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Culture

Sécheresse oblige, le 1er août s'annonce moins pétaradant

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La prudence est particulièrement de mise cette année avec les feux d'artifice, pour autant qu'ils soient autorisés (ici le spectacle pyrotechnique de la Fête nationale au Moléson en 2021). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'eau et la lumière plutôt que le bruit et la fumée. Les feux d'artifice font certes toujours partie intégrante de la fête nationale, mais la sécheresse a conduit certaines communes à imaginer des alternatives ou à faire dans la sobriété.

D'une façon générale, en Suisse et en Suisse romande en particulier, la fête nationale s'annonce moins éclatante que d'ordinaire, révèle un tour d'horizon de Keystone-ATS. Neuchâtel, Vaud et Fribourg notamment ont proscrit les engins pyrotechniques privés en raison de la canicule et de la sécheresse.

De nombreuses communes, en Suisse alémanique notamment, ont imaginé des alternatives. A Neuenegg (BE) par exemple, des jets d'eau illuminés surgissant au rythme d'une musique assureront pendant trois jours un ersatz de feu d'artifice.

L'eau utilisée pour le spectacle est prélevée dans la nappe phréatique. Rien n'y est ajouté, et l'eau sera récupérée et réinjectée dans la nappe phréatique au terme de l'opération.

Drones lumineux

Crans-Montana (VS) joue également sur la lumière et la musique avec un spectacle de drones lumineux de quinze minutes: une centaine de ces engins volants survoleront la station valaisanne. Un parcours lumineux fera aussi scintiller les rives des deux lacs du centre de Montana.

Un show aérien au moyen de drones sera aussi un fil conducteur du festival Lakeside au bord du lac de Bienne. A Berne, un ballet de drones remplacera l'habituel feu d'artifice sur la colline du Gurten.

A Sierre et à Sion, pas de feux d'artifice non plus. Dans les vallées latérales valaisannes, même si des festivités en tout genre sont prévues, la prudence est de mise. Tous les feux du 1er août sont annulés dans le Val d'Anniviers ainsi qu'à Zermatt. A Nendaz, une démonstration de cor des Alpes figure au programme.

Sur les lacs

Dans le canton de Vaud, les feux prévus sur les lacs peuvent se tenir normalement. Ce sera notamment le cas à Lausanne, Rolle, Morges, au Pont (Vallée de Joux) ou encore Yverdon, sous réserve. D'une façon générale, les feux des particuliers sont interdits dans le canton, mais les communes et les responsables de manifestations officielles peuvent en organiser, sous conditions.

Dans le canton de Genève, un arrêté du Conseil d'Etat publié lundi interdit l'usage voire la vente de plusieurs types de pièces d'artifice, sauf exceptions. Les communes, sur autorisation, gardent cependant la possibilité de tirer des feux sur le lac, à des emplacements déterminés.

L'heure est au minimalisme pyrotechnique dans le Jura. A Delémont, comme l'a indiqué Le Quotidien Jurassien, la ville renonce cette année à tirer des feux d’artifice, "pour des raisons écologiques". Les feux commémoratifs sont strictement réglementés dans le canton et confinés dans des zones sécurisées, sous la responsabilité des communes.

Eau au moulin

A Neuchâtel, une réflexion sur le sujet est en cours au sein des autorités. "Le but est de réussir à conserver le côté traditionnel et festif du 1er août, tout en tenant au mieux compte de l’impact environnemental et des coûts", fait savoir la Ville. A Gland (VD), le feu d'artifice est remplacé par une projection géante sons et lumière, pour des motifs écologiques.

Dans les Grisons également, la sobriété est de mise. Certaines communes renoncent totalement aux feux d'artifice pétaradants, comme à Arosa, où la section locale du Club alpin suisse (CAS) allumera à la place des feux d'altitude, dans une forme de tradition invitant à la réflexion.

Le bannissement des vésuves et autres fusées des espaces privés apporte de l'eau au moulin du comité d'initiative - composé de défenseurs de l'environnement et des animaux - qui veut interdire aux particuliers les "feux d'artifice pétaradants", dont ils dénoncent les nuisances pour les animaux et l'environnement. Ce comité a jusqu'au 3 novembre 2023 pour recueillir les 100'000 signatures nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend à MeToo

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"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro", a lancé Gérard Depardieu. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Gérard Depardieu a contesté mardi lors de son procès à Paris pour agressions sexuelles "s'amuser à peloter" des femmes et s'en est pris au mouvement MeToo, susceptible de devenir selon lui "une terreur".

"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans, qui s'exprimait pour la première fois mardi, au deuxième jour de son procès.

Après un rappel des faits prononcé par le président du tribunal, Gérard Depardieu s'est levé doucement pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret.

