoyons 800 millions d'investissements quand d'autres font des plans d'austérité. Cela va permettre de soutenir les postes dans la construction. Le charpentier, le maçon pourront continuer à travailler et à consommer. C'est un cercle vertueux", insiste-t-il.

Bien qu'inquiet, Pascal Broulis se montre toutefois rassurant pour l'avenir, notamment car le canton de Vaud "n'a pas une dette de douze milliards, que mes collègues (de gouvernement, ndlr) jouent le jeu de la maîtrise des dépenses". "Globalement, nous dépensons l'argent tel qu'affecté. Je suis inquiet de la potentielle violence de la crise. C'est catastrophique, on n'a jamais vécu ça. Mais je crois à la résilience des sociétés", conclut-il.

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Un nouveau variant du Covid peut déclencher une vague d'infections

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Le nouveau variant du coronavirus s'appelle BA.2.86 (archives). (© KEYSTONE/EPA NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/NIAID- RML/NATIONAL INST)

BA.2.86, le nouveau variant du coronavirus, a le potentiel de déclencher une vague d'infections, alerte un infectiologue de l'hôpital de Winterthour. "Depuis la mi-août, nous avons à nouveau quatre à six patients hospitalisés de manière constante à cause du Covid-19".

Il s'agit en général de personnes âgées souffrant de comorbidités telles que des troubles du rythme cardiaque ou une insuffisance cardiaque, déclare dans la NZZ am Sonntag Urs Karrer, chef du service d'infectiologie de l'hôpital de Winterthour (ZH). Les décès dus à une infection par le SARS-CoV-2 sont cependant devenus rares, ajoute celui qui était vice-président de la task force Covid-19 de la Confédération.

Le nouveau variant ne se propage pas particulièrement vite jusqu'à présent et les données actuelles n'indiquent pas qu'elle provoque des évolutions graves, note l'expert. Il recommande aux personnes à risque et aux personnes souffrant d'un Covid long de se faire vacciner pour prévenir tout risque.

"Je ne m'attends pas à ce que plus de 75% de la population soit infectée en peu de temps, comme cela a été le cas durant l'hiver 2022", indique le docteur Karrer. "Mais je pense que le Covid-19 a toujours le potentiel de provoquer une vague sérieuse, où 20 à 30% de la population pourrait être infectée", poursuit-il, soulignant qu'elle pourrait commencer "dès novembre ou décembre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La vaccination anti-Covid est recommandée aux personnes vulnérables

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La CFV et l’OFSP recommandent aux personnes vulnérables de recevoir une dose de vaccin anti-Covid-19 en automne/hiver 2023/2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent aux personnes vulnérables de se faire vacciner contre le Covid-19 pour l'hiver. Le coronavirus continue de circuler et peut provoquer une forme grave du Covid-19.

Pour cette raison, une vaccination leur est recommandée cet automne pour se protéger contre une telle évolution, indique l'OFSP dans un communiqué publié lundi.

Par rapport aux années de pandémie 2020 et 2021, la situation a beaucoup changé: chez les personnes de moins de 65 ans ne présentant pas de facteur de risque, la probabilité d’une forme grave du Covid-19 est minime. Chez les personnes vulnérables par contre, le risque est nettement plus élevé. La vaccination leur offrira une meilleure protection contre une évolution grave de la maladie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La première dame des Etats-Unis testée positive au Covid-19

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Jill Biden avait déjà été testée positive au Covid-19 il y a un an (archives). (© KEYSTONE/AP/Julio Cortez)

La première dame des Etats-Unis, Jill Biden, âgée de 72 ans, a été testée positive au Covid-19, a annoncé la Maison-Blanche. Le président américain Joe Biden, 80 ans, a quant à lui été testé négatif.

Déjà infectée par le coronavirus il y a un an, Jill Biden ne présente que de légers symptômes, a indiqué son bureau. Elle restera dans la maison du couple à Rehoboth Beach, dans le Delaware.

Le président Biden a subi un test de dépistage du Covid-19 lundi soir, qui s'est révélé négatif, a indiqué la Maison-Blanche. Il doit poursuivre ses tests réguliers.

Les Etats-Unis ont observé une augmentation des cas de Covid-19 et des hospitalisations au cours des dernières semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Suisse a violé le droit international selon un comité de l'ONU

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Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale CERD) estime que la Suisse n'a pas honoré ses engagements internationaux en refusant pendant longtemps de lever les brevets sur les vaccins contre le coronavirus pendant la pandémie (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Suisse et d'autres pays du Nord ont violé le droit international en refusant de lever la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le coronavirus, selon un comité de l'ONU. Ils n'ont pas honoré leurs engagements en termes de garantie de non-discrimination.

Dans une décision prise mercredi et rendue publique jeudi à Genève, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU s'en prend aussi aux Etats-Unis, aux autorités britanniques et à l'Allemagne. Dans plusieurs pays en développement, moins de 1% de la population a reçu au moins une dose de rappel.

Or la part dans le monde entier atteint un tiers, a ajouté le Comité. La Suisse et d'autres pays s'étaient résolus à accepter à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins, mais seulement après deux ans de pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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