Vaud
Votations communales: "oui" à Bullet, au Mont et dans la Vallée de Joux, "non" à Veytaux
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/09/la-vallee-de-joux-dira-le-22-septembre-si-elle-souhaite-fusionner-ses-trois-communes-actuelles-1000x600.jpg&description=Votations communales: "oui" à Bullet, au Mont et dans la Vallée de Joux, "non" à Veytaux', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
De nombreux citoyens vaudois ne se sont pas contentés de voter à l'échelle fédérale ce dimanche. Deux projets de fusion, un parc éolien et une initiative pour "sauver" le vallon de La Valleyre au Mont-sur-Lausanne étaient notamment soumis aux urnes.
Les citoyens de Montreux et Veytaux, ainsi que ceux de l'Abbaye, du Chenit et du Lieu étaient appelés ce dimanche à se prononcer sur un projet de fusion. Les habitants du Mont-sur-Lausanne devaient trancher sur une initiative rendant inconstructible le Vallon de La Valleyre. Les citoyens de Bullet, de leur côté, devaient se prononcer sur un projet de parc éolien. Les résultats:
Pas d'immeubles dans le vallon
Les habitants du Mont-sur-Lausanne choisissent la nature plutôt que l’immobilier. Ils ont plébiscité aujourd’hui l’initiative populaire communale « Sauvons le vallon de la Valleyre ». Et ceci à hauteur de 71% des voix. Le texte visait à rendre ce coin de verdure inconstructible. Et dans le même temps à bloquer un projet de construction de 14 immeubles dans le vallon. La réaction de Brigitte Besson, membre du comité d’initiative.
Contacté le représentant des promoteurs du projet, Boris Clivaz, confirme que l'affaire ne s'arrêtera pas là, beaucoup d'argent ayant été investi.
Boris Clivaz craint aussi que cette votation ne crée un précédent fâcheux pour la profession.
Reste que le Mont-sur-Lausanne a parlé. Quelle est donc la suite de la procédure? C'est Brigitte Besson, membre du comité d'initiative, qui nous éclaire.
Fusion historique dans la Vallée de Joux
La Vallée de Joux sera la première à fusionner. Les habitants du Chenit, de l'Abbaye et du Lieu ont accepté ce dimanche la convention de fusion, à près de 59% des voix. Ils seront bientôt les habitants de la commune la plus étendue du canton de Vaud, avec 7'000 habitants. Charles Fontannaz, président du comité de pilotage pour la fusion.
La déception est forcément palpable chez les opposants. Henrique Dias Mendes, président de l'Association des opposants à la fusion, nous rappelle ses peurs à l'aube de la naissance d'une nouvelle commune.
La nouvelle commune sera effective le 1er janvier 2027. Les différents exécutifs resteront donc en place six mois de plus que ceux du reste du Canton.
Pas de mariage Montreux-Veytaux
Si les Montreusiens souhaitaient se marier avec Veytaux, la réciproque n'était pas vrai. Les citoyens de Veytaux ont voté contre la convention de fusion. Le "non" a recueilli 12 voix de plus que le "oui". Le projet de fusion est donc abandonné. Réaction de la syndique de Veytaux, Christine Chevalley.
Du côté des partisans de la fusion, le représentant de "Veytaux son avenir", Jean-Marc Emery, est forcément déçu. Il pointe du doigt une Municipalité qui a exprimé son opinion et, peut-être, fait pencher la balance.
Jean-Marc Emery espère désormais que la Municipalité de Veytaux oeuvrera à "réunir les habitants". La syndique Christine Chevalley répond que "Veytaux va bien". Elle souligne aussi le travail réalisé avec Montreux pour rédiger une convention de fusion. Au tour donc du syndic de la commune voisine, qui s'est prononcée à 83% en faveur de fusion, de réagir à ce non-mariage. On écoute Olivier Gfeller.
Le vent en poupe à Bullet
Le parc éolien de la Grandsonnaz comptera bien 15 éoliennes, s'il peut se faire. Les habitants de Bullet ont dit « oui » au projet, et donc à l’implantation de 5 éoliennes sur leur territoire. Le résultat du vote : 196 « oui » contre « 174 « non ». On rappelle que trois autres communes, Fiez, Fontaines-sur-Grandson et Mauborget, sont concernées par le projet. Mais seul le Conseil communal de Bullet avait demandé que la population soit consultée.
Ce vote favorable de Bullet ne met toutefois pas fin au suspense pour ce projet de parc éolien, porté notamment par les Services industriels de Genève. Christian Bernet, porte-parole des SIG.
Quatre ONG en tout ont déposé un recours, dont Pro Natura Vaud. Elles affirment ne pas être contre l’éolien, mais pointent du doigt un dossier qu’elles estiment lacunaire.
Vaud
Sébastien Cala se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
Le chef de groupe socialiste au Grand Conseil Sébastien Cala se porte candidat pour succéder à la conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz lors de l'élection complémentaire du 8 mars. L'élu de la Vallée de Joux a déposé sa candidature au PS Vaud.