"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro", a-t-il lancé.

L'acteur a évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice ensemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.

"C'est quoi, graveleux?"

"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.

Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail.

Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.

Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi, graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!".

Appelée à la barre après lui, Amélie a donné une version complètement différente.

Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu "gesticule", "grogne". "Il a toujours un commentaire sur les femmes, leur tenue. Ce n'est pas du tout le monsieur qu'on a là aujourd'hui", poursuit-elle, qualifiant l'acteur de "fauve".

"Terreur"

La décoratrice raconte avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.

Cheveux blonds mi-longs, Amélie raconte doucement la suite: "il referme alors les jambes, il m'attrape les hanches", mime-t-elle à la barre. "Il m'avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe", poursuit Amélie, se remémorant "son gros visage", "ses yeux rouges, très excités" et les propos de Gérard Depardieu: "viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte!".

Interrogée par le président sur les trois ans qui se sont écoulés entre les faits qu'elle dénonce et sa plainte en 2024, Amélie explique qu'elle ne savait pas caractériser une agression sexuelle.

"Je n'avais pas envie de parler de ça, je me sentais humiliée. Je m'éclatais professionnellement et si je portais plainte, le film s'arrêtait" a-t-elle ajouté.

Assis derrière elle, Gérard Depardieu, figure imposante dans son costume noir, dodeline de la tête mais n'a pas de réaction.

A la barre, il s'en était pris au mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".

Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.

La comédienne française Charlotte Arnould a été la première à porter plainte en 2018. En août dernier, le parquet de Paris a requis un procès pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de l'acteur. Un juge d'instruction doit encore décider de l'issue du dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gérard Depardieu nie "s'amuser à peloter" des femmes

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Gérard Depardieu lors d'une pause à son procès mardi à Paris. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins. Je ne suis pas un frotteur dans le métro", a déclaré mardi à la barre Gérard Depardieu, jugé à Paris pour agressions sexuelles.

"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans.

Après un rappel des faits par le président du tribunal, l'accusé s'est levé pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret. Il évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice assemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.

"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.

Discussion houleuse

Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail. Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.

Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!"

Avant de retourner à sa place, Gérard Depardieu a critiqué le mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des déprédations répétées au Cinématographe à Lausanne

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Le Cinématographe a été pris pour cible par des jeunes depuis le début mars (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Cinématographe à Lausanne a été victime de déprédations ces dernières semaines. Le cinéma alternatif, basé au casino de Montbenon, annonce que du matériel a été volé et détérioré et que des bénévoles ont été insultés.

Depuis mars, le Cinématographe fait face "à des agressions répétées et ciblées de la part de plusieurs jeunes personnes", écrit-il sur son compte Instagram. Il ajoute que ces jeunes "se rendent dans nos locaux et déchirent les flyers associatifs et promotionnels" mis à disposition du public.

Contacté par 24 heures, qui révèle l'information, un co-programmateur indique que le cinéma n'a pas porté plainte pour le moment. Selon lui, ces agressions pourraient être liées à la projection du film "Queer", traitant de l'homosexualité. Il précise que ces personnes sont venues quatre fois et ont notamment jeté des prospectus au visage des bénévoles et les ont insultés.

"Dans le contexte actuel de montée du fascisme, il n'est pas étonnant qu'un espace comme le nôtre soit ciblé. Cette violence nous inquiète et nous attriste, mais nous n'allons pas baisser les bras", écrit le Cinématographe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Début des travaux de rénovation du Bâtiment d'art contemporain

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A Genève, le Bâtiment d'art contemporain (BAC), qui accueille notamment le MAMCO, sera complètement rénové. Durée des travaux: 48 mois (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les travaux de rénovation et de réaménagement du Bâtiment d'art contemporain (BAC) vont débuter lundi 31 mars. La durée de ce chantier devisé à près de 66 millions de francs est estimée à environ quatre ans, dont une année pour le gros oeuvre et la réfection des façades.

Le BAC est un élément de première importance du patrimoine industriel des années 1950-1960, relève lundi la Ville de Genève dans un communiqué. En état de grande vétusté, sa rénovation était devenue indispensable, tant au niveau énergétique que par rapport à l'accueil du public.

Sur les 66 millions prévus pour ces travaux, 22 millions sont des contributions privées. La Ville de Genève mettra pour sa part près de 44 millions pour cette rénovation d'envergure.

Le BAC est le plus grand centre d’art contemporain de Suisse. Il abrite trois institutions culturelles: le Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO), le Centre d’Art Contemporain Genève (CAC) et le Centre de la photographie Genève (CPG). Ces trois institutions poursuivront pendant les travaux leurs activités et leur programmation dans d'autres lieux et selon différents formats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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