"Nous avons reçu sa candidature", a indiqué vendredi en fin de journée à Keystone-ATS Romain Pilloud, président de la section vaudoise du parti socialiste. Les personnes intéressées ont encore jusqu'à samedi minuit pour déposer leur candidature, précise-t-il.
Député au Parlement vaudois depuis 2019, Sébastien Cala a été désigné quatre ans plus tard comme chef de groupe de son parti dans les rangs du Grand Conseil. L'ancien sauteur à skis et actuel chercheur en sciences du sport à l'Université de Lausanne (UNIL), âgé de 37 ans, est notamment très actif dans les domaines du sport, de la santé et de l'action sociale.
M. Cala a récemment eu des mots très sévères sur les coupes budgétaires prévues dans le budget de l'Etat 2026, prenant notamment la tête du combat des hôpitaux régionaux, dont celui de sa région, malmenés par les mesures d'économie. Il est d'ailleurs le président du Comité directeur du Pôle santé Vallée de Joux (PSVJ) depuis quatre ans.
"C'était une longue réflexion avec ma famille et avec le parti. Je me suis décidé parce que cela fait plusieurs mois que nous travaillons à positionner le parti par rapport à ce que fait le gouvernement. Je voulais porter cette dynamique. Notre travail au Grand Conseil démontre que nous avons la possibilité de faire autrement, que nous pouvons trouver une solution pour toutes et tous et pas uniquement pour les plus privilégiés", confie Sébastien Cala dans une interview dans le 24 heures.
Deuxième candidat
Il est le deuxième candidat à se déclarer pour la candidature socialiste pour conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. L'ex-conseiller national Roger Nordmann a, lui, annoncé sa candidature mercredi après-midi. A ce stade, il n'y a que les candidatures de MM. Nordmann et Cala, selon le PS Vaud.
Plusieurs ténors du parti avaient indiqué renoncer à cette élection. Il s'agit de la conseillère nationale et ex-présidente du PS Vaud Jessica Jaccoud, de la conseillère nationale et municipale d'Yverdon-les-Bains Brenda Tuosto, du syndic de la même ville Pierre Dessemontet, du président actuel du Grand Conseil Stéphane Montangero ou encore du député et municipal nyonnais Alexandre Démétriadès.
Le congrès du PS Vaud qui désignera la candidature officielle se tiendra le samedi 13 décembre. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lanceraient donc personne dans la course.
A ce jour, seule l'UDC a désigné son candidat à cette élection complémentaire au Conseil d'Etat. Il s'agit du député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR et le Centre au sein de l'Alliance vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les vétérinaires veulent rendre le puçage des chats obligatoire
Les vétérinaires suisses estiment le puçage des chats nécessaire pour contrôler la population féline. Les chats retournés à la vie sauvage ou chats errants sont un problème croissant en Suisse. Ils demandent aussi que les chats sans propriétaires et non pucés soient castrés.
Faut-il rendre le puçage des chats obligatoires ? La réponse est oui pour la Société des vétérinaires suisses (SVS). Fin novembre, la Conférence des présidents à adopté un papier de position en ce sens. Ils demandent l’instauration du puçage obligatoire pour tous les chats, à l’instar des chiens. L’objectif : mieux contrôler la population féline et le nombre de chats errants souvent en très mauvaise santé. Une problématique qui inquiète les organisations de protection des animaux et de la nature depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on dénombre près de deux millions de chats en Suisse. Quelles sont les conséquences de cette surpopulation ? La réponse de Marc-Alain Tièche, président des vétérinaires vaudois.
Pour le président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la Société vaudoise pour la protection des animaux, la surpopulation féline peut entraîner la propagation de maladies et des problèmes d'hygiène.
En Suisse, seuls 30 à 40% des chats sont enregistrés. Pour les vétérinaires, l’instauration du puçage systématique des chats permettrait aussi de retrouver plus rapidement leur propriétaire en cas de fugue ou d’accident ainsi que soulager les refuges souvent surchargés.
Aujourd’hui, le prix pour faire pucer et enregistrer son félin varie généralement entre 80 et 100 francs. Les détenteurs de chats seraient-ils prêts à prendre en charge ces coûts supplémentaires ?
A noter que la société des vétérinaires suisse propose aussi d’autoriser la castration des chats errants et non pucés pour limiter les naissances incontrôlées.
Culture
L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges
La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.
L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.
Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.
Dessinateurs exposés en hausse
L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.
Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.
La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté
L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.
Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).
L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.
Allemand renforcé
"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.
Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.
Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.
Pas d'impact pour le cursus en cours
Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.
Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 3 jours
Roger Nordmann se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
LausanneIl y a 3 jours
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
-
VaudIl y a 3 jours
Bancomat attaqué à l'explosif à Gland - Gros dommages
-
GenèveIl y a 3 jours
L'UDC prévoit une initiative pour interdire aux étrangers de voter
-
SuisseIl y a 3 jours
Le Parlement étend encore davantage l'autorisation de tirer le loup
-
LausanneIl y a 3 jours
Près de 1000 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
GenèveIl y a 3 jours
Une initiative pour une vraie inclusion des enfants avec handicap
-
InternationalIl y a 3 jours
Un raton laveur cambrioleur retrouvé saoul dans un magasin d'alcool